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Quelques faits surprenants sur la vulve, le clitoris et le poil pubien

Un extrait du magazine Sexplora : Vulve

Par
Julie Lemay
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Sur le site Internet de l’émission Sexplora, on retrouve un magazine pour chaque thématique. Retour sur le sujet «Vulve» qui était dans la première saison.

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5 raisons d’aimer le poil pubien

Nº01 – Il climatise les dessous: Non seulement le poil permet à l’air de mieux circuler, mais il permet à la transpiration de s’évaporer plus facilement. Plutôt hygiénique comme fonctions!

Nº02 – Il protège contre les irritations: Véritable petit coussinet naturel, il empêche les frottements directs sur la peau et protège des inflammations.

Nº03 – Il protège contre les infections: Ledit poil constitue une barrière naturelle contre les bactéries pouvant nuire aux organes génitaux.

Nº04 – Il permet à la peau de rester douce: À la racine des poils se trouvent des glandes sébacées, qui fabriquent un fluide hydratant naturel. La peau reste donc naturellement douce.

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Nº05 – Il ne coûte pas cher à entretenir: Oubliez les rendez-vous chez l’esthéticienne, les achats de crèmes, de rasoirs, de bandes dépilatoires et autres accessoires anti pilosités. Le poil pubien, c’est naturel et économique!

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Distance entre le clitoris et le vagin

Tous les mammifères femelles sont dotés d’un clitoris, que l’on observe généralement à l’entrée de leur organe reproducteur, ce qui leur permet d’être automatiquement stimulées lors de la pénétration.

Pourquoi l’être humain n’est pas constitué de la sorte? C’est une question d’évolution! En effet, la bipédie serait responsable de la distance créée entre le vagin et le clitoris. La structure du bassin s’est modifiée ainsi que la structure de la vulve, qui s’est davantage allongée, éloignant le clitoris de l’entrée vaginale.

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Le con: du sexe féminin à l’insulte

À l’origine, le terme «con» servait à qualifier le sexe des femmes. Il provient du latin cunnus, qui signifie «gaine, fourreau». C’est seulement au 19e siècle que le terme devint une insulte. Être con signifiait alors être «impuissant et passif» comme le sexe des femmes. Raisonnement misogyne et condamnable qui, pourtant, a traversé les époques.

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Georges Brassens dénonce cette situation dans sa chanson Le blason, véritable ode au sexe féminin:
«Mais le pire de tous et un petit vocable, de 3 lettres pas plus. Familier, coutumier, il est inexplicable, il est irrévocable. Honte à celui-là qui l’employa le premier. […] C’est injuste, madame, et c’est désobligeant que ce morceau de roi de votre anatomie porte le même nom qu’une foule de gens».

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Pour consulter le magazine complet, c’est par ICI!

Pour lire l’édito de Lili Boisvert sur la thématique de la vulve: «Un monde sans vulve»

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