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La ville de la semaine: Bromont

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Bromont c’est un amalgame de caractéristiques volées ci et là formant un petit paradis en Montérégie (ou en Estrie… personne ne s’entend vraiment).
zoo de
1- Habiter dans une montagne, c’est possible?
Commentaire pertinent dans toute première conversation: « tu fais comment pour aller chez toi? » J’entends cette phrase interrogative depuis une vingtaine d’année et je ne peux me contenir à chaque fois : je ris. C’est aussi approprié que de me demander si nous avons l’électricité. Oui, je peux prendre la voiture jusque chez moi et ce, même s’il m’est possible de dévaler la pente de ski simplement en sortant de ma maison!
Deuxième question : « C’est ton chalet là-bas? » Soyons clairs, Bromont est une ville touristique gravitant autour d’un centre quatre-saisons, mais où il également possible d’y vivre à l’année. La seule différence, c’est que la plupart des bromontois se connaissent au moins de nom et que tout le monde connaît un potin croustillant entendu par le voisin qui le sait d’un ami qui connaît la personne en question (ouf!). Le mot d’ordre : discrétion. Parce que par ici, tout se sait, et vite.
2- La fameuse montagne ouverte 360°
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Bromont et ses sept versants où il est possible d’exploiter ses pentes dans un rayon de trois cent soixante degrés et ce, tant de jour que de soir. Si ce n’est pas impressionnant! C’est une caractéristique alléchante pour des milliers de touristes chaque année et créatrice de centaines d’emplois. En fait, Ski Bromont est un passage quasi-obligatoire pour les jeunes travailleurs. Néanmoins, pour ses habitants, c’est un peu plus que cela. C’est aussi l’endroit de prédilection pour tous les adolescents qui connaissaient par cœur les sous-bois et les recoins de leur montagne. Et oui! Tous ceux et celles qui ont vécu leur adolescence à Bromont ont commis leurs premières illégalités dans la montagne. À l’abri des regards de papa et maman et de l’autorité : nos sous-bois regorgent de souvenirs et de secrets bien gardés!
3- La Débarque
La Débarque
Que vous parliez à des bromontois âgés d’une trentaine d’années ou de ceux dans la vingtaine ; tous y associent des souvenirs mémorables. Depuis quelques années, il faut être détenteur d’un billet ou d’un abonnement pour y accéder, ce qui rend l’entrée un tout petit peu plus difficile (entre nous, ça leur donne bonne conscience, simplement). En fait, nous y sommes tous allés avant la majorité (pour ne pas dire à toutes les soirées); nous y avons tous vécu des moments embarrassants (batailles de gars, chicanes de filles, baisers non-désirés, photos compromettantes)… et plusieurs d’entre nous y avons vécu notre première descente de police.
4- Les Désourdy
LA
le nom
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5- Bromont c’est un peu de Granby et de Cowansville
Bien que nous ayons les épiceries, les restaurants, les magasins, la SAQ (faut pas l’oublier), notre établissement d’éducation se limite à une école primaire – qui d’ailleurs ne cesse de s’agrandir… à ce rythme, elle deviendra une ville à elle seule –. Ainsi, le parcours scolaire des bromontois se continue dans une des deux villes avoisinantes. Les adolescents d’ici sont en garde partagée : à l’extérieur la semaine et à Bromont, principalement à la montagne, la fin de semaine. Traîner dans la cafétéria, à l’Altitude ou au Club de ski : nous avons tous passé par là. Ainsi, pendant les deux saisons mortes, les parents se transforment en chauffeurs de taxi pour parcourir les quelques quarante kilomètres séparant les extrémités des villes (et c’est sans compter les habitants un peu perdus dans Sutton, Knowlton et autres villages anglophones voisins!)
Ce qui m’amène au point six…
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6- Devenir adulte à Bromont… ou avoir son permis de conduire!
Je le répète, malgré le petit nombre d’habitants, Bromont est vaste. Aller à pied jusque chez son ami n’est donc pas envisageable. Prendre le vélo? Peut-être. Considérant les pentes et routes sinueuses, moins. Nous rêvons donc du jour où nous devenons adultes : le jour où nous obtenons notre permis de conduire. Pas celui où l’accompagnement d’un adulte est encore nécessaire.
Le vrai.
Le principe est simple : plus il y a de voitures accumulées devant une maison, plus les personnes qui s’y trouvent sont jeunes. En vieillissant, on comprend le principe du covoiturage; à la fleur de l’âge, on préfère se pavaner dans notre véhicule pour montrer qu’on a obtenu notre permis. L’été de mes seize ans. Je ne m’en souviens pas pour ma première… mais bien pour ma liberté. En région, c’est ça qu’on fait : on se promène en auto entre les chalets et on planifie nos soirées à la Gatsby.
7- LE taxi
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Je vante Bromont et le fait qu’on peut y vivre à l’année, mais j’oublie LE détail : nous n’avons qu’un seul taxi. Ne vous imaginez pas qu’ils sont cinq chauffeurs à se le partager. Un taxi, un chauffeur. Et nous savons son numéro et où il habite. L’avantage? La fois où arrivé chez toi tu as pris conscience que tu n’avais pas d’argent ou la fois que ton chauffeur désigné a décidé de boire finalement : cet homme est devenu ton héros. Le chauffeur le plus clément sur terre, c’est lui. Et oui! Il est même possible d’aller le payer le lendemain, à court de liquidité.
UN seul taxi peut être un fait drôle pour ceux de l’extérieur, mais c’est aussi une histoire de fin de soirée pour ses habitants. La prochaine fois que vous passez par Bromont, parlez du taxi et je vous promets les histoires les plus farfelues.
8- Nos Bars : l’ancien et le nouveau
Le Brouemont c’est la micro-brasserie qui produit la meilleure bière de la région. Il faut également s’y arrêter pour ses burgers décadents, c’est un must. C’est un endroit chaleureux, parfait pour y passer de belles soirées. Nous y allons pour tous les anniversaires (au deuxième étage), les vendredis et tous les soirs d’été. Bref, tu t’y rends avec la certitude d’y rencontrer une personne que tu connais et où tous y avons vécu des soirées bien arrosées.
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Ensuite, tu traverses la rue au Edgar Hyperlogde. Pour ceux qui viennent de la région de Montréal, c’est la version 2.0 du Edgar HyperTaverne sur l’avenue Mont-Royal. Depuis un an, il est devenu le seul bar qui est ouvert jusqu’à trois heures du matin : tout le monde s’y retrouve en fin de soirée. Quand je dis tout le monde… c’est qu’il est probable que tu y croises la mère de ton amie le vendredi soir qui se déhanche dans son plus beau haut à paillettes et que ton voisin retraité soit assis au bar.
9 – Le marché aux puces
i-m-m-e-n-s-e
10 – Nos Fantômes
– Le Golden pub était aussi l’endroit de prédilection pour s’arrêter le temps de quelques bières depuis les vingt dernières années. C’est le bain de cacahouètes qui a forgé sa réputation… parlez-en à tous ceux et celles âgés entre 30 et 50 ans. Tous y ont fait un tour! Sa fermeture nous a donc un peu attristés.
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Bromont, c’est ma ville : c’est la ville parfaite. Et encore aujourd’hui, même si je travaille et étudie à Montréal la semaine, j’y retourne toutes les fins de semaine (d’ailleurs tous les jeunes-adultes bromontois le font). Lors d’un prochain congé, venez visiter notre ville et notre montagne, et nous rencontrer !