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Entre la fin et le Brésil

Sur la route de São Paulo, on ralentit le tempo.

Par
Hugo Meunier
Hugo Meunier
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Il y a de ces petits bonheurs simples de la vie.

– Péter du papier bulle

– Découvrir des chiffres identiques sur un cadran.

– Voir une étoile filante.

– Rouler sur un boulevard avec des lumières vertes synchronisées

– Reculer l’heure un soir où tu sors dans un bar.

Dans un voyage, ça peut prendre la forme d’un trajet en bus confortable ou la permission d’accéder à un logement aux aurores parce que personne n’a loué la veille.

C’est la félicité qu’on a vécu à Sucre, en Bolivie, après avoir pris un bus de nuit depuis le désert de sel d’Uyuni, là où on s’était laissés l’autre fois.

J’écris ces lignes à bord d’un bus brimbalant en route vers Rio de Janeiro, mais avant de raconter le présentiel, résumons les deux semaines précédentes.

Juste mentionner au passage que le voyage achève et que je ne m’ennuierai pas de certains comportements humains récurrents, qui sont en train de me rendre très agressif.

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Par exemple, la petite famille sur les sièges derrière moi qui écoute des vidéos sur le fucking haut-parleur (classique), pendant que la mère raconte sa vie à quelqu’un en FaceTime également sur haut-parleur (re-classique). Un membre de leur insupportable smala renifle SANS ARRÊT aux deux secondes depuis le départ.

En face, une autre famille a aussi pigé tard dans le sac à savoir-vivre, penchant avec empressement leur siège au maximum pour être certaine d’écraser les genoux des passagers arrière.

Ah, pis on a évidemment hérité des bancs voisins des chiottes, dont les effluves risquent de rappeler les toilettes chimiques du Rockfest de Montebello d’ici la fin du trajet.

Eh oui, je suis devenu un osti de chialeux.

Si j’étais un schtroumpf, je serais le schtroumpf grognon, après avoir été durant des années le schtroumpf GOURMAND (miam miam).

J’ai essayé d’écrire le mot « schtroumpf » sans googler, un échec schtroumpfement cuisant.

Vivement le retour bref.

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Déjà que j’en peux plus de trainer mon sac à dos. Si on retrouve le droit de faire des feux au Québec, c’est certain que je starte le mien avec.

Afin de combattre très fort l’envie de moucher de force l’intolérable renifleux assis derrière, laissez-moi vous ramener à Sucre (miam miam!) la magnifique, après une nuit blanche passée dans un bus de nuit (je ne dors jamais dans les transports, mais je pleure beaucoup après l’amour).

On nous avait dit du bien de Sucre, on n’a pas été déçus.

C’est tellement beau que si j’étais diabétique, j’aurais fait une crise d’hypoglycémie (je rode en septembre, en préparation d’un gala d’humoristes 100 % masculin au prochain ComediHa! Fest-Québec).

On a fait une sieste matinale dans notre chambre commune aménagée sur une mignonne mezzanine avant d’aller explorer la ville. En passant, je ne sais pas si j’en ai parlé avant, mais ce voyage ne se déroule pas exactement sous le signe de l’intimité conjugale. On partage souvent tous la même chambre à aire ouverte ou bien mon fils se couche plus tard que nous, ce qui réfrène drastiquement nos projets d’expansion familiale.

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On pourrait pas de toute façon, parce que Martine a l’âge d’être une grand-mère à Lachute. Moi, par contre, j’ai encore le temps en masse de me transformer en Al Pacino si je rencontre une fille beaucoup trop jeune que je vais taxer de mature pour justifier mon move de douchebag.

– Les enfants, voici Cola-lee-Jade. Rappelez-vous, l’âge c’est dans le cœur yoloooo!!! (Crack) outch mon dos barnak!

Mais même avec de l’intimité, c’est loin d’être sûr qu’on la convertirait en grand écart salace.

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Martine porte les mêmes « vêtements » depuis plus de cinq mois, en plus d’avoir une hygiène de voyage à géométrie variable.

Cette fille tue peut-être la planète en prenant l’avion aussi souvent que le groupe Metallica, mais rassurez-vous, elle se rachète avec l’eau.

À part Tom Hank dans Cast Away, peu de gens se font aussi rarement un shampoing.

En tout cas, pas de danger que je lui demande un jour de respecter mes limites en ne publiant pas des photos d’elle en train de surfer en bikini sur Instagram.

Tout est joli à Sucre. L’architecture, la Plaza 25 de Mayo, le monastère Santa Clara, les rues piétonnes en pierre, le café Mirador perché en haut d’un clocher d’église, son marché municipal, les étals de bouffe de rue, le parc Bolivar grouillant d’enfants dans des modules figés dans le temps, rappelant le parc Belmont.

Mais au-delà de ses apparats, la ville avait autre chose de plus grandiose à offrir : la chaleur.

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Après des semaines à nous sentir comme l’homme d’Encino avant sa décongélation (il est temps que ça finisse, oui), on pouvait enfin porter des bermudas sans passer pour des touristes nordiques complètement siphonnés du bocal.

Un beau 25 degré au soleil, réconfortant comme une cacane de Alpha-ghetti (avec une tranche de pain blanc/margarine) en 1994 (je sais, t’étais pas né, m’en fiche).

Nos cinq jours à Sucre nous ont permis de retrouver l’usage de nos membres hypothermiques et de profiter de ce qui ressemblait enfin à de vraies vacances. Oui oui, comme les vôtres en Gaspésie, au parc régional du Poisson blanc ou au Portugal en retard.

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Dans le tumultueux roller coaster du voyage au long court – où l’on tente de cocher un maximum de patentes en quelques mois – se poser et ne rien faire est un luxe qu’on s’est peu permis.

Pas assez, en tout cas. Même si j’avais jamais entendu les mots « Salar d’Uyuni », « Isla Taquile » ou « glacier Perito Moreno » de ma vie avant de mettre les pieds en Amérique du sud, une fois sur place, j’étais prêt à vendre un des reins de ma fille adorée, endurer des hordes de touristes désagréables et enfiler des bus de nuit pour aller voir ça.

C’est nono de même, voyager.

Voyager sur le neutre

Mais là, à Sucre, ça nous a fessés en plein visage.

On est un peu tannés.

Si j’étais ma mère en 1989, un peu chaudaille sur la Twist Shandy en vacances au Manoir du Lac Delage au plus fort de sa période « Simply Red », j’aurais dit : Ah ben j’ai mon voyage du voyage!

En somme, plus personne n’a envie de courir.

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Pour le dernier droit de ce voyage, nous nous accordons le droit de ne rien faire. J’ai jeté mon chapeau de monsieur curieux à la poubelle (sauf pour certaines choses hihihi) pour enfiler celui du retour du flâneur (après un long détourrrr).

Après avoir monté le Machu Picchu à pied, j’aspire maintenant à devenir un spécialiste mondial de la sieste comme Laferrière dans L’art presque perdu de ne rien faire.

Si bien que pendant que les enfants profitaient d’un meilleur wifi que la moyenne (on a perdu pas mal d’altitude), moi, j’allais m’échouer dans des cafés de la ville pour lire ou écrire un futur best-seller (l’histoire d’un humoriste has been qui décroche un rôle d’animateur dans une émission de rénovation à Canal Vie ou d’une comédienne prolifique qui déclare en entrevue sur son lit d’hôpital deux jours après son accouchement qu’être maman sera le plus grand rôle de sa vie. À suivre).

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J’ai même traîné deux soirs de suite avec ma blonde dans un bar proche de l’appartement, où – en plus de délicieux mojitos – on pouvait fumer en dedans. Si Radio-Canada a le droit de faire disparaître mon documentaire sur la boisson du jour au lendemain sans raison, j’ai le droit de faire la même chose avec ma sobriété.

On a intentionnellement laissé la porte de logement déverrouillée dans l’espoir que les enfants se fassent kidnapper par des racailles boliviennes; en vain.

On aurait sinon laissé passer une couple de jours avant d’allonger la rançon.

C’est qu’il use à la longue, le bonheur familial 24/7.

Une des choses qu’on m’a écrit une couple de fois récemment (ex-aequo avec « wow, tu ressembles à Ryan Gosling dans Barbie! »), c’est « shit, je rentre de vacances avec mes enfants et je sais pas comment tu fais ».

Sans farce, là.

Avec des enfants de quinze et onze ans, notre quotidien ne ressemble pas toujours aux retrouvailles au ralenti de Frodon avec ses amis dans le lit king des elfes à la fin du Retour du roi (niché).

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À défaut de sociabiliser avec des amis de leur âge, les mioches se picossent sans arrêt pour des niaiseries.

Surtout mon fils, vraiment un gossant de niveau olympique, qui juge insupportables tous les comportements de sa sœur.

Simone qui danse, Simone qui a peur des chiens, Simone qui passe un commentaire, Simone qui respire.

Au-dessus de la mêlée, il y a Martine, moi et nos mèches de plus en plus courtes.

D’où mes fantasmes meurtriers envers la chose qui renifle non stop depuis maintenant deux heures sur le siège arrière.

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« MOUCHE-TOI TABARNAK!!! » serait un cri du cœur aussi satisfaisant que la première bière d’Éric Lapointe après une rechute.

Gastro et attaques de chien pour le dessert

Après Sucre, on a conclu la Bolivie à Cochabamba, une grosse ville sans grand intérêt (hormis un nom plaisant à prononcer), avant de nous diriger vers le Brésil.

On a prolongé nos vacances dans le voyage en profitant d’un logement vraiment magnifique, trouvé pour une bouchée de pain.

Le hasard a toutefois décidé que ledit « logement vraiment magnifique » servirait aussi à surmonter une violente gastro familiale.

C’est Simone qui avait parti le bal à La Paz, suivie de Victor, puis de Martine et moi.

J’ai pour ma part passé une journée recroquevillée en position fœtale dans mon grand lit, où je profitais pour la dernière fois d’une vue imprenable sur la cordillère des Andes entre mes allers-retours à la salle de bain.

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À l’instar des autres membres du clan, j’ai survécu (mais je ne serai plus jamais le même).

On a pris ce qui nous restait en banque d’énergie pour visiter la place du 14 septembre, le Cristo de la Concordia (une estifi de grosse statue de Jésus, plus grosse même que celle de Rio de Janeiro) et faire une balade dans la jungle en périphérie de la ville.

Bon, la jungle, c’est vite dit.

On n’a pas vu de piranhas, de déforestation massive ou de boa constrictor. On suivait plutôt une route serpentine rocailleuse qui menait au sommet d’une colline.

Si aucune tarentule ne s’est aventurée sur nos mollets durant notre randonnée, on peut quand même au moins se faire tatouer les mots « attaqués par des chiens » sur l’épiderme de notre CV de voyageur.

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Pas moi, mais Victor et Martine qui se sont fait pourchasser (à deux reprises et à quelques minutes d’intervalle) par des meutes de chiens aussi agressifs qu’errants* en redescendant de la montagne.

*Les chiens errants en Amérique du Sud sont aussi nombreux que des extraits de concerts shaky et mal cadrés au FEQ, la semaine dernière.

– Montres-y pas que t’as peur! Ils sentent la peur, montres-y pas que t’as peur!

– Mais j’ai peur, crisse.

Les deux chiens jappaient après eux autres avec les crocs sortis pendant que j’essayais de dédramatiser la situation, tout en protégeant la pauvre Simone terrifiée à l’idée de mourir déchiquetée par une meute de chiens errants avant même d’avoir vu Billie Eilish en spectacle.

Victor avait pour sa part ramassé une roche et se préparait à faire une gaffe.

– Non, esti! Vic, fais pas ça! Tu vas le rater pis le chien va se venger comme Liam Neeson dans Taken!

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Finalement, un samaritain est sorti de nulle part pour calmer les chiens à gros coups de « shhhht ».

Tant mieux, mais j’étais à ça de donner un bon coup de bâton de marche sur la route cahoteuse en beuglant « You shall not pass! » avec ma voix de Gandalf.

De Cochabamba à Sampa

Passer de la Bolivie au Brésil, c’est un peu comme passer d’un magnétoscope Beta à un Blue Ray en quelques heures.

J’appréhendais négativement São Paulo, mégapole de douze millions d’habitants – plus grosse cité d’Amérique du Sud – que la plupart des gens nous conseillaient de visiter en coup de vent.

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La plupart des gens, sauf notre ami agent de bord Martin qui y fait régulièrement escale depuis l’invention d’un vol direct Montréal-São Paulo.

« Le quartier Batman’s Alley est très cool, dans le quartier Vila Madalena (sorte de Mile End de São Paulo). Il y a de grandes diasporas japonaise et italienne et le quartier japonais (métro Liberdade) se transforme en grosse foire le dimanche. Et gâtez-vous dans les caipirinhas à la lime, c’est quasiment meilleur qu’un pisco sour. En passant, tout le monde ici parle juste du show des Foo Fighters à l’auditorium de Verdun et ça me rappelle que j’ai vu Pearl Jam à Verdun pis pas toi. »

Un salaud de la pire espèce, je vous dis.

C’est vrai que ça devait être fou raide, les Foo Fighters à Verdun. Mine de rien, je rate beaucoup de gros shows depuis un moment. Votre météo apocalyptique fait pic pic, mais vous êtes grayés en événements artistiques, pas de doute.

Guns N’Roses, The Smile, Weezer, Fantasia, le cirque Guy Lafleur, Oppenheimer.

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Oui oui, ils ont des cinémas au Brésil, mais aucun ne diffuse Sound of Freedom.

YO LE BRÉSIL, LE TRAFIC D’ENFANTS, VOUS VOUS EN CRISSEZ?!?

On n’aurait rien compris de toute façon, c’est aussi un gros choc de switcher de l’espagnol (où on est devenu franchement pas pire) au portugais.

Ça se ressemble… moyen. Le small talk d’usage est à réapprendre complètement.

Dans notre premier resto, une sorte de luncheonette qui semble la norme, ici, les conversations ambiantes ressemblaient à du Chinois. J’ai eu moins eu la présence d’esprit d’enregistrer une partie de celle de la table voisine pour la traduire avec Google.

Você sabia, Milan Kundera está morto!

Vamos, ninguém acreditou que ele ainda estava vivo…

Le coût de la vie a aussi créé une petite commotion à notre arrivée.

On était pas mal plus riches avec nos bolivianos que nos real brésiliens, mettons. À trois semaines du retour, notre budget déjà fragile est presque à sec. On essaye de se limiter à un resto par jour et pas trop d’activités. Un mode de vie en phase avec notre nouvel objectif de ne pas crisser grand-chose.

São Paulo sinon, c’est intense. Immense, cacophonique, moderne, trash. C’est difficile à décrire. J’ai rarement vu autant de sans-abris (pas des familles comme en Bolivie, mais des cas sociaux de santé mentale/toxicomanie) éparpillés dans des campements de fortune aux quatre coins d’une ville. Sérieux, ça saisit.

C’était en tout cas un turn off pour Martine, qui a grandi dans sa tour d’ivoire sur la Rive-Sud de Montréal.

-Si tous ces gens travaillaient, on règlerait la pénurie de main-d’œuvre d’un coup!

Franchement. Vous dire à quel point ce type de préjugés me déçoit.

Le contraste est violent entre cette réalité et les gratte-ciels ultramodernes, les boutiques haut de gamme et les fashionistas qui font claquer leurs talons sur les trottoirs de la ville.

Bien aimé le MASP (Musée d’art de São Paulo) sur l’avenue Paulista, un endroit gigantesque (4 étages) où se côtoient autant les artistes modernes que Gauguin, Botticelli et même Raphaël.

Bonne idée d’inscrire seulement le nom des peintres à l’arrière des œuvres, pour permettre aux visiteurs d’apprécier la création avant la réputation.

Le musée donne aussi un porte-voix au militantisme. Comme cette affiche des Guerrilla Girls sur laquelle on peut lire « Moins de 5 % des artistes de la section d’art moderne sont des femmes, mais 85% des nues sont féminines ».

Le dimanche, l’avenue Paulista devient piétonne toute la journée, hébergeant sur plusieurs kilomètres des artistes de la rue et des étals de nourriture. Faut voir les attroupements qui se forment autour de ces bands hommage à Red Hot Chili Peppers, funambules, hypnotiseurs, DJ et autres, au point de faire oublier qu’on est dans la rue.

Grâce à un alignement des étoiles incroyable, on a passé la journée avec des amis du Québec à São Paulo au même moment. Yaëlle, Lohan et Vitor visitaient les parents de ce dernier et ont accepté de nous servir de guide.

Nos premiers Québécois depuis mon père en mai, ce qui nous a permis de parler de poutine et de Cowboys Fringants (même pas).

Au fait, même à 8198 kilomètres de distance, j’ai la toune Sur mon épaule dans la tête depuis trois jours, c’est vous dire à quel point Julie Snyder a eu un succès viral avec sa vidéo filmée tout croche.

On a quitté São Paulo avec le regret de lui avoir tourné les coins ronds. Faudra revenir. Pour vrai, il y a un vibe unique, sorte de croisement bizarre entre l’Amérique latine et le Japon.

Et pas juste parce qu’on comprenait rien et qu’on s’entassait à quatre dans un minuscule appartement assez cher.

Bref, on se reverra, Sampa.

Et Paraty et Patata

Autre changement de décor (Brésil, pays de contraste! Oui, je me calme), cette fois à Paraty, sur la route de Rio.

Passer d’une ville de douze millions d’habitants à un village de pêcheurs de 40 000, c’est comme si Imagine Dragons jouait sur Les Plaines avant d’aller se produire au Festival du cochon de Sainte-Perpétue (j’ai presque fini, courage).

Ce qui ne veut pas dire que ce n’est pas magique. Au contraire.

Situé au bord de la mer, le village se perd dans la végétation luxuriante de la costa verde. Le quartier historique est hautement instagrammable, avec ses ruelles en pierres inondées selon les marées. On y mange bien, mais la crème est ces vendeurs ambulants qui promènent leurs brouettes de desserts à travers la ville. Un délice.

Seul bémol : un chantier de construction digne du nouveau Pont Champlain directement en face de la maison, faisant en sorte que des pépines remplace le cadran à chaque matin.

« Il y a des travaux de plomberie », prévenait sobrement la dame dans l’annonce, redéfinissant au passage le mot « euphémisme », lorsque les murs de la maison vibraient littéralement au son desdits travaux.

Preuve photo de type « personne en camisole qui pointe dans le JDM » :

Et nous voilà donc dans le bus, excités et tristes à l’idée de nous rendre à notre ultime destination : Rio.

Martine a déjà commencé à pleurer à intervalles réguliers. Moi, je souhaite juste une mort lente à la personne qui renifle derrière. L’odeur de la toilette commence à se répandre aussi.

Ne reste que quatre jours à la portion « en famille » de notre périple. On finit ça sous le signe de l’amitié, comme dans un banquet de fin d’album d’Astérix.

Simone et Victor jubilent, puisque leurs amies Françoise et Clara seront là, ce qui les libérera de leur emprise mutuelle (et de nous) pour la fin.

J’ai hâte de retrouver Rosalie, d’abord pour lui demander pourquoi les gens courent sans arrêt maintenant dans les vidéos d’URBANIA.

Avec son air bête habituel, elle va me répondre que je suis devenu trop vieux pour URBANIA.

– Allo magazine Le Bel Âge, engagez-vous? J’écris vite et j’ai DU PEP! Je peux même courir dans des vidéos (mais pas super vite).

J’espère sinon aller voir le film dont tout le monde parle avec Dominic, c’est-à-dire Megalodon 2. Enfin, Marie-Claude et son toc de ménage seront aussi de la partie pour s’assurer que la vaisselle soit faite à mesure qu’on mange dedans. Du plaisir en perspective.

Mais pour l’heure, j’arrive à Copacabana et la toune des Cowboys se fait aussitôt plaquer dans les casiers par le classique de Barry Manilow. Ça promet.

At the Copa… they fell in love.

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