Virginie Courtiol
Dans son passage explosif à Notre-Dame du Stand-up, Virginie Courtiol balance un constat sans détour : si elle est encore célibataire, c’est la faute du Québec!. Avec son humour acéré et son sens du timing impeccable, l’humoriste française nous entraîne dans une réflexion hilarante sur les différences culturelles en matière de séduction, la pression sociale autour de l’âge et les joies douteuses du harcèlement de rue en France.
Le Québec, ce désert de la drague
Dès les premières secondes, Virginie attaque :
« En France, on me drague tout le temps. Ici… rien! »
Elle comprend que les Québécois appellent ça du harcèlement de rue, mais elle, elle voit surtout une absence d’interaction qui « l’assèche complètement ».
Bien décidée à trouver un mari québécois pour sa résidence permanente, elle interpelle le public masculin. Quelques cris se font entendre, mais ils viennent du fond de la salle.
« Tabarnak… Ils sont dans le fond! Vous vous êtes séparés… Les Français devant, les Québécois derrière! »
Le compte à rebours de la maternité
Si Virginie cherche un chum, ce n’est pas que pour les papiers : elle vient d’avoir 36 ans et sent que le temps presse.
« Je sens que c’est le début de la fin… Mes seins sont partis vivre dans le sud! »
Et comme si l’angoisse du vieillissement ne suffisait pas, elle doit aussi gérer son acné persistante. Ce qui complique encore plus sa vie amoureuse :
« Moi, je ne couche qu’avec des mecs qui savent lire du braille. Ils peuvent littéralement lire sur ma face! »
Elle entame donc un traitement… et découvre les joies de l’Accutane, ce médicament qui assèche tout, absolument tout.
« Mon Dieu, URBANIA, si vous pouviez voir mes muqueuses en ce moment… »
Mais surtout, son dermatologue insiste beaucoup sur le fait qu’elle ne doit pas tomber enceinte.
« Pourquoi? Il veut me l’acheter? »
La grossesse… gériatrique?
C’est en prenant l’Accutane qu’elle découvre un autre choc : après 35 ans, une grossesse est qualifiée de « gériatrique ».
« Ça veut dire que si j’ai un enfant maintenant, il va m’appeler mamie! »
Virginie imagine son bébé en version Benjamin Button, né déjà vieux, prêt à l’appeler madame en sortant de l’utérus.
Pourquoi rester au Québec?
Avec un tel palmarès de mésaventures, pourquoi rester ici? Parce qu’au final, le Québec reste un meilleur choix que la France.
Elle évoque le harcèlement de rue omniprésent chez elle, et raconte une anecdote marquante :
« J’avais 11 ans… Un mec nous fait un signe, on se tourne… il désipe sa braguette… et surprise! Son pénis! »
Un vrai sport national.
Finalement, si elle veut rester au Québec, c’est aussi pour les bonnes raisons.
« Je sais, en ce moment, vous aimez pas trop les immigrants… Mais dites à votre gouvernement que je suis une femme! Il pourra économiser sur mon salaire! »
Un punch final parfait, qui déclenche un fou rire général.
Alors, un Québécois prêt à dire « oui » à Virginie?