5 nouveautés à regarder sur Netflix, Crave et cie. pendant le mois de mars

Le mois de mars, c’est le plus pernicieux de l’hiver.

Chaque année, on ne peut s’empêcher de voir la lumière au bout du tunnel lorsqu’il se pointe le bout du nez. Après tout, il ne reste que trois semaines à l’hiver, right? On se fait prendre à tous les coups et on finit invariablement par déverser notre rage et notre désespoir sur les réseaux sociaux parce qu’on doit encore pelleter notre voiture ensevelie le 9 avril.

Vous allez avoir de l’aide pour garder le cap, ce mois-ci. Les plateformes de streaming ont énormément de nouveautés à offrir pour nous garder devant la télé, le temps que l’hiver et la COVID-19 perdent du terrain. Voici 5 nouveautés qui ont capté mon attention.

Encore une fois ce mois-ci, je triche un peu. Il y a une raison à ça: la version originale de Framing Britney Spears arrive sur Crave le 26 février (c’est aujourd’hui ça), mais la version française arrive le 25 mars. La plupart d’entre vous vont le regarder en mars, dont techniquement c’est pas triché, bon!

Certain.e.s d’entre vous ont déjà lu mon article dédié à Framing Britney Spears, mais pour celles et ceux qui veulent la version courte: c’est un documentaire sur le combat de Britney contre la tutelle légale de son père, mais aussi au sujet de l’évolution de notre obsession culturelle à propos de la chanteuse. On aime ça parler de Britney. Vraiment beaucoup.

L’enfant rebelle de la filmographie de Guy Ritchie. Lorsqu’on pense au réalisateur britannique, ce sont les films Snatch et Lock, Stock & Two Smoking Barrels qui viennent en tête… mais ni l’un ni l’autre n’est son meilleur film de gangsters? L’original et audacieux RockNRolla n’a rien cassé au box-office à l’époque parce que les gens n’étaient tout simplement pas prêts.

Bien que je sois devenu partiellement allergique aux films de gangsters sympathiques au fil du temps, je garde toujours une place dans mon coeur pour cette bande d’amis qui vivent un tas de choses n’ayant aucun lien avec leur criminalité, comme le coming out d’un de leurs membres, les problèmes de famille d’un mécréant connu et une fascination obsessionnelle commune pour une oeuvre d’art. RockNRolla a beaucoup plus à offrir que de la violence et des blagues de cadavre.

En plus, la distribution est absolument spectaculaire: Gerard Butler, Idris Elba, Thandie Newton, Tom Hardy, Toby Kebbell, Ludacris et plus encore. Il y en a pour tout le monde.

La trilogie du Parrain est l’une de ces oeuvres dont le visionnement est souvent perçu comme un devoir civique. Un peu comme Citizen Kane ou la série The Wire. On se sent comme obligés de l’écouter. S’il vous fallait la quasi-gratuité et une pandémie mondiale pour vous y mettre, j’ai le plaisir de vous dire que l’heure est venue.

Vous allez voir, c’est ni difficile ni ennuyeux. The Godfather, c’est le patient zéro des films de gangsters et surtout de l’antihéros moderne, l’homme qui défie le système froid et inhumain de la société d’après-guerre. Un criminel qui assume les bons et les mauvais côtés de sa job sans tourner le dos à son humanité. Vous allez vous y reconnaître assez vite et après la première heure, vous déciderez probablement de vous claquer les trois films d’une traite.

Techniquement, le film Justice League est sorti le 13 novembre 2017. Sauf que… le réalisateur attitré au projet, Zack Snyder (Man of Steel et Batman v. Superman), s’est retiré au beau milieu de la production en raison du décès de sa fille. Joss Whedon est arrivé en renfort avec une moitié de film déjà faite avec la consigne de rendre le tout plus léger. D’ajouter des jokes et de la fantaisie.

Bien sûr, le produit final fut une espèce de vomi multicolore sans queue, ni tête que tout le monde a détesté. Les fans ont alors commencé à demander la version du film imaginée par Snyder. La campagne #ReleaseTheSnyderCut est devenue tellement populaire que Warner Brothers a décidé de céder et d’offrir l’autre version du film en streaming. Ne vous attendez pas à un miracle. Ce sera probablement beaucoup plus long, beaucoup plus sombre et avec des scènes de combat qui s’étirent pendant plusieurs minutes pour couvrir la minceur du script. On peut pas faire de l’or avec de la bouette.

La suite que personne n’avait de demandée, mais que tout le monde a accueillie avec un sourire nostalgique aux lèvres. Près de 30 ans après le dernier épisode des aventures de Bill & Ted, Alex Winter et la star hollywoodienne Keanu Reeves sont de retour dans le rôle des deux simplets préférés d’une génération.

Le plaisir tout aussi nostalgique que notre sourire et les blagues de style tarte-à-la-crème sont au rendez-vous. Le script fait également preuve d’une belle touche de maturité. Bill et Ted sont devenus pères de jeunes adolescentes et jonglent avec les niaiseries et les responsabilités avec brio. C’est juste très drôle et parfois même inconfortable de voir Keanu Reeves jouer avec beaucoup trop d’intensité pour le rôle.