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Mehdi Bousaidan, humoriste

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Mehdi Bousaidan est l’un des 5 prochains. Prochain quoi? Dur à dire. Prochain jeune humoriste à sortir son one-man-show? Prochain grand comédien jeunesse? Prochain artiste québécois à s’essayer en France? Prochain comique à rayonner dans toute la francophonie? C’est pas clair, toutes ces réponses sont un peu possibles.

Parce qu’on aime sa plume et ses idées, on lui a demandé de collaborer avec nous le temps d’un article “Complète la phrase…” Parce que sous ses casquettes à l’effigie du logo de la Ville de Montréal se cachent une tête bien informée, un esprit super aiguisé et une calvitie difficile à contrôler. (C’est pas vrai.)

Incursion dans le cerveau en ébullition de Mehdi Bousaidan.

Quand j’étais ado… je voulais beaucoup voyager, mais j’étais aussi pauvre qu’un déneigeur à Dubaï. J’ai donc décidé de vivre comme un voyageur, mais dans ma propre ville. Je vivais en sac à dos à Montréal et je me déplaçais qu’en vélo. Je ne revenais chez moi que pour prendre ma douche et manger une poignée d’amande en table d’hôte, c’est à dire avec un grand verre d’eau. Ça m’a permis d’apprendre à me débrouiller en milieu urbain et surtout à vivre avec peu de moyens. J’ai beaucoup aimé cette période de ma vie, car c’est souvent quand on connaît le manque que l’on apprécie réellement ce qu’on a. Si je pouvais, je reviendrais dans le temps pour revivre cette époque. Y’en a qui iraient sauver John F Kennedy ou tuer Hitler, moi non, amandes et vélo.

Je préfère écrire en mots clés plutôt qu’en prose.

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Les réseaux sociaux…c’est un peu comme l’énergie nucléaire. Une belle invention lorsque c’est bien utilisé et une arme redoutable quand elle tombe entre de mauvaises mains.

Faire des shows… c’est ce qui me rend le plus heureux. Je suis vraiment chanceux d’avoir trouvé ce qui me faisait le plus plaisir dans la vie et je suis encore plus privilégié de le faire comme métier. Il n’y a aucun feeling qui peut égaler celui de monter sur scène et de se donner en prestation. C’est toujours un peu stressant, mais c’est un bon stress. C’est comme sauter en parachute en sachant que tu vas atterrir dans une piscine pleine de Bailey’s. C’est stressant, mais tu sais que ça va être le fun.

Ma vie privée…ne vous regarde pas ! (À moins que vous me suiviez sur instagram et Snapchat )

Quand je suis en vacances, je dors.

L’écriture…ç’a toujours été un beau défi pour moi. Je ne suis pas très mots et très papier. J’écris surtout dans ma tête. J’ai de la difficulté à mettre sur papier mes idées. Ça me prend beaucoup d’efforts et de concentration pour m’asseoir et écrire pendant une longue période de temps. Par contre, j’ai un bloc note avec un million d’idées sur mon iPhone. Je préfère écrire en mots clés plutôt qu’en prose.

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La diversité culturelle à la télévision…est loin d’être suffisante. Je trouve que la télé québécoise est encore pauvre en diversité culturelle et non représentative de sa population. Les communautés ethniques ne regardent pas beaucoup les télés-séries québécoises, car ils y sont mal ou peu représentés.

Célébrer Montréal parce que…c’est la plus nice ville du monde tout simplement. J’ai voyagé partout et je ne me suis jamais senti aussi bien qu’ici. C’est faux de dire que tous les chemins mènent à Rome. Pour moi, tous les chemins mènent à Berri UQAM.

Les communautés ethniques ne regardent pas beaucoup les télés-séries québécoises, car ils y sont mal ou peu représentés.

Rêver…c’est un luxe. Avec mon horaire de fou, je n’ai plus trop le temps pour bien dormir et rêver comme avant. Quand je suis en vacances, je dors. Pas besoin d’aller à Bora Bora sur une plage ou dans une jungle au Vietnam pour avoir l’impression d’être en vacances. Un grand lit, beaucoup d’oreillers avec un bon film classé 1 étoile sur 5 sur Netflix, ça c’est des vacances.

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Quand le weed va être légal…le line-up du Shwartz va être deux fois plus long.

On sait que je suis Algérien quand…t’es toujours à moins d’un bras de distance d’un drapeau algérien. Et dès que t’entends 1 2 3 tu cries « viva l’Algérie »

Que ce soit à la télévision ou sur scène, Mehdi Bousaidan est déjà en train de laisser sa marque. À peine sorti de l’École nationale de l’humour (la même cohorte que Kate Levac), il vient d’obtenir sa première nomination au Gala Artis en plus d’être de la prochaine mouture de l’émission Les 5 prochains. Comme début de carrière, on a vu pire. Sur les ondes de Vrak.tv ou sur une scène quelque part entre le Québec, la France ou l’Algérie, l’étoile de Mehdi brille de plus en plus. Humoriste de scène, comédien-jeunesse à la télé et maintenant acteur au cinéma (De Père en Flic 2), il ne lui reste plus qu’à animer un show de cuisine pour pouvoir dire qu’il fait parti des meubles!

Lancez-lui pas le défi, il va le relever avec brio. Comme toujours.

Pour continuer la lecture : «Complète la phrase avec Mitsou».

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