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Wags moi non plus : le making of
Les coulisses de la NFL comme vous ne les avez jamais vues.
Florence Dubé-Moreau a rencontré Laurent Duvernay-Tardif dans une boulangerie. Moins de quatre ans plus tard, elle atterrissait elle aussi dans la NFL. Rien, mais vraiment rien, ne prédestinait cette auteure et commissaire en art contemporain à ça. Dans cette série, elle nous transporte dans les coulisses du football professionnel avec une perspective peu conventionnelle sur le sport et la culture américaine. Pour lire sa chronique précédente, c’est ici.
« Elle, c’est la blonde de Laurent Duvernay-Tardif. T’sais, le joueur de football de la NFL, docteur en médecine qui gosse des bols en bois ? »
Résumer mon existence à ces mots s’avère assez efficace pour me heurter.
Pas parce que je ne suis pas fière de partager ma vie avec Laurent, bien au contraire. (Cela dit, je crois qu’on ne peut pas encore écarter l’hypothèse qu’il soit un extraterrestre envoyé sur terre juste pour nous apprendre à mieux gérer nos horaires, aller au gym et s’hydrater adéquatement…)
Parce que ça me fait de la peine. D’abord, pour ma jeune carrière d’historienne de l’art qui se voit crushed par une énumération passablement flashy. Ensuite, pour toutes les « blondes de » – peu importe le milieu – qui, disons-le, méritent une présentation plus valorisante. Je « n’appartiens » à personne, thanks.
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Ce qui est ironique dans ce léger irritant, c’est que rien dans mon environnement familial ou dans mes intérêts ne me préparait à l’industrie de la NFL.
Je suis du genre à avoir boudé les Backstreet Boys parce que je trouvais ça trop boys club. Si vous saviez à quel point je partais de loin en matière de football… Les choses ont bien changé.
Je suis du genre à avoir boudé les Backstreet Boys parce que je trouvais ça trop boys club. Si vous saviez à quel point je partais de loin en matière de football…
30 décembre 2018. Laurent, écarté du jeu à cause de sa blessure, me propose d’aller le rejoindre au stade à la mi-temps pour voir la fin de l’ultime partie de la saison régulière, puis de rentrer ensemble à l’appart.
« NON! C’est une game bien trop importante! » sont les mots qui sont sortis de MA bouche. Une victoire à ce match avait TELLEMENT d’impact pour le déroulement des séries. Wô minute!
Petite cartographie de ma relation au football américain.
Bear with me.
