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5 nouveautés à regarder sur Netflix, Crave et cie en octobre
Le mois d’octobre est généralement consacré à la diffusion et à la consommation de films d’horreur. Plus on progresse vers l’Halloween, plus on se replie vers les classiques. C’est aussi à ce moment de l’année où les grosses franchises comme Saw, The Conjuring ou même Halloween reviennent nous hanter au grand écran, pour le meilleur ou pour le pire.
Les différentes plateformes de streaming on pris l’habitude de dépoussiérer les films d’horreur d’antan chaque mois d’octobre et on n’y échappe pas cette année. Vous connaissez cependant déjà mon amour profond pour ce type de cinéma, alors je ne vous casserai pas les oreilles avec ça dans le cadre de cette chronique mensuelle.
Voici cinq nouveautés juste un peu (ou pas) inspirées par l’atmosphère du mois d’octobre.
Conversations with a Killer: The Jeffrey Dahmer Tapes (Netflix – 7 octobre)
Après le succès monstrueux et instantané de Dahmer, cette nouvelle saison de Conversations with a Killer était la nouveauté la plus prévisible au monde. Oui, c’est un peu de l’exploitation et de l’opportunisme crasse de sortir coup sur coup DEUX séries sur un tueur à gages quasi-oublié dans la culture populaire, mais donnez une chance au coureur avant de condamner l’initiative.
L’approche du réalisateur de Conversations with a Killer Joe Berlinger (l’homme derrière le tragicomique documentaire sur Metallica Some Kind of Monster) est super intéressante. Il dresse le portrait du personnage maudit qu’est Jeffrey Dhamer dans ses propres mots, mais aussi à travers le regard de ceux et celles qui l’ont côtoyé.
Je m’attends à ce qu’on y découvre encore plus de nuances à propos de ce sordide souvenir collectif.
Janette et Filles (Télé-Québec – 12 octobre)
Vous ne comprendrez peut-être pas l’attrait de ce documentaire si vous n’avez pas vécu la belle époque de L’Amour avec un Grand A et des nombreuses transgressions morales révolutionnaires de Janette Bertrand. Même si c’était parfois un peu maladroit, Janette n’avait jamais peur de briser les tabous et de parler des vraies affaires au petit écran.
Ce qui m’intéresse personnellement dans ce documentaire, c’est comment l’héritage de cette pionnière du développement social au Québec a formé le paysage médiatique qu’on connaît aujourd’hui. Parce que oui, je connais Janette Bertrand depuis que je suis tout petit, mais elle était déjà à l’œuvre longtemps avant ma naissance. Elle est un incontournable de l’histoire des médias au Québec.
The Sinner: Saison 4, Percy (Netflix – 13 octobre)
La petite série Netflix qui s’est rendue plus loin que tout le monde ne l’aurait cru est de retour pour une quatrième saison à mon plus grand plaisir. Après s’être colletaillé avec un bro qui avait beaucoup trop lu Nietzsche, le ténébreux inspecteur Harry Ambrose est de retour pour enquêter sur la disparition de Percy Muldoon, une jeune femme qui, selon toute vraisemblance, vient de s’enlever la vie.
Originalement présentée sur le USA Network l’année dernière, la dernière saison de The Sinner fait finalement son arrivée sur Netflix. Née dans le sillage du succès de True Detective, elle est la seule série, à mes yeux, qui s’en rapproche dans le ton, même si c’est loin d’être aussi beau visuellement. Ce que The Sinner n’a pas en budget ou en atmosphère, elle le compense avec l’intensité latente de Bill Pullman.
All Quiet on the Western Front (Netflix – 28 octobre)
L’idée même de lire un classique de la littérature du vingtième siècle à propos de la Première Guerre mondiale peut vous sembler rébarbative. À l’Ouest, Rien de Nouveau d’Erich Maria Remarque est un roman largement oublié du canon contemporain pour plusieurs raisons : on ne parle presque plus de la Première Guerre mondiale, c’est un roman écrit du point de vue de l’Allemagne, etc.
Le film d’Edward Berger a été présenté en grande première au Festival du film de Toronto le 12 septembre dernier. Il remet de l’avant le propos anti-guerre de Remarque à travers un projet viscéral et kinesthésique qui rappelle l’urgence et l’horreur de la situation d’un soldat au front. On aura bientôt la chance d’apprécier ce film d’époque dans le confort de nos foyers.
The White Lotus, saison 2 (Crave – 30 octobre)
On ne sait pas encore grand-chose à propos de la deuxième saison de la série la plus malaisante de 2021. Seulement qu’elle se déroule dans une autre propriété de la marque The White Lotus en Sicile et que l’incroyable Tanya McQuoid est de retour. Elle discute dans la bande-annonce du pouvoir de l’image de marque, détail hautement ironique si vous avez vu la première saison.
Si vous ne connaissez pas The White Lotus, il vous reste environ quatre semaines pour goûter à la délicieuse étrangeté de la série de Mike White. Ode tourmentée à l’industrie du service et à ses 1001 périls, The White Lotus n’explore pas de nouvelles idées avec cette deuxième saison, mais nous offre quand même à nouveau ce visage imparfait de l’expérience client (avec son humour particulier).
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