URBANIA et BIXI s’unissent pour inspirer les Montréalais.es qui souhaitent partir à l’aventure et se créer des souvenirs, cet été.
Comme c’est le cas pour plusieurs, mes soirées préférées sont celles qui s’organisent au gré du vent et qui se transforment en l’une de ces aventures impromptues faisant brièvement oublier le tralala du quotidien.
L’été, j’essaie de pratiquer « à l’improviste » avec mes ami.e.s. : plus facile à dire qu’à faire… surtout lorsqu’il s’agit de planifier qu’on ne planifiera rien, tsé.
C’est lors d’une chaude soirée du beau milieu de la semaine que j’ai invité quelques humains qui me sont chers (vous vous attacherez à eux vous aussi, promis), Maude, Anto, Keenan, Jake et Anne-So, à explorer la ville à BIXI électrique et à s’adonner ainsi, à l’improviste.
UNE BOUCHÉE DANS LE MILE-END
Après le travail, je donne rendez-vous à mes complices au Falafel Yoni. En attendant Keenan et Anne-So, qui reviennent d’un tournage à proximité, on profite des derniers rayons du soleil en regardant le quartier s’animer.
Pour les fervents amateurs de people watching que nous sommes, la banquette du Yoni fait plus que l’affaire. Je vous la recommande.
On prend des forces pour la soirée qui se dessine. La plupart des membres du groupe mangent à cet endroit pour la première fois. Perso, ce que j’adore chez Falafel Yoni, c’est la fraîcheur de la bouffe (les falafels moelleux, le pain frais du jour et les cornichons, dont on pourrait parler pendant des heures), et les prix vraiment abordables pour des portions plus que généreuses.
L’idéal pour une soirée où l’on n’aurait pas envie de se casser la tête.
Ensuite, on ramasse des vélos BIXI à la station Clark / Saint-Viateur et on fly vers l’est de la ville, direction Nomad Bloc. En roulant, on se sent bien, on tombe nez à nez avec seulement deux-trois feux rouges, et on se raconte nos journées entre deux coups de pédale. On est content.e.s de se voir. E
n descendant Rachel, on croise différents types de cyclistes : des sprinteurs sérieux et motivés, des familles, des humains à boutte du 9 à 5, et des gens comme nous, pas trop pressés, un peu trop heureux.
UNE GRIMPE SOUS LES ÉTOILES
Je n’étais jamais encore allée faire de l’escalade au Nomad, cet endroit magique situé à proximité du Stade olympique. Puisque c’était la première grimpe de quelques-un.e.s de mes ami.e.s, on a loué des souliers et on a pris ça très relax.
Grâce aux nombreux endroits où s’asseoir, se reposer, chiller, ce gym en plein air a rendu le tout nettement moins intimidant pour mes copain.ine.s débutant.e.s.
En plus, pour une bonne partie de la soirée, on a eu un mur juste à nous.
Personnellement, je renoue avec la grimpe, que j’ai laissée de côté il y a quelques mois, par manque de temps. J’avais presque oublié à quel point ça fait du bien.
Au loin, le soleil se couche sans qu’on s’en aperçoive, mais la nuit est encore chaude.
Il y a quelque chose de spécial dans le fait de pratiquer un sport la nuit. Le temps s’arrête, la ville est moins bruyante et la lune nous éclaire.
Quelques habitué.e.s viennent jaser avec nous, curieux.ses de me voir faire la groupie de mes ami.e.s aux doigts écorchés à coups de flashs de caméra.
Contrairement à moi, Anne-So se rappelle des raisons qui lui ont fait mettre l’escalade de côté : quand elle commence quelque chose qu’elle n’est pas capable de terminer, elle se fâche (gentiment).
Keenan, pour sa part, trippe sur la merch de Nomad et en profite pour s’équiper d’un chandail coloré. Les avant-bras en feu, on range nos affaires, on récupère des BIXI (électriques, bien sûr) à la station Pie-IX / Sherbrooke et on reprend la route.
On retourne vers le Mile-End pour finir la soirée au Iconoglace. On déambule sur les pistes cyclables jusqu’à notre destination sucrée, cheveux au vent.
UN PIÑA COLADA, SIVOUPLA!
Comme d’habitude, il y a une longue file devant le Icono, mais on n’attend pas trop (juste le temps de choisir ce qui nous ferait plaisir dans le menu) puisque les employé.e.s sont ultra-efficaces. Ça roule, là-dedans!
On succombe tous et toutes aux flotteurs aux saveurs tropicales, sauf Anto, qui se paye la traite avec un énorme twist.
La crème glacée fond vite : on doit se concentrer pour la terminer, puisqu’on croise et on jase avec plusieurs ami.e.s et connaissances là-bas. Comme nous, ces personnes invoquent la canicule comme prétexte pour déguster un twist-poire-mangue-choco-pamplemousse-pistache-menthe-coriandre.
DIRECTION DODO
Décidément, cette soirée improvisée nous a fait le plus grand bien. On se réarme de nos BIXI bleus et on rentre à la maison, en se promettant de s’écrire une fois rentrés (en tant que personnes ben sécuritaires).
Reconnaissante d’être si bien entourée, je m’endors à la seconde où ma tête touche l’oreiller.
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Pour profiter pleinement de vos soirées d’été improvisées grâce à BIXI, c’est par ici!