Vox pop : Est-ce que les jeunes sont paresseux?
Vox pop : Est-ce que les jeunes sont paresseux?
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Paresseux ici, paresseux là… est-ce que vous trouvez que ça décrit si bien les jeunes d’aujourd’hui?
Les jeunes sont-ils vraiment paresseux, ou c’est juste une autre légende urbaine?
Ah, les jeunes. Ces mystérieux êtres qui oscillent entre « futurs leaders » et « génération de paresseux ». On est descendu sur Sainte-Catherine pour creuser cette éternelle question. Résultat : un cocktail d’opinions qui prouvent qu’en 2024, rien n’a vraiment changé… sauf peut-être notre façon de voir les choses.
Première observation : la paresse, un concept flou
Dès les premières réponses, une évidence frappe : personne n’a vraiment de définition claire de ce que ça veut dire, être paresseux. « Toi, t’es paresseux? » réplique un participant, renvoyant la balle à l’interviewer. D’autres assument sans détour : « Oui, un peu, de temps en temps. » Mais est-ce que prendre une pause ou scroller sur son cell le matin équivaut à la paresse? Pas sûr.
Deuxième observation : les critiques sur le travail
C’est là que les vieux classiques sortent. « Les jeunes pensent qu’ils valent 25-30 $ de l’heure quand ils en valent peut-être 15-16. » Une autre personne souligne que « travailler de 9 à 5, ça finit par déprimer ». Il faut dire que les attentes envers le travail ont changé. Les jobs ingrates ne font plus rêver, et c’est peut-être une bonne chose.
Et que dire de ce commentaire nostalgique : « Quand j’ai commencé à travailler au Steinberg, à dix ans avec ma barouette… » On sent une pointe d’amertume envers une jeunesse qui a grandi avec Netflix et TikTok plutôt qu’en lavant des maisons. Mais est-ce vraiment leur faute si le monde a changé?
La dopamine et le rôle des parents
Un autre intervenant a une explication plus neuroscientifique : « On est accro à la dopamine, puis être dehors, c’est pas assez stimulant. » En gros, pourquoi s’ennuyer dehors quand un monde virtuel hyper captivant t’attend au bout de tes doigts? Pour contrer ça, un conseil : les parents devraient jouer dehors avec leurs enfants. Simple sur papier, mais ça demande une certaine énergie… qu’on manque peut-être tous un peu.
Paresse ou préjugé systémique?
La réflexion la plus percutante vient peut-être de cette personne qui affirme : « La paresse, c’est un concept existé par le système capitaliste. Ça n’existe pas. » OK, c’est peut-être un peu poussé, mais l’idée m érite qu’on s’y attarde. Et si, en pointant les jeunes du doigt, on évitait de parler de problèmes plus profonds comme les conditions de travail ou les attentes irréalistes de performance?
Le verdict
Après une minute 40 de micro-trottoir bien senti, l’interviewer lâche cette conclusion digne d’un prof de philo : « La jeunesse est-elle simplement victime de généralisations abusives? » La réponse, évidemment, est oui. On ne peut pas réduire une génération entière à un seul cliché.
En 2024, les jeunes ne sont pas plus paresseux qu’avant. Ils sont juste différents, et le monde avec eux. Une fois qu’on accepte ça, on peut peut-être arrêter de jouer à qui a travaillé le plus dur dans sa jeunesse et commencer à se demander comment mieux vivre ensemble.
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