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5 dépenses en bas de 5$ qui finissent par coûter cher
J’ai grandi à une époque où louer un jeu vidéo coûtait un 2$ en papier… qu’on m’enroule de tissu parce que je suis une vieille momie!
Au primaire, ces billets ont été remplacés par de la monnaie et le billet valant le moins cher est soudainement devenu le 5$. Depuis, on a l’impression qu’un billet bleu ne vaut presque rien et peut être échangeable à la banque contre une poignée de sable.
Tous les achats payés en monnaie ou avec ce simple billet de banque peuvent finir par nous coûter cher à la fin de l’année. Parce que, comme dit l’expression : « c’est avec des cinq piasses qu’on fait des cent piasses ». Voici cinq exemples :
1— Le café
Une chose que j’ai apprise lorsque j’ai entrepris de boire du café tous les matins durant une semaine, c’est à quel point le prix d’une tasse peut monter rapidement.
Bien que je ne l’aie pas noté dans mes conclusions, le prix moyen d’une poche de 300 grammes de café est 6,52$ au Canada alors que celui d’un café acheté est de 2,67$ dans un café montréalais.
Le café est une industrie de 6,2 milliards de dollars au Canada et lorsqu’on remplit notre jauge d’énergie en arrêtant ramasser un café, on vide notre compte de banque à force d’en prendre à l’extérieur de chez soi.
Quoique certaines personnes, comme le designer de mode Markantoine, assument pleinement leur petite dépense matinale récurrente. On juge pas!
2— Le dépanneur
Un petit sac de chips, du beef jerky, une cannette de boisson gazeuse… tous ces petits achats impulsifs faits au dépanneur finissent par user notre portefeuille.
La plupart de ces objets sont vendus jusqu’à 10 fois leur valeur individuelle dans une boîte plus volumineuse à l’épicerie. Le supermarché entretient un inventaire plus massif que le petit dépanneur, il peut se permettre de faire moins de profit sur chacun des items vendus. Tandis que le dépanneur doit compenser en nous vendant chaque objet individuellement à un prix plus élevé.
Tant qu’à acheter du junk, autant en faire le plein en grand format.
3— Les microtransactions mobiles
Une petite chanson à 2$ par-ci, des vies supplémentaires pour notre jeu préféré à 3$ par là, le tout peut finir par s’accumuler sans qu’on s’en rende compte.
D’autant plus que toutes ces microtransactions réalisées sur notre téléphone récompensent instantanément notre cerveau pour cette décision. Ouain.
4— Le shipping
Les frais de livraison peuvent être une arme à double tranchant. Soit on accepte de payer un peu plus cher pour chaque objet qu’on ajoute à notre panier, soit on en ajoute assez pour éviter de payer des frais de transport.
De plus, il ne faut pas oublier toutes ces fois où l’on nous offre de recevoir notre colis plus rapidement moyennant quelques dollars de plus.
Très tentant certes, mais notre impatience peut finir par nous coûter pas mal plus cher au final.
5— Les frais de guichet automatique
Certaines transactions se font encore avec de l’échange d’argent en papier. C’est le cas lorsqu’on achète des objets usagés dans les petites annonces classées ou pour se payer un drink dans certains bars.
L’affaire, c’est que de mettre la main sur son propre argent peut nous appauvrir… C’est le cas lorsqu’on retire à un guichet qui n’est pas géré directement pas notre institution financière.
Ces frais de transaction peuvent être énormes lorsque nous sommes coincés dans un parc d’attractions ou un casino.
Et soyons honnêtes un moment, la plupart du temps qu’on paie ces frais, c’est dans un bar lorsque nous sommes alcoolisés et qu’on se dit : « Bah! Deux, trois dollars de plus, ce n’est pas la fin du monde! »
La somme de toutes ces dépenses à moins de 5$, cumulée à la fin de l’année, finit par nous coûter plus cher qu’on le croyait.
Un petit 5$ par jour, c’est 1825$ à la fin de l’année!
Simplement en évitant de passer par le dépanneur chaque jour, l’argent économisé est suffisant pour se payer un luxe comme un petit voyage d’extra en début d’année!