Travailler dehors avec Laurent Baron de CycloCamp

Dehors passe la journée avec des personnes inspirantes qui ont fait de leur passion leur métier et qui passent leurs 9 à 5 à l’extérieur. Une série qui va (peut-être) remettre vos choix de vie en question. Voici sans plus tarder, l’histoire de Laurent.

Alors que la majorité des enseignants profitent de leurs vacances d’été pour relaxer et décrocher, il y a Laurent Baron qui fait de ses vacances des occasions pour créer des souvenirs les jeunes. Cet été, l’enseignant a créé le CycloCamp, un camp de vacances sur deux roues qui initie (ou pas) les adolescents au cyclotourisme.

Dans son camp, les adolescents parcourent jusqu’à 50 kilomètres par jour, dorment sous une tente, cuisinent en groupe, et surtout, apprennent à collaborer tous ensemble. Loin des écrans et du confort qu’ils connaissent, ils expérimentent les « joies » des matelas de sol, des repas de camping et découvrent à travers ça un mode de vie simple, centré sur le partage et le contact avec la nature.

Laurent cherche à créer des groupes hétérogènes : des jeunes Québécois côtoient des adolescents issus de l’immigration. Cette mixité culturelle enrichit les échanges, ouvre les horizons et permet à chacun de découvrir des réalités différentes.

À travers son camp, Laurent en profite pour enseigner aux jeunes l’école de la vie.

J’ai justement été témoin d’une scène où un jeune a frappé un ballon de soccer sur l’accompagnatrice du groupe, Julie-Pier. Voyant que le balon a frappé la jeune femme, le jeune s’est sauvé. C’est là que Laurent est intervenu. C’est correct de faire un accident. Il comprend que le jeune ne visait pas nécessairement Julie-pier, mais Laurent prend le temps d’expliquer au jeune que le problème c’est de se sauver. Il aurait dû avoir le réflexe d’aller s’excuser plutôt que de fuir.

Je regarde Laurent aller et ça me donne foi en l’humanité. Pendant le segment entrevue, il me partage que plus il donne de l’énergie et de l’amour aux jeunes, plus il en reçoit en retour.

Se lancer en acériculture quand on est une femme ? Bianka Pagé-Savard n’a pas juste sauté à pieds joints : elle a foncé, bâtissant avec son mari Maxime l’Érablière Pagé-Savard et filles, nichée à Saint-Alexis-des-Monts. Ici, c’est elle qui tient les rênes. Maxime? Il est là pour l’épauler, et surtout, pour la laisser briller.

Le parc régional du Poisson-Blanc doit facilement compter parmi les plus beaux endroits au Québec. L’endroit se distingue par son immense réservoir constellé de petites îles, dont beaucoup sont accessibles uniquement en embarcation. Derrière cette image de carte postale, il y a un travail essentiel effectué par une équipe passionnée : les gardes de parc. Ce sont elles et eux qui veillent à la préservation de ce territoire unique, à la sécurité des visiteurs et au bon état des installations. Notre équipe a eu la chance de passer une journée en immersion aux côtés des gardes de parc du Parc régional du Poisson Blanc, affectueusement surnommé le PB.

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