Et si je ne veux pas être ami.e avec mes collègues?

Vous avez sûrement déjà eu ce moment d’hésitation quand vos collègues vous ont proposé de vous joindre à un 5 à 7 après le travail. Vous êtes tanné.e de voir les mêmes visages toute la semaine et vous n’avez pas forcément envie de passer davantage de temps avec ces mêmes personnes en dehors du bureau… mais vous succombez toujours à la pression.

Serez-vous perçu.e comme un.e collègue qui manque d’esprit d’équipe ou de motivation, si vous n’y allez pas? Est-ce que bien faire son travail est assez ou bien doit-on à tout prix devenir BFF avec ses collègues?

Si vous penchez vers la première option, voici alors 5 bonnes raisons de ne pas être ami.e.s avec elles ou eux.

On passe déjà au moins 35 heures par semaine en compagnie de ses collègues, n’est-ce pas hypocrite de dire qu’on a envie de passer plus de temps ensemble si on n’est pas ami.e.s? C’est en tout cas un argument que partagent bon nombre de travailleur.euse.s.

On a peu de temps libre : le soir ou pendant les fins de semaine, les quelques semaines de vacances… Alors on a tout les droits du monde de consacrer ces quelques moments d’intimité à sa famille, ses ami.e.s, bref, à son entourage proche.

Notre équipe « est une grande famille », peut-on lire dans la description de certaines entreprises. C’est un discours qu’on entend beaucoup au sein des start-ups et des autres milieux professionnels où l’on attend des employé.e.s qu’ils soient très investi.e.s.

Oui, on peut bien s’entendre avec ses collègues et se soucier les un.e.s des autres. Bien sûr, il faut être respectueux.euses avec les personnes de notre environnement professionnel et à l’écoute s’il y a une mésentente.

Pourquoi ne pas laisser le naturel faire son œuvre? Les ami.e.s sont des personnes très importantes dans notre vie. Et généralement, on ne choisit pas les personnes avec qui on le devient. Alors pourquoi se poser la question avec ses collègues?

Si vous devez être ami.e.s avec, vous le sentirez et ça se fera naturellement, comme en dehors du bureau!

Mais gardez cette idée de vous laisser guider par le feeling, car le plus important reste avant tout l’honnêteté. Et puis, sans devenir parano ni trop méfiant.e, faites un minimum attention à ce que vous confiez à vos collègues. Selon vos positions hiérarchiques, si l’un.e d’entre elles ou eux envie votre poste ou votre salaire… On n’est jamais à l’abri de tomber sur un.e collègue mal intentionné.e.

Bon, je veux pas vous faire paranoïer non plus!

Gardons en tête que le travail n’est pas un « social club ». De plus en plus d’offres d’emploi vantent l’atmosphère de l’entreprise comme un lieu « où l’on peut rencontrer des ami.e.s ».

Mais ce type de discours peut véhiculer un stress supplémentaire chez le ou la candidat.e au poste :

Rappelez-vous que si vous êtes pris à une job, c’est avant tout pour vos compétences. Aucun employeur ne devrait s’attendre à ce que vous deveniez le ou la confident.e de votre voisin.e de bureau !

Si vous vous sentez mal de ne pas participer souvent aux afterworks, parce que vous n’en avez pas forcément envie ou parce que vous n’avez simplement pas le temps, n’hésitez pas à en parler à votre boss ou à la personne qui organise les 5 à 7.

Tant que vous êtes cordial.e et respectueux.euse avec vos collègues, votre patron.ne ne pourra rien vous reprocher.

Au contraire, il ou elle pourra même vous rassurer sur le fait que votre évolution professionnelle ne dépend pas de vos heures de présence à boire des cocktails.

Et si ça pose un problème à votre entreprise, demandez-vous si cet endroit est vraiment fait pour vous!