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Cette semaine, j’achète uniquement à rabais

Cette semaine sera le plus gros de mes défis.

Par
Pierre-Luc Racine
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Je ne suis pas du genre à reculer devant les défis. Amenez-les, je vais les faire! Sauf que, pour la première fois depuis que je m’impose un défi par semaine, je crains ma semaine à venir.

Cette semaine, tous les achats que j’effectuerai seront le produit d’un rabais. Pour commencer, encore faut-il établir ce qu’est un escompte.

Voici ce qui compte pour un rabais pour moi : une chute de prix, un deuxième article similaire à bas prix, un happy hour, du shipping gratuit, des échantillons, un 5$ de moins si je donne mon adresse courriel…

Le reste des objets au plein prix devront rester sur les tablettes!

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Bref, tout item faisant partie d’une « promotion » sera éligible à être ajouté dans mon petit panier. Le reste des objets au plein prix devront rester sur les tablettes!

L’importance des rabais

La première apparition d’un coupon-rabais nous vient de Coca-Cola en 1887. Depuis, le concept s’est popularisé et on dit que 93% des Américains utilisent des coupons chaque année.

On peut facilement expliquer leur succès : la science!

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On peut facilement expliquer leur succès : la science! En effet, dans une étude menée en 2012, on a remarqué que les personnes recevant un coupon de 10$ ont subi une hausse de 38% dans leur niveau d’ocytocine, leur taux de respiration a chuté de 32%, leur rythme cardiaque s’est ralenti de 5% et leur niveau de sueur était 20 fois moins élevé que celui des personnes n’ayant pas reçu de coupon.

Autrement dit : les coupons-rabais, ça nous calme! Ce n’est pas pour rien que les émissions sur les adeptes de couponnage ont bénéficié d’un intérêt il y a quelque temps.

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Un lien avec la surconsommation?

Un sondage mené en 2013 sur plus de 10 000 participants a démontré que 51% des gens étaient influencés par les coupons et les offres promotionnelles.

Aux États-Unis seulement, l’échange total de coupons équivaut à trois milliards de dollars américains.

Après tout, ces deals nous encouragent à ajouter plus d’affaires dans notre panier ou simplement à ajouter des items pour franchir le seuil de livraison gratuite.

Bien que certaines offres aient été utilisées pour des produits nécessaires, on peut se demander quel est l’impact des achats coup de tête et des desserts commandés, mais laissés sur la table parce que « c’était gratuit avec la table d’hôte ».

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Mon utilisation actuelle

J’en ai parlé quelques fois, mais je suis un minimaliste. J’achète très peu d’objets à la base. J’habite dans un endroit très petit alors dès que quelque chose traine plus de deux semaines sans être utilisé, ça m’énerve et je le vends sur les petites annonces.

J’ai déjà le réflexe de vouloir réduire le prix de mon panier en ligne au plus bas possible. Je fais partie des 51% qui cherchent des coupons en ligne avant de finaliser leur commande.

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Même si je ne roule pas sur l’or, je dois avouer que mes principales dépenses tournent autour du fast food et de l’alcool. Les promos sur la bière étant rares à ma taverne, vous pourrez sans doute me voir au parc La Fontaine avec mes amis à boire de la bière à rabais du dépanneur en regardant du base-ball.

Parce que je suis un dandy rempli de classe et de goûts luxueux.

Trois questions à évaluer

La méthode scientifique exige que j’établisse les critères d’évaluation de ma semaine avant de me livrer à l’expérience. Je l’ai fait la dernière fois et je procéderai ainsi pour les prochaines fois.

Voici donc les questions qui orienteront ma semaine :

1— Est-ce viable à long terme?

2— Suis-je tombé dans la surconsommation?

3— Ai-je économisé?

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Je vais essayer d’éviter les loopholes comme dire à mes amis « paie-moi la bière cette semaine et je paierai la semaine prochaine ». Je vais essayer. Essayer.

Souhaitez-moi bonne chance!