Comment bien s’obstiner avec son enfant?
Comment bien s’obstiner avec son enfant?
Dans l’art de l’obstination parentale, Tatiana Polevoy se considère un peu comme une athlète olympique. C’est pas compliqué : s’obstiner avec ses enfants, c’est du sport de haut niveau. Chaque jour, elle se répète de rester zen, de ne pas se transformer en matricule 728, de ne pas basculer dans la répression parentale.
Mais parfois, Tatiana choisit de juste lâcher prise. Comme l’autre jour, au IGA, quand sa fille l’a convaincue qu’elles venaient de croiser une amie de l’Abitibi dans la rangée des céréales. Elle a ri dans sa tête, puis elle a laissé sa fille croire en cette rencontre magique. Rosalie de l’Abitibi qui magasine des mueslis dans leur quartier, pourquoi pas?
Mais Tatiana a ses limites. Surtout quand son fils de cinq ans, bien convaincu, lui a affirmé que les bébés sortaient par le nombril, selon l’expertise infaillible de son ami Noah. Pas question de le laisser croire à ça. Tatiana voit loin : elle veut un garçon capable de dire « vagin » sans rougir, un futur homme qui n’a pas peur des réalités de la vie des femmes. Alors, elle a pris le temps de bien lui expliquer le processus, déterminée à en faire un allié pour les femmes qu’il côtoiera au cours de sa vie.
Parce que c’est aussi ça, être parent : il y a des moments où Tatiana tient son bout, où elle insiste sur ses valeurs et les grandes vérités de la vie. Mais pour les histoires de Pokémon ou de trains qui partent de la plateforme 9 ¾, elle préfère rêver avec eux. Parce que, finalement, Tatiana aussi aimerait ça, recevoir sa lettre de Poudlard un jour.
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Votre petit.e coule du nez comme un robinet mais vous avez un souper prévu avec votre voisine Henriette. Que faire?
Entre les crises qu’on essaie de contrôler et le manque de sommeil, ça fait beaucoup!
Il y a des règles à suivre pour minimiser l’impact sur les autres parents (et les autres enfants… et les éducatrices). Les voici.
Comment bien s’obstiner avec son enfant ?
Conclusion : parfois, vaut mieux lâcher le morceau pour ne pas perdre la tête.
En théorie, c’est une idée charmante. En pratique, ça peut vite virer au cauchemar.
Parler de son enfant à quelqu’un qui n’en a pas
Bébé ici, bébé par-là? Quand faut-il arrêter de parler de son enfant?
À quel moment on doit arrêter ça Et surtout, quand est-ce qu’on tape sur les nerfs des autres adultes?
Pour survivre à cette forme particulière de torture parentale, il suffit parfois d’un peu de patience… et de skills sociaux bien développés.
Le parc est un terrain de jeux pour enfants… et un maudit bon défi de small talk pour les parents.
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