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Paris 2024 : les Jeux sont faits!
Votre FOMO n’en peut déjà plus de toutes ces images mirifiques des Jeux dont tout le monde parle? Déso, on en rajoute une couche avec notre bilan ultime des moments les plus marquants (selon notre humble opinion).
Les athlètes
Quand même! On sait que la discipline du sportif de salon est dure sur le mental – on commande des wings ou de la pizza, chéri? – mais quelle claque ils nous ont donnée.
Puis, ces moments d’anthologie à faire fondre même le cœur le plus dur : le selfie entre les athlètes de la Corée du Nord et de la Corée du Sud, la leçon de ténacité donnée par l’équipe olympique des réfugiés et sa judoka Nigara Shaheen (qui s’entraîne au Canada), etc.
Des épisodes à nous faire crier : « Ben voyons donc », debout dans le salon, la bouche pleine de pizza (le choix de chéri). Parmi eux, Adele qui arrête son concert à Munich pour ne rien rater du 100 mètres féminin, Beacon, le chien de thérapie des gymnastes américaines, la prise de bec évitée grâce au DJ à la finale de volleyball de plage féminin opposant le Canada au Brésil, les 900 000 personnes venues acclamer des cyclistes pour la première fois dans leur rue.
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Et que serait cet article sans mentionner nos 317 fiertés canadiennes, parmi elles la sensationnelle Summer McIntosh aux 17 printemps et 4 médailles, l’or surprise des hommes au 4 x 100 mètres relais après 30 ans de disette, nos premiers titres en judo (Christa Deguchi), escrime et même en breaking (Phil Wizard), bref, des athlètes garantis de passer à l’histoire. On vous a vu pleurer, tomber, voler, glisser, lancer, hurler, nager ; mais on vous a surtout vu briller. Acceptez nos 236 kilos de mercis, les mêmes soulevés par l’haltérophile Maude Charron, pour ces Perséides que vous nous avez collectivement garrochées dans les yeux.
La diversité
Oh! qu’elle était belle à voir. Tant dans les rues, où l’on retrouvait des fans unis et joyeusement multiculturels que sur les terrasses, à vélo, dans le métro ou sur une péniche hilare, par un soir d’ouverture pluvieux.
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On la percevait dans nos oreilles par ces accents et cris qui résonnaient dans les stades, sur les pistes et au bord de la Seine (pis, est-ce qu’elle était propre finalement?). Tant de pays réunis en un seul et même endroit pour nous faire rêver.
Les femmes
On vous le rappelait ici : parité bien ordonnée commence par Paris 2024 ; les premiers Jeux olympiques avec autant de femmes que d’hommes en compétition. Y était temps!
Grâce à cette édition, on a pu redresser un peu l’histoire avec 5 250 femmes dans 32 disciplines à faire un doigt d’honneur au créateur des JO modernes Pierre de Coubertin et montrer que les compétitions au féminin sont toutes aussi grandioses. Entre l’hommage à 10 grandes personnalités féminines de l’histoire dans la cérémonie d’ouverture, les garderies et les installations pour faciliter l’allaitement, comme l’avait demandé la judoka française Clarisse Agbegnenou (une première) ; voir des marathoniennes clore ces Jeux nous a mis un mou dans le genou.
Le privilège était jusqu’alors réservé aux messieurs, or ce sont bien trois femmes qui sont montées sur l’ultime podium lors de la cérémonie de clôture. Une reconnaissance soulignée jusqu’au tracé de ce marathon hautement symbolique puisqu’il correspondait au parcours réalisé par des milliers de femmes parties de Paris vers Versailles en 1789 pour forcer Louis XVI à sortir de son château où il s’était terré.
Si la Marche des femmes représente aujourd’hui une étape importante de la Révolution française, ces JO 2024 marquent quant à eux une véritable révolution olympienne. Une révolution marquée jusque dans le logo de cette édition.
La revanche de Phryge
On. Est. Fan!
Si elle avait provoqué bien des railleries lors de son lancement, entre « on dirait un clitoris » et « ils auraient pu trouver autre chose qu’un bonnet phrygien comme mascotte », elle s’en est pris plein la gueule, la pauvre.
Loin de se laisser faire, on l’a vue patrouiller avec des policiers, accueillir les athlètes au sortir de l’avion, distribuer des câlins sur les Champs-Élysées, danser, tomber et donner des entrevues. Avec ses grands yeux de biche et ses deux pieds gauches, elle a réussi à mettre tous les sceptiques d’accords : la mascotte jadis si mal aimée est désormais plus cool que Youppi! dans ses belles années et il se vend des peluches à l’effigie Phryge comme des airfryers au Boxing Day.
Le duo Thomas et Tony
Qui? Tony Estanguet et Thomas Jolly, respectivement président du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024, puis metteur en scène des cérémonies d’ouverture et de fermeture. Le premier collectionne les médailles comme triple champion olympique en canoë slalom, tandis que le deuxième cumule les Molière sur sa table à café. Eh qu’on ne donnait pas cher de leur peau.
Des JO à Paris? Capitale du chaos? « Bonne chance! Perso, je me casse », ont dit bien des Parisiens qui ont dû se mordre les doigts, ces 14 derniers jours. Alertes aux attentats terroristes, résurgence de l’extrême droite, diable aux vaches au parlement ; disons que Paris n’avait pas vraiment le cœur à la fête.
Malgré tout, le duo s’est mis la barre encore plus haute que celle du perchiste Anthony Ammirati et, après avoir fait péter un drapeau français de fumée sur le Pont d’Austerlitz, les Français n’ont jamais été aussi heureux et même les baleines sont d’accord. Tant la cérémonie d’ouverture que de fermeture nous ont jeté par terre avec un spectacle qui nous déboussolait les sens. On s’est collectivement décroché la mâchoire à force de s’émerveiller à grands coups de « wow! » devant leur folie créative joyeusement bourrée de références historiques. Coup de cœur évident pour la flamme pas flamme, et, évidemment, NOTRE Céline, devenue immortelle.
Et on n’a pas terminé! Les sites de compétition, on en parle? Oui, on a eu mal au derrière de ne pas avoir pu le poser dans ce stade de volleyball de plage au pied de la tour Eiffel, ou encore sous les arches du Grand Palais, transformées en arènes dignes de décors de carte postale. Par leur audace, panache et folie, Tony et Thomas ont dépoussiéré tant la ville que la définition même des Jeux olympiques.
Franchement, chapeau (phrygien) messieurs!