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Ça fait quelques temps que vous êtes arrivé.e à votre nouvelle job, et vous commencez à établir votre routine et à identifier vos collègues préféré.e.s. Vous vous rapprochez même de votre boss et vous essayez de le.la sizer. Afin de vous aider à bien l’analyser, voici quelques red flags à garder en tête pour savoir si ce.tte patron.ne sera votre allié.e, ou votre ennemi.e d’ici les 6 prochains mois.
Parce qu’il faut toujours être vigilant.e.
#1. Il.elle microgère tout
C’est impossible pour vous d’accomplir quoi que ce soit sans que votre boss ne vienne mettre son nez dans votre travail ? Il ou elle veut approuver chaque nouvelle modification, changement ou virgule déplacée? Mauvais signe. Ça signifie que votre boss a de la difficulté à vous faire confiance et à déléguer.
Mettez fin à cette habitude rapidement, ou vous le regretterez à jamais.
#2. Il.elle ne dit jamais « bravo » ou « merci »
Vous savez, le.la patron.ne qui ne vous félicite jamais pour la job ou les heures d’extras que vous avez fait cette semaine? Comme si tout ça « allait de soi ».
Je veux bien croire que de passer au travers de notre to-do list, c’est la raison pour laquelle on est payé.e.s, mais cela étant dit, c’est-tu SI difficile que ça, remercier ses collègues après une journée de travail?
#3. Il.elle a un.e préféré.e
En tant que patron.ne, on ne peut pas se permettre de laisser notre jupon dépasser et que notre équipe sache lesquel.les de nos subalternes est notre favori. Quand ça devient évident qu’une personne en particulier est sur notre liste de « chouchous », ça crée une ambiance vraiment poche au bureau.
Le cœur a ses raisons que la raison ignore, mais si votre patron n’est pas capable de la cacher, faites bien attention.
#4. Il.elle critique vos collègues devant vous
Qu’on se le dise : si quelqu’un parle dans le dos des autres devant vous, ça veut dire qu’il fait la même chose avec les autres quand vous n’êtes pas là.
Dans un environnement de travail, c’est pénible, et quand c’est la personne responsable d’entretenir l’esprit d’équipe qui le fait, c’est encore pire.
#5. Il.elle cherche les erreurs plutôt que les bons coups
Y a-tu quelque chose de plus fatigant qu’une personne qui s’attarde uniquement sur vos mauvais coups, sans jamais prendre la peine de souligner les bons? Vous lui présentez le fruit de votre travail et elle remarque uniquement la faute de frappe, le logo mal centré ou l’erreur de pagination. Pas un bravo, pas un merci, juste des « ouin, mais… ».
Épuisement professionnel garanti!
#6. Il.elle prend tout le crédit
Ça fait 6 mois que tout le monde bûche comme des fous pour arriver à livrer un projet à temps, et une fois l’échéance arrivée, votre patron.ne prend tout le crédit de la livraison.
Personnellement, c’est une des choses qui me gosse le plus, quand un.e patron.ne oublie toutes les personnes impliquées dans la réalisation d’un projet. C’est l’insulte suprême.
Rappelez à votre patron.ne une chose : on gagne en équipe, et on perd en équipe.
#7. Il.elle ignore les suggestions et les critiques constructives
On a tous.tes déjà connu ce.tte boss qui balayait sous le tapis toute suggestion ou rétroaction de la part de ses employé.e.s, sous prétexte que « c’est lui.elle, le.la boss ». Mais être un leader, ça ne veut pas dire caller les shots sans arrêt, sans jamais se remettre en question.
Diriger de manière aveugle, et en faisant fi de l’opinion de l’équipe qu’on supervise, c’est s’assurer de prendre des décisions déconnectées et qui vous mettront vos collègues à dos. Bref, c’est un gros non.
#8. Il.elle ne respecte pas vos limites
Il est 19h. Vous êtes de retour chez vous et être en train de souper avec votre famille. En parallèle, votre boss continue de vous envoyer des messages à propos du travail. Et le lendemain matin, lorsque vous vous réveillez, vous avez trois courriels intitulés « URGENT !!! » qui vous attendent dans votre boîte de réception.
Ça, c’est le signe d’un.e patron.ne qui ne respecte pas vos limites, et qui ne sait pas décrocher. On essaie donc de s’en tenir loin.
#9. Il.elle s’attend à ce que vous accotiez son niveau d’implication dans la compagnie
Y a de ces gens qui pensent qu’on devrait tout faire comme eux. Que ça soit notre manière de travailler ou encore notre niveau d’implication. Mais ces leaders qui croient qu’on est tout aussi impliqué.e.s émotionnellement qu’eux dans la compagnie se mettent le doigt dans l’œil. Ce n’est pas tout le monde qui a envie de se casser le dos à travailler des heures supplémentaires pour enrichir ses supérieur.e.s, ou espérer une avancée dans la hiérarchie du bureau.
Certains d’entre nous veulent tout simplement régler leur to-do list et rentrer chez eux, pis c’est ben correct.
Nos patron.ne.s ne devraient pas nous faire sentir mal d’avoir un attachement différent du leur envers l’organisation pour laquelle on travaille.
#10. Il.elle essaie d’être votre ami.e
Finalement, un des pires red flag à mon avis, c’est ce.tte patron.ne qui essaie de devenir votre ami.e.
Qu’on s’entende, y a rien de mal à être proche de ses employé.e.s et d’entretenir une relation cordiale. Mais c’est pas trop long que les boss utilisent ça à leur avantage quand vient le temps de vous demander de faire des heures supplémentaires ou de négocier une augmentation de salaire. « Non, mais toi pis moi on s’entend bien, tu devrais comprendre que je peux pas te donner plus, blablabla. »
Parfois, « l’amitié » devient juste une autre technique de manipulation.
Alors, gardez l’œil ouvert, et bonne chance !