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5 nouveautés à regarder en streaming pendant le mois de juillet

Un mois léger en nouveau stock, mais lourd en classiques.

Par
Benoît Lelièvre
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Le mois de juillet frappe déjà à notre porte. On a pas fini de suer la première canicule de l’année que la prochaine se pointe à l’horizon avec cette face-là:

C’est correct, il vous reste probablement un bon nombre de nouveautés du mois de juin pour vous donner une excuse pour chiller à l’air conditionné. En tout cas, j’espère pour vous. Le mois de juillet s’annonce beaucoup plus mince en nouveautés intéressantes, mais je vous ai quand même trouvé cinq pépites qui vous permettront de passer quelques soirées pépères sur le divan.

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The Great Gatsby (Netflix – 1er juillet)

L’histoire d’un amour de jeunesse et d’un mystérieux voisin millionnaire qui organise les meilleurs partys en ville. The Great Gatsby est (à mon avis) une des meilleures histoires jamais écrites pour expliquer l’illusion du rêve américain. Comme quoi tu peux être beau, riche et influent, mais tu peux jamais racheter le temps passé loin des gens qui t’aiment.

Bon, c’est pas ce que les gens en ont retenu en général. On trouve quand même Gatsby plus cool que Tom Buchanan depuis 1925, mais c’pas grave. Ça en fait le Fight Club de sa génération, je suppose. Réalisé par l’homme derrière Roméo + Juliette et Moulin Rouge Baz Lurhman, The Great Gatsby est coloré, excessif, hyperactif, mais réussi admirablement bien à rendre le propos du roman.

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Zodiac (Netflix – 1er juillet)

Le Zodiac, c’est un peu le Jack L’Éventreur des temps modernes. C’est LE tueur en série baveux et arrogant que la police n’a jamais pu coincer. Le Zodiac de David Fincher, c’est un peu l’antithèse du thriller de tueur en séries. Plus l’enquête avance, moins elle fait de sens. Les personnages sont constamment en proie à un tueur invisible et cette vulnérabilité infiltre toutes les facettes de leur vie. C’est tellement fort qu’en finissant le film, on la ressent un peu aussi.

La scène des meurtres du lac Berryessa me hante encore, plus de dix ans après la sortie du film. C’est filmé en plein jour, il n’y a aucune musique ni trucs cheap pour vous faire peur. C’est aussi près que possible de ce qui est arrivé dans la vraie vie. Un des meilleurs films de David Fincher, mais un des plus inconfortables à regarder. Considérez-vous comme prévenus.

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The Devil’s Rejects (Amazon Prime Video – 1er juillet)

Un autre film pour ceux qui ont le coeur bien accroché. Ce néo-western signé Rob Zombie est la suite directe de son premier film House of 1000 Corpses, mais il a stylistiquement très peu à voir avec son prédécesseur. Dans The Devil’s Rejects, la famille maudite est en cavale après les événements de House of 1000 Corpses, terrorisant, torturant et assassinant un nombre obscène de victimes innocentes sur leur passage.

Film nihiliste dans son essence, le message de The Devil’s Rejects est simple: il y aura toujours quelqu’un qui vous veut du mal et vous aurez éventuellement à les confronter. Beaucoup de réalisateurs se sont essayés à « représenter le mal dans son essence la plus pure » au grand écran, mais peu l’ont fait de manière aussi convaincante et cohésive que Monsieur Zombie.

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Vivarium (Crave – 10 juillet)

Quelque chose d’un peu plus récent. Vivarium est un film indépendant mettant en vedette le névrosé par excellence d’Hollywood Jesse Eisenberg et la talentueuse Imogen POOOOOOOTSSS dans le rôle d’un petit couple qui déménage dans une banlieue où toutes les maisons et tout le monde sont pareil. Ils vivent la même vie, ils veulent les mêmes choses et sont remplis du même vide existentiel dévorant.

Vous me direz que le message passe aussi subtilement qu’un ananas entier à travers la gorge et vous avez probablement raison. Ça n’empêche pas Vivarium d’être un très bon film qui s’amuse aux dépens du mode de vie qui a été la norme pendant plus d’un siècle et qui nous remet dans la face que c’est à nous de briser le cercle vicieux de la classe moyenne.

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Motherless Brooklyn (Crave – 25 juillet)

Basé sur le roman du même nom de Jonathan Lethem, Motherless Brooklyn a été enterré au box-office l’automne dernier sous, entre autres, Harriet et Terminator: Dark Fate. Ne laissez pas le manque de succès ou les critiques polarisantes vous faire peur. Cette histoire de détective privé souffrant du syndrome de la Tourette vaut la peine d’être découverte et bien que je ne l’aie pas encore vu, l’interprétation et la réalisation inspirée d’Edward Norton semblent rendre justice à l’oeuvre originale.

Motherless Brooklyn est LA nouveauté que j’attends avec impatience au mois de juillet.