Vox pop : Que faut-il absolument connaître de la culture québécoise?
Vox pop : Que faut-il absolument connaître de la culture québécoise?
Vous venez de débarquer au Québec et vous vous sentez comme un extraterrestre en entendant parler de tuques, de bûches et de Cowboys Fringants? Rassurez-vous, Léna, une Française fraîchement installée à Montréal, est dans la même situation. Dans un vox pop signé URBANIA, elle part en quête de repères culturels auprès des Montréalais. Voici le résumé de ce qui pourrait bien être votre nouvelle bible culturelle.
Les incontournables de la musique québécoise
Dès qu’on parle musique, un groupe se détache : Les Cowboys Fringants. Selon les répondants, c’est un passage obligé. « Vous avez pas le choix de connaître les Cowboys Fringants si vous venez au Québec », affirme un participant, catégorique. Si vous n’êtes pas déjà en train de fredonner Toune d’automne, il est grand temps de rattraper le retard.
Bien sûr, impossible d’échapper à l’icône mondiale Céline Dion. Mais une autre légende pointe son nez : Ginette Reno, qualifiée par une fan comme « celle qui avait le plus de talent ». Pour une touche de folk bien assumée, essayez aussi le Québec Redneck Bluegrass Project (QRBP). Et si vous êtes dans un mood années 2000 nostalgique : Garou. Oui, Sous le vent a traversé l’Atlantique.
Le cinéma qui sent le sirop d’érable
Pour entrer dans l’univers québécois, rien de tel que de passer une soirée film. Vous avez le choix entre des classiques qui touchent à tout :
– Les invasions barbares, un drame puissant qui explore l’identité québécoise.
– Les Boys, pour les fans d’humour et de hockey.
– Elvis Gratton, le summum du kitsch québécois.
Et bien sûr, La guerre des tuques, ce film d’enfance qui évoque des batailles de neige épiques. « Tu peux pas arriver au Québec sans écouter La guerre des tuques », nous dit un participant, visiblement ému par le souvenir de ses forts en neige.
Si vous êtes intrigué par la dualité linguistique, un incontournable s’ajoute à la liste : Bon cop, Bad cop, qui mélange action et introspection sur les rapports entre francophones et anglophones.
Les expressions qui vont vous sauver
Les québécismes sont la cerise sur le sundae de l’intégration. On commence doucement avec On s’en câlisse (à manier avec parcimonie), ou Attache ta tuque avec de la broche, un équivalent vibrant de « prépare-toi, ça va brasser ».
Un répondant propose aussi Tire-toi une bûche, une façon sympathique de dire « assieds-toi ». Et surprise : une expression française, Il y a une couille dans le potage, semble avoir traversé l’Atlantique. « Pour vrai ? », s’exclame Léna en découvrant ce lien linguistique.
En bref, pour survivre au Québec, vous aurez besoin d’un peu de musique folk, d’une soirée cinéma bien planifiée, et d’un bon dictionnaire d’expressions locales. Et surtout, comme le dit si bien un autre Québécois rencontré : « On s’en câlisse si vous vous trompez ! » L’important, c’est d’essayer.
Alors, attachez votre tuque et plongez dans la culture québécoise. Vous allez voir, c’est beautiful à n’importe quel âge.
C’est quoi vos meilleurs références pour initier les autres à la culture québécoise? Dites-nous en commentaires!
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