Tue, marie, fourre: Ricardo, Jean Airoldi et Christian Bégin? Avec Rebecca Makonnen et David Beaucage

L’animatrice Rebecca Makonnen et l’humoriste David Beaucage se sont prêté au jeu du courrier recommandé pour répondre à quelques questions parfois controversées.

C’est quoi la meilleure façon de briser la glace entre amis quand les caméras tournent? Pourquoi pas en leur demandant d’imaginer qui ils tueraient, marieraient ou fourreraient parmi trois personnalités québécoises? Ce n’est pas exactement le début de l’entrevue entre Rebecca Makonnen et David Beaucage, mais on s’en approche!

La discussion s’amorce de manière détournée, avec Rebecca qui met les pendules à l’heure dès le départ. On parle de surnoms: « Tu m’appelles Rebecca, s’il te plaît. Becca, ça passe pas! ». David, un peu pris de court, acquiesce rapidement, réalisant qu’il vient de traverser une limite qu’il n’avait même pas vue venir. Mais l’ambiance reste légère, ponctuée de rires et de sous-entendus.

Rapidement, le sujet dévie vers des confidences plus personnelles. Rebecca, dans une réflexion sur ses relations amoureuses, révèle avec une franchise rafraîchissante qu’elle a besoin d’être impressionnée par la personne avec qui elle sort. Elle partage même une anecdote touchante sur la mort de son père, qui était un chirurgien. C’est là qu’elle glisse qu’elle pourrait être séduite par quelqu’un capable de poser un geste grandiose, comme construire une maison ou pratiquer une opération à cœur ouvert. C’est pas banal comme critère pour swiper à droite sur Tinder (ou pour parler de daddy issues avec son psy).

David, toujours dans l’écoute, rebondit habilement, en se demandant s’il pourrait lui-même être en couple avec quelqu’un qui n’est pas dans la sphère publique. C’est vrai qu’au Québec, être une personnalité médiatique, c’est un peu comme être connu dans son quartier – tout le monde te connaît, mais en même temps, pas tant que ça. C’est comme si la célébrité d’ici avait une touche presque familiale, intimiste. Rebecca approuve, tout en soulignant que l’équilibre est nécessaire pour ne pas sombrer dans l’égocentrisme.

Le tout prend ensuite un tournant plus matériel avec la question classique: « Comment décrirais-tu ton rapport à l’argent? » David admet, avec un soupir, que son approche est, pour dire le moins, « juvénile ». Comme un ado à qui on a montré comment faire un budget au secondaire, mais qui n’a jamais pris la peine de le suivre. Entre les restos, les allers-retours aux quatre coins du Québec (Chicoutimi un jour, Trois-Rivières le lendemain), il admet être à la recherche d’un peu plus de structure financière.

Rebecca, de son côté, s’avère beaucoup plus rigoureuse. Elle sait précisément ce qu’il y a dans son compte en banque, à la virgule près. Mais elle partage tout de même une faiblesse : elle aussi est accro aux restos. C’est plus fort qu’elle. Malgré son budget bien maîtrisé, il y a cette carte de crédit qui chauffe un peu trop souvent quand vient le temps de passer une soirée à table plutôt que derrière les fourneaux. Et avec les gens qui lui rappellent régulièrement que son salaire provient de l’argent des contribuables, elle ne peut pas s’empêcher de rigoler devant l’absurdité de la situation.

Entre les rires et les confessions semi-sérieuses, cette discussion ressemble plus à une rencontre entre amis qu’à une vraie entrevue. Mais c’est justement là tout le charme de cette vidéo: une conversation décontractée où les masques tombent un peu et où on découvre des facettes plus authentiques de Rebecca et David, loin des projecteurs.

Au final, cette vidéo a beau ne pas livrer de grandes révélations croustillantes, elle nous rappelle que, même quand on est un visage public au Québec, la vie reste un drôle de mélange d’absurdités et de petits plaisirs.

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