5 choses que j’aurais aimé savoir avant de courir l’hiver
Quand Lucie parle de la course à pied en hiver, elle a des étoiles dans les yeux. Son dévouement va plus loin que les courses à -40°C… Elle nous a époustouflés quand elle est allée courir après la dernière tempête de neige qui s’est abattue sur Montréal. Il faut croire que les 72,4 cm de neige tombés sur la métropole ne lui ont pas fait peur. Respect à elle.
Voici quelques conseils à garder en banque pour prendre goût à la course hivernale.
Visionnez la vidéo ci-haut pour découvrir ses conseils!
1. Respecter LA RÈGLE DES 3 COUCHES
Courir, ça réchauffe (on y revient plus tard). L’idée, c’est de s’habiller en mode oignon, avec trois couches stratégiques :
- Une première couche en mérinos. Une deuxième couche isolante, genre sans-manche ou duvet léger et un coupe-vent pour bloquer le vent (qu’on sous-estime souvent). Petit truc de pro : traînez un petit sac pour enlever ou rajouter des couches au besoin. Parce que rien n’est pire que d’avoir trop chaud en courant et de devoir nouer son manteau autour de la taille comme un touriste en 1997.
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2. Ne pas sous-estimer le vent
- On parle souvent du froid, de la neige et du verglas, mais le vent, c’est le vrai traître de l’histoire. Une température de -5°C avec des rafales de 40 km/h, ça peut vite se transformer en -20°C ressenti et un début de gel des joues. Conseil d’ami : checkez la météo, pas juste la température, et choisissez un parcours où vous n’allez pas finir en mode faceplant à cause d’une bourrasque mal placée.
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3. Des chaussures qui évitent la honte
Courir sur la neige ou la glace demande des chaussures adaptées, sinon bonjour les chutes pas chic. Lucie recommande d’opter pour des chaussures de trail qui accrochent mieux au sol. Ajoutez des crampons si la route est un vrai champ de patinoire. (Parce que la seule fois où c’est acceptable de finir sur les fesses en courant, c’est si vous testez un sport olympique.)
4. Il fait toujours plus chaud que prévu
Fun fact : en courant, on génère tellement de chaleur que la température ressentie est d’environ 10°C de plus que ce que la météo affiche. Donc si vous voyez un -10°C dehors, en pleine course, vous aurez l’impression qu’il fait zéro. Autrement dit, évitez d’empiler 42 couches, sous peine de finir trempé de sueur et de vous transformer en glaçon à l’arrêt.
5. L’hiver, c’est pas fait pour sprinter
Vous voulez battre votre record de vitesse en janvier ? Mauvaise idée. En hiver, on met le focus sur l’endurance. Pourquoi ? Parce que courir sur neige et glace, c’est déjà un sport en soi. Mieux vaut adopter un rythme plus lent et miser sur la durée, histoire de ne pas finir essoufflé après 300 mètres ou avec une cheville en moins.
J’aime courir l’hiver parce que c’est beau. Parce que c’est zen. Parce que courir en hiver, c’est comme une thérapie gratuite avec en prime le soleil qui réfléchit sur la neige et un silence feutré qui fait du bien au cerveau. J’sais que l’idée peut sembler extrême, surtout quand on habite au Canada et qu’on a tous un trauma lié à la glace noire, mais je vous le dis : c’est pas impossible. Il suffit juste d’être bien préparé.
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