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Sarahmée, fière représentante de sa culture et de la condition féminine

Portrait d’une des ambassadrices de la campagne La diversité est la fibre du Canada, de Reitmans.

Par
Mélanie Loubert
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URBANIA et Reitmans s’unissent pour présenter quelques-unes des ambassadrices de la campagne La diversité est la fibre du Canada, qui veut promouvoir la diversité sous toutes ses formes en collaboration avec des femmes parmi les plus fortes de notre pays.

« Tant que je suis moi-même, ce que les gens pensent de moi, ce n’est pas très important. »

Sarahmée est une rappeuse québécoise originaire du Sénégal. L’autrice-compositrice-interprète est une fière représentante de sa culture et de la condition féminine. Cette année, elle est l’une des ambassadrices de la campagne La diversité est la fibre du Canada, de Reitmans, aux côtés de Natasha Kanapé Fontaine, d’Alexandra Diaz, de Mariana Mazza et d’autres femmes emblématiques canadiennes. Le but de cette campagne est de promouvoir la diversité sous toutes ses formes et de laisser les ambassadrices porter un message qui leur tient à cœur. On leur a donc demandé comment leurs choix vestimentaires peuvent communiquer des messages qui sont importants pour elles.

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Être femme dans un monde d’hommes

«On s’attend souvent à ce que les femmes en général soient plus sexualisées que les hommes, ou que leurs corps soient davantage mis en évidence»

Sarahmée a le rythme dans le sang. Ses chansons entraînantes nous bercent par leur flow envoûtant, et l’artiste a incontestablement pris sa place sur la scène hip-hop québécoise. Mais elle évolue dans un milieu qui est loin d’être le plus facile d’accès pour les femmes, et où même le succès n’est pas de tout repos. Car faire partie du milieu du rap en tant que femme n’est pas tâche facile. « Il y a beaucoup d’idées préconçues sur les rappeuses », affirme l’artiste, qui dénonce les stéréotypes et les attentes de la société envers les femmes. « On s’attend souvent à ce que les femmes en général soient plus sexualisées que les hommes, ou que leurs corps soient davantage mis en évidence », ajoute Sarahmée, qui croit que la femme reste toujours plus jugée par rapport à ce qu’elle porte : « Un gars peut arriver avec un T-shirt déchiré et des jeans sales : on va le trouver cool. »

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Il est vrai que lorsqu’on cherche à nommer les rappeuses qui dominent les palmarès actuels, on pense souvent à Cardi B et à Nicki Minaj, deux femmes dont la sexualité joue un rôle énorme dans la promotion de leur musique. Si Sarahmée affirme beaucoup aimer la musique de ces artistes, elle ne se reconnaît pas dans cette hypersexualisation américaine : « Ce n’est pas mon créneau. »

La condition de la femme en général est d’ailleurs une cause qui touche beaucoup la chanteuse. On peut le constater dans son vidéoclip Bun Dem, tourné au Sénégal, où elle célèbre la force des femmes et honore leur droit à disposer de leur corps et de leur avenir.

Pour se défaire des attentes et des stéréotypes envers les femmes, Sarahmée a trouvé la recette : rester aussi fidèle que possible à elle-même.

Une authenticité qui passe par le Sénégal

« Ce que je porte reflète mon humeur du jour, mes origines, qui je suis, la musique que je fais. » C’est en étant vraiment elle-même que Sarahmée a réussi à s’épanouir dans le monde de la musique, mais aussi en tant que femme. Et porter des vêtements qui lui ressemblent, c’est un moyen de faire passer ce message d’authenticité.

«La femme africaine est une femme fière, alors quand je sors de chez moi, je veux être fière de ce que je porte et être bien dans ce que je porte»

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Parce que Sarahmée est née au Sénégal et qu’elle y a encore énormément d’attaches, une grande part de ce qu’elle est découle de ses origines sénégalaises, qu’elle aime de plus en plus promouvoir par les vêtements qu’elle porte : « Je fais faire des vêtements au Sénégal qu’un ami tailleur m’envoie et j’essaie d’en porter dans les galas ou dans les événements importants où je sais que j’aurai beaucoup de visibilité, pour que les gens découvrent notre culture. » Elle aime parler notamment d’un tissu très utilisé en Afrique, le wax, un textile de coton ayant subi un cirage coloré de chaque côté pour créer des motifs esthétiques.

« La femme africaine est une femme fière, alors quand je sors de chez moi, je veux être fière de ce que je porte et être bien dans ce que je porte », explique l’artiste, qui a toujours été très inspirée par sa mère. « Ma mère est une personne qui a beaucoup de style. Elle a 73 ans, mais elle est vraiment classe. Tous mes amis sont marqués par ma mère. »

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Cela dit, Sarahmée ne s’habille pas toujours pour faire passer un message. Mais si l’occasion se présente de faire rayonner sa culture, elle ne la laisse pas passer. « À l’ADISQ, quand j’ai été nommée révélation de l’année, je me suis fait faire un boubou jaune en bazin : ça, c’était un statement. » Le boubou est un vêtement traditionnel en Afrique de l’Ouest. Au Québec, on est assez proche de la culture haïtienne, mais on connaît moins celle du Sénégal et de l’Afrique en général. Avoir une scène pour en faire la promotion est une fierté pour la rappeuse.

S’amuser en passant ses messages

« Je fais ce que j’aime, et je veux que les gens soient inspirés par moi. L’important, c’est d’être bien dans ce que tu portes, parce qu’après, ça paraît, les gens le sentent. » Pour Sarahmée, ce qui compte, c’est d’être elle-même, de s’amuser et de transmettre cette bonne énergie. Les valeurs, elle les porte en elle, et en étant authentique, et elle est persuadée que son message passera. Alors comme avec sa musique, elle se laisse aller dans les couleurs, l’audace et le style.

«L’important, c’est d’être bien dans ce que tu portes, parce qu’après, ça paraît, les gens le sentent.»

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« Je veux que ce soit coloré et je pense que je peux me le permettre, alors je veux m’amuser avec ça! », conclut-elle. « N’oublions pas que ce que je fais, c’est de la musique, alors je veux m’amuser, je veux que les gens aient du fun aussi, et c’est tout ce qui compte! Parce que sinon, tu peux avoir tout le succès et tout l’argent du monde, ça va être plate. »

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Découvrez le motif créé par Sarahmée dans le cadre de la campagne La diversité est la fibre du Canada. Chaque achat encouragera la Fondation canadienne des femmes. Vous pouvez aussi jeter un œil aux sublimes créations des autres ambassadrices. Tout ça par ici!

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