Une journée dans la vie de Catherine Toupin : ballerine professionnelle et jeune maman

Pour Catherine Toupin, le ballet fait partie intégrante de son quotidien depuis son très jeune âge. Aujourd’hui, pour la danseuse professionnelle et nouvelle maman de 27 ans, sa routine s’est enrichie de nouvelles pirouettes. Nous sommes donc invités dans son quotidien pour savoir comment arrive-t-elle à enfiler avec grâce, à la fois ses pointes et son rôle de maman. 🩰

Retourner à la danse après avoir eu un bébé, c’est comme vouloir faire un grand écart après six mois sur le sofa : pas mal intense. Pourtant, c’est le défi que la ballerine Catherine Toupin a su relever avec grâce et élégance.

Après l’arrivée de son petit Samuel-Pierre, notre ballerine a dû dire adieu à ses longues séances d’entraînement.

Mais chaque difficulté a son côté lumineux. « Artistiquement, ça m’a donné une expérience de vie différente », confie-t-elle, une pointe de nostalgie dans la voix.

Plus sensible, plus mature, la maternité lui a offert une palette d’émotions encore plus riche à exprimer sur scène.

Pour Catherine, la danse n’est pas qu’une affaire de solos étincelants. « J’adore le travail d’équipe, comme dans une équipe de soccer », dit-elle, décrivant la camaraderie du corps de ballet.

Par ailleurs, même si celle-ci a récemment personnifié la reine des neiges du célèbre ballet Casse-Noisette, elle admet ne pas l’avoir fait sans avoir une pensée pour ses collègues qui l’accompagnaient.

À 27 ans, malgré un entraînement régulier, Catherine commence à sentir ses articulations protester. Rouler les hanches, les pieds, etc. : tout y passe pour éviter de devenir un bloc de béton sur scène.

Abdos, genoux, fessiers, chaque partie du corps a son petit rituel de préparation.

Et après une césarienne, reconnecter ses abdominaux, c’est un peu comme essayer de retrouver un réseau Wi-Fi dans une cave : long et laborieux.

La danse, c’est du sport. Et pour nourrir ce moteur de haute performance, il faut du carburant de qualité. Pas de restrictions drastiques, mais une alimentation qui soutient l’effort sans nécessairement tomber dans le régime hyper-protéiné d’un bodybuilder.

Par contre, si un craving de burger ou de chips frappe en pleine nuit, Catherine ne se prive pas.

Les pointes, ces petites merveilles de souffrance, sont ses compagnonnes fidèles depuis ses dix ans.

Vous vous êtes déjà demandé comment les ballerines font pour s’élever sur la pointe de leurs pieds? C’est bien simple, chaque paire de chaussure comprend à son extrémité une boîte de carton qui prend la forme du pied de la danseuse, devenant une extension naturelle de son corps. Et oui, elles ramollissent avec la sueur, prenant une allure presque vivante sous les efforts répétés.

Monter sur scène, c’est l’aboutissement d’un travail colossal. Et même après des années, la nervosité est toujours là, prête à faire son show, elle aussi. Chaque danseur a son petit rituel, et pour Catherine, ça implique beaucoup de respiration et de centrage, surtout après un retour de maternité.

Un bébé, c’est un moment pour repenser à ses priorités. Le ballet, autrefois son tout, est devenu une partie de sa vie, mais pas l’entièreté. « J’ai beaucoup plus dans ma vie que juste ça », explique Catherine. Celle-ci ajoute que la maternité lui a apporté une sérénité nouvelle, une perspective différente qui adoucit le stress des répétitions et des spectacles.

En fin de compte, la danse et la maternité, c’est un pas de deux délicat. Notre ballerine danse désormais avec une passion décuplée et un cœur plus rempli que jamais. Et sur scène, chaque mouvement porte désormais une touche de Samuel-Pierre, une trace de cette nouvelle vie qui danse en elle.

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Vidéo réalisés par Jules Falardeau.

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