.jpg)
ODébrief : vagins qui vibrent, choix déchirants et courbe rédemptrice
39 réflexions que j’ai eues en visionnant OD Chypre.
Encore une semaine intense dans les maisons chypriotes. Le Québec n’en revient pas que Béa n’ait pas aimé son french avec Max, on a enfin rencontré les nouvelles candidates et Mathis a quitté l’aventure, sous des torrents de larmes (et de bandanas) de ses boys.
De mon côté, je ne sais toujours pas ce que je pense de la cabane à bisous ni si j’aime ou si j’haïs les faux accents français de Julie-Pier et Anthony.
Ça part !
1— Je ne m’attendais pas à ce que l’épisode commence avec autant de mentions de papier de toilette. Je ris chaque fois que quelqu’un remercie « le papier hygiénique Cascade Fluff » un peu trop intensément. Je suis immature, je sais.
2— Julie-Pier et Arnaud discutent après l’activité mal de mer nautique. L’humoriste explique qu’elle veut jouer, sans toutefois être stratégique. Le restaurateur lui assure que, du côté des gars, cette attitude est très bien vue. Il ajoute : « Je ne comprends pas la corrélation entre jouer au jeu et être stratégique. Ça l’a (sic) aucun rapport. » Voilà qui me laisse perplexe, venant de celui qui s’est empressé de qualifier Naomi de stratégique à la première occasion. Oui, je vis dans le passé.
3— Je tiens à signaler qu’Arnaud est en short. Doit-on apprendre à interpréter ses choix vestimentaires comme on lit dans les feuilles de thé ?
4— Je trouve qu’Arnaud est plus doux et posé avec JP qu’il ne l’est avec les autres filles. Est-ce le gage d’un intérêt réel ? C’est assurément à suivre.
5— « Vagin qui vibre » et « clit qui pousse » sont désormais des expressions consacrées.
6— JP a offert son maillot à Arnaud en guise de relique. S’il vous plaît, faites qu’aucun gars ne se le mette sur la tête, sinon je meurs de honte.
7— Les filles hurlent : « Voulez-vous voir nos boules ? », du balcon de leur maison. Est-ce la version cochonne de la mythique scène entre Dany et Christina d’OD Portugal ? Dans tous les cas, j’adore !
8— Mon chum, qui ne regarde pas OD, vient s’asseoir à côté de moi pendant mon visionnement. Il trouve qu’Alexandra ressemble à une Caroline Néron jeune. Pas faux.
9— Anthony et Alexandra sont en voyage en Grèce. Mon chum considère que ç’a pas de bon sens qu’Antho accuse Alex d’être stressée alors que c’est lui qui brûle ses stops et conduit tout croche. Je suis quand même d’accord (et fière de son sens de la prudence au volant !).
10— Avant de partir faire autre chose, mon chum me lance une question cruciale : « C’est quoi, l’affaire avec la casquette d’Anthony ? ». À méditer.
11— Au retour de son activité, Arnaud challenge Max. Le pilote fait-il bien de continuer de défendre Béa ? Son intérêt envers elle est-il sincère ou désespéré ? L’étudiante le niaise-t-elle ? Max réplique alors : « Elle m’a jamais prouvé que j’pouvais pas lui faire confiance », ce à quoi Arnaud rétorque : « Ben, j’sais pas… ». Même si la trahison ne venait pas uniquement de Béa, celle-ci a malgré tout consenti à le mettre en danger. Arnaud précise sa pensée : « Je veux que tu te priorises ». Je suis obligée de l’admettre, Arnaud n’a pas tort là-dessus. La semaine dernière, j’avais également pris le bord du restaurateur, quand il faisait valoir que Béa n’aurait jamais trahi Max sans un ultimatum de Seb.
Attends deux secondes : assiste-t-on à la rédemption d’Arnaud ?
Dans une télé-réalité, une courbe rédemptrice est toujours positive parce qu’elle humanise un candidat en montrant sa capacité et sa volonté d’évoluer. Après une erreur, un conflit ou une trahison, le fait de se racheter relance l’intérêt narratif. Le public aime voir quelqu’un grandir, apprendre, se montrer vulnérable (pensons aux émotions d’Arnaud lors du départ de Mathis).
Aux yeux des plusieurs spectateur·rice·s, Arnaud est en train de passer du traître toxique et problématique qui ne voit pas l’intérêt de poser des questions aux filles au candidat émotif qui cherche à protéger les plus faibles. Cette progression crée une nouvelle tension émotionnelle et nourrit l’empathie. Personnellement, je vais tenter de rester vigilante face à lui.
Pour sa part, Seb a eu un parcours inverse, passant du joueur de hockey « pas comme les autres » au candidat manipulateur, qui « décervèle » les candidates.
12— Il était temps que les gars se réveillent et commencent à réaliser qu’Arnaud est stratégique, allant même jusqu’à affirmer que l’entrepreneur en restauration a « le même livre que Nao ». Ce que j’aime moins, toutefois, c’est que Naomi soit encore le baromètre de la stratégie et que ce mini soulèvement soit orchestré par Seb, qui ne donne lui-même pas sa place dans cette sphère. Aussi, pourquoi Max se place dans le camp de Seb pour tenter de fragiliser Arnaud ? Le restaurateur est pourtant de son côté…
13— Pour sa part, JP mentionne que quand elle est avec Arnaud, elle a « l’impression de passer un entretien d’embauche ». Ceci soutient mon point : Arnaud ne cruise pas vraiment les filles et ne s’intéresse pas réellement à elles. JP rapporte également que l’entrepreneur parle beaucoup. Ah oui ? Me voilà étonnée !
14— Du côté de la Grèce, Anthony et Alexandra reçoivent une carte leur imposant un choix déchirant : mettre en danger les anciens ou bien les nouveaux candidats. Alexandra préfère laisser Anthony trancher. Je trouve que cette année, les filles ont un peu trop tendance à laisser le contrôle des décisions aux hommes. On peut penser à Naomi qui a laissé le pouvoir à Arnaud à Amsterdam et Béa qui a cédé à l’ultimatum de Seb en Autriche.
15— On dirait qu’Anthony trippe pas mal plus sur les fruits grecs que sur Alex. En effet, le diffuseur de jeux vidéo semble avoir plus de chimie avec les melons d’eau et les pêches qu’avec l’étudiante en marketing.
16— Ah, my bad, les candidat·e·s s’avouent qu’ils se plaisent et conviennent de dormir dans la même chambre.
17— Trop cute, les petits câlins et caresses dans la chambre. J’aime beaucoup que le duo prenne son temps, je trouve ça charmant !
18— Dans la maison des gars, Cédrik déclare qu’il trouve que Marie-May manque d’enthousiasme. Les mecs abondent dans le même sens : ils la trouvent plate. Dommage, car moi, je la trouve intéressante.
PS Messieurs, vous savez que le rôle des femmes n’est pas d’être votre cheerleader en tout temps, n’est-ce pas ?
19— Anthony P. affirme qu’Arnaud « sème sa graine un peu partout ». Ça sera tout.
20— Anthony est de retour de Grèce et annonce aux anciens candidats qu’ils sont en danger par sa faute. J’ai beau y réfléchir, je ne comprends pas sa décision.
21— C’est l’heure du party réservé aux nouveaux et nouvelles. Pourquoi le thème « rétro » est-il incarné par des symboles écoliers Y2K ? Les années 90-2000 sont-elles désormais considérées rétro ? Ça y est, je me sens vieille.
22— J’adore Julie-Pier, je la trouve ultradivertissante.
23— Ce soir encore, Xavier s’excuse d’exister. Ce pauvre candidat a beaucoup de mal à prendre sa place et est excessivement stressé. Clara le souligne, d’ailleurs.
24— J’aimerais attirer votre attention sur cet échange :
Clara : « Tu es 100 % mon type, physiquement. »
Elijah : « Moi, personnellement, j’ai aucun type. »
Clara : « Moi non plus. »
25— Toto — le nouveau surnom donné par Catherine à Anthony P. — et Julie-Pier parlent de leurs grands-parents décédés peu de temps avant l’aventure. Soudainement, j’ai un flash : Mathis a laissé les cendres de sa mère sur le lit d’Arnaud. Je ne sais toujours pas comment je me sens par rapport à ça.
26— Julie-Pier avoue avoir de l’intérêt pour Antho, Arnaud et un peu pour Cédrik. Pour sa part, Alexandra considère que : « Si [JP] est intéressée par quelqu’un, [elle] ne devrait techniquement pas être intéressée par quelqu’un d’autre. »
Attends deux secondes : tu es à OD, babe !
N’est-ce pas le but, à Occupation Double, d’explorer des connexions avec plusieurs personnes ? Quoi qu’il en soit, Alexandra fait ici preuve de mononormativité.
La mononormativité désigne la construction culturelle et sociale selon laquelle la monogamie (le fait d’être engagé·e dans une relation exclusive) constitue la forme de relation amoureuse et sexuelle par défaut, la plus naturelle et idéale. Cette présomption, lorsque rigide, entraîne souvent une marginalisation des relations et pratiques non monogames consensuelles, tout en exerçant une pression sur les individus pour qu’ils se conforment à un modèle unique de relation.
À travers cette lorgnette, Alexandra nie la légitimité et la validité des crushs de Julie-Pier et des autres candidat·e·s qui ont plutôt envie de papillonner librement avant de se caser.
27— Est-ce que Toto vient de frencher Catherine à la fin du party ? On dirait que j’ai trouvé ça un peu étrange, voire légèrement insistant. Même Cath ne semble pas 100 % down…
28— OK, nommons l’éléphant dans la pièce : à date, cet épisode est un peu plate, non ? J’espère que le souper d’élimination sera aussi mouvementé que le laisse présager le preview.
29— Tour de table : les OG doivent nommer leurs tops. Oh yes, Béa nomme Seb et Max. Le joueur de hockey ne s’est toujours pas taillé une place au rang d’unique top de l’étudiante en sexologie.
30— Une semaine après avoir mis Marie-May de côté, Seb semble encore agacé que la prof de Pilates ait si facilement tourné la page. « J’aurais aimé que tu viennes vérifier si j’avais encore de l’intérêt envers toi », fait valoir le hockeyeur professionnel.
Attends deux secondes : eille, t’es pas gêné ?
Décidément, Seb semble contrôlé par son égo. Cette phrase lancée à Marie-May traduit son besoin de se sentir désiré, même après avoir mis fin à la relation, en plus de déplacer la responsabilité émotionnelle sur elle. Au lieu d’assumer la « rupture » avec Marie-May, Sébastien s’attend à ce qu’elle confirme qu’il compte encore pour elle, quitte à la rejeter à nouveau. Ce n’est pas un véritable désir de reconnexion, mais une quête de validation de son pouvoir sur elle. Et ça, c’est poche !
Seb voulait sans doute garder Marie-May sur le backburner (par égo ou par stratégie), mais elle ne mord pas. C’est tout à son honneur.
31— De son côté, Max dit explicitement que Seb a imposé un ultimatum à Béa. « J’ai trouvé ça mou de sa part », tranche-t-il. Go Max, je suis avec toi !
32— Seb, lui, reconnaît que par son attitude en voyage, il a « causé du stress émotionnel à Béa », et s’en excuse. Bon, c’est toujours ça de gagné, même si j’y crois plus ou moins. Je suis convaincue que dans sa tête, la fin justifie les moyens et qu’il n’est pas si repentant que ça.
33— Any, qui n’a pas la langue dans sa poche, confronte Seb afin de défendre Béa, et le regarde droit dans les yeux. J’adore ! D’ailleurs, je sens que les deux candidates se sont rapprochées depuis quelques jours et j’aime voir cette amitié se développer. J’ajouterais qu’Any semble plus sereine depuis le départ de Laurie et l’arrivée des nouvelles candidates. Ça fait du bien.
34— C’est maintenant au tour de Lauriane de s’opposer à Sébastien. J’adore ce moment très girl power, où les filles unissent leur force pour défendre l’une des leurs.
35— Par contre, Béa ne dit pas grand-chose. Se sent-elle intimidée par Seb ? A-t-elle peur de lui déplaire en énonçant le fond de sa pensée ? Est-elle seulement d’accord avec les points de vue des filles ? En tout cas, une chance que ses girls sont là pour caller la bullshit du joueur de hockey.
36— Anthony tente d’expliquer son choix d’avoir mis les anciens en danger en utilisant une allégorie de métro. Bro, plus tu parles, moins c’est clair, surtout que le métro de Montréal sort d’une grève.
37— Oh, ce sont les nouveaux et nouvelles qui doivent éliminer quelqu’un. Je n’ai sincèrement aucune idée de qui va partir. Cette saison, toutes les éliminations sont assez surprenantes, alors je ne sais pas à quoi m’attendre. J’espère juste que c’est pas la photo de Max qui sera glissée dans l’enveloppe.
38— Le couperet est tombé : c’est Marie-May qui devra plier bagage. Je suis déçue, car je l’aimais beaucoup, mais je trouve que la décision a du sens, puisqu’elle n’a pas de match. En tout cas, je suis contente que les nouveaux et nouvelles ne se soient pas donné la mission de trancher entre Sébastien et Maxime.
39— Coup de théâtre, les OG auront aussi une décision à prendre, mais on en saura plus lundi.
Je le réitère, ce n’était pas l’épisode le plus excitant de la saison, mais il faut dire que celui de la semaine passée a mis la barre assez haute.
J’ai hâte à lundi pour connaître la suite de la soirée d’élimination. D’ici là, à la semaine prochaine !
Identifiez-vous! (c’est gratuit)
Soyez le premier à commenter!