Véronique Isabel Filion et faire son coming out dans un podcast

Humoriste diplômée de l’école nationale de l’humour et animatrice du défunt podcast Les poules mouillées, Véronique Isabel Filion nous prend par surprise en admettant qu’avec son salaire d’humoriste combiné à son side business de savons artisanaux, elle n’a pas de maison à Chambly. Dans ce numéro présenté live de nos bureaux, elle nous explique que la pansexualité, c’est être attiré par tout le monde… sauf les gars qui ont des ailerons sur leur voiture. Sorry, guys. Meilleure chance la prochaine fois!

Elle commence avec une remarque pleine d’ironie sur les parents qui n’acceptent pas leurs enfants pour qui ils sont. Véronique plaisante en disant qu’elle pourrait louer sa mère à ceux-là, puisque sa propre mère est tellement ouverte qu’elle serait ravie si sa fille était lesbienne. Elle va même jusqu’à dire que sa fille aurait au moins des orgasmes garantis, déclenchant des rires dans la salle.

La comédienne continue en se présentant, tout en jouant sur son nom à rallonge, expliquant avec humour que son nom de famille « Isabel Filion » semble appartenir à une autre personne, une madame bien installée à Chambly. Véronique n’a pas cette vie glamour, elle fait de l’humour et vend des savons artisanaux, révélant que ses finances sont bien moins enviables que celles de son homonyme.

Elle s’attaque ensuite aux relations hétérosexuelles et la confusion que ce concept peut parfois provoquer, avant de nous surprendre en déclarant qu’elle est en réalité pansexuelle. Là, elle partage une histoire hilarante sur une aventure avec une femme russe, blaguant sur ses doutes concernant une éventuelle paternité après avoir vu cette dernière enceinte sur Instagram.

Véronique aborde ensuite le sujet du « coming out » avec une belle légèreté, expliquant qu’elle n’a pas eu besoin d’en faire un formel. Elle l’a simplement mentionné dans son podcast, que sa mère écoute religieusement. La réaction de sa mère, qui se met à envisager une belle-fille lesbienne, provoque chez Véronique un mélange de fierté et d’inconfort, illustrant une fois de plus les dynamiques familiales avec humour.

Elle enchaîne avec des anecdotes sur son chum parfait… selon ses standards pas très élevés. Elle raconte comment ce dernier l’a charmée en faisant la vaisselle sans qu’elle le lui demande et en recousant son pantalon déchiré, gestes simples mais qui, pour elle, sont presque équivalents à des déclarations d’amour. Elle glisse aussi une réflexion comique sur les clichés de masculinité, précisant que ce qui l’excite le plus chez un homme, c’est sa vulnérabilité émotionnelle plutôt qu’un torse nu en sueur.

Enfin, Véronique termine son numéro en parlant de son cheminement en thérapie, évoquant avec humour ses séances avec sa psy et la reconnaissance qu’elle a obtenue en étant dans le « top 5 » des patients les plus assidus. Elle conclut en nous laissant sur une blague où elle envisage, non sans une touche d’absurdité, d’éliminer ses concurrents pour devenir la personne la plus saine d’esprit de son groupe.

En résumé, ce numéro est une performance drôle, sincère, et pleine d’autodérision, où Véronique Isabel Filion aborde des sujets parfois sérieux avec une légèreté déconcertante, tout en connectant avec le public par des histoires personnelles à la fois hilarantes et touchantes.

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