5 choses que j’aurais aimé savoir avant un demi-marathon
Des erreurs… Félix, 24 ans, en a faites. C’est pour vous éviter d’en faire à votre tour qu’il est venu nous jaser en studio. Il partage 5 choses qu’il aurait aimé savoir avant de se lancer dans son premier demi-marathon. Il ne faut pas se méprendre: cette épreuve de course à pied de 21,1 km comporte ses pièges (tant dans la préparation qu’au jour J).
Voici quelques conseils à garder en banque pour éviter de s’évanouir au fil d’arrivée (mettons, c’est ce qui est arrivé à Félix)
Visionnez la vidéo ci-haut pour découvrir ses conseils!
C’est LE conseil que j’aurais dû graver dans ma tête. Mais non, monsieur voulait impressionner la galerie. Résultat : j’ai explosé mon record sur les 10 premiers kilomètres – un exploit inutile puisque la deuxième moitié de la course s’est transformée en calvaire. J’ai terminé en m’accrochant à ma volonté de fer (ou à ce qu’il en restait), pour m’effondrer littéralement après la ligne d’arrivée. Évanoui. Transporté à l’infirmerie. Mon corps surchauffé avait atteint le record de température de la journée. Petite victoire inutile, mais victoire quand même, non?
Moral de l’histoire : n’essayez pas de devenir Usain Bolt dès le départ. Suivez votre cadence habituelle au moins jusqu’à la moitié de la distance. Si vous vous sentez en feu après ça, lâchez-vous. Sinon, respirez et tenez le cap. La ligne d’arrivée ne bougera pas.
2. Mangez intelligemment avant la course
Je pensais être un génie en m’empiffrant de sushis à volonté la veille de ma course. Je me disais : « Glucides à profusion = énergie infinie. » Mauvais calcul. J’étais tellement plein que je n’ai même pas pu souper, et j’ai passé une nuit blanche à me tortiller avec des crampes. Pas exactement la préparation idéale pour affronter 21 kilomètres le lendemain.
Alors, oui, remplissez vos réserves de glucides, mais faites-le bien. Pensez à des choix simples comme du riz, des pâtes ou de l’avoine. L’excès ne mène à rien, sauf à un mal de ventre monumental.
3. Marcher aux stations de ravitaillement, c’est correct
J’avais cette idée que marcher, même juste pour boire de l’eau, c’était un signe de faiblesse. Erreur de débutant. En fait, prendre le temps de s’arrêter quelques secondes pour bien s’hydrater peut transformer votre course. Une minute ou deux de plus sur votre chrono, c’est un prix minime à payer pour éviter de finir déshydraté ou en mode zombie. Et croyez-moi, personne ne vous jugera si vous marchez pour boire.
4. Testez vos gels énergétiques à l’avance
Vous savez ce qui n’est pas agréable? Essayer d’avaler un gel inconnu à 180 battements par minute et réaliser que la texture vous donne envie de vomir. Pendant une longue course, les gels sont vos alliés : ils vous fournissent des glucides, des électrolytes et même parfois un petit coup de caféine. Mais si vous n’êtes pas habitué, ça peut devenir un cauchemar.
Le conseil : pratiquez avec vos propres gels avant le grand jour. Apprenez à les tolérer pendant vos sorties longues pour éviter les mauvaises surprises.
5. Ajustez (ou laissez tomber) vos objectifs
Je voulais absolument terminer mon demi-marathon en deux heures pile. Devinez quoi? Cette obsession m’a poussé à ignorer les signaux de mon corps, et j’ai fini par me mettre en danger. Ce que j’ai appris, c’est qu’il vaut mieux s’adapter. Vous ne contrôlez ni votre état physique ou mental, ni la météo le jour de l’événement. Alors, lâchez prise. Laissez vos jambes décider du rythme et profitez du moment. Vous aurez bien d’autres occasions de briser des records.
Malgré les défis (et une petite humiliation devant ma famille qui m’a vu vomir après la course), cette première expérience m’a beaucoup appris. Tellement que j’ai complété un marathon complet l’année suivante, avec une préparation plus sensée et un plan mieux adapté.
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