Sam Lemieux

Du Saguenay au podcast de Mike Ward en passant par nos bureaux du centre-ville de Montréal, Sam Lemieux est venu nous faire rire avec son œil aiguisé de gars de la région. Après avoir réussi à échapper aux dragons qui le poursuivaient, Lemieux nous parle de calvitie, de son amour/haine envers le Tim Hortons et de vieillir. Parlant de vieillir, Lemieux vous supplie, messieurs, d’arrêter de pousser vos cheveux sur le dessus de votre tête. On le sait que vous êtes chauves et on vous aime pareil. Sauf si vous nous dites combien de calories on mange.

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Vieillir, c’est accepter que ton corps te trahit un peu plus chaque année. Sam Lemieux, lui, a commencé par perdre ses cheveux.

Mais plutôt que d’essayer de cacher le désastre avec une couronne de cheveux façon moine du Moyen Âge, il a assumé. Parce que selon lui, les cheveux, c’est comme un casse-tête :

👉 Si tout ce qu’il te reste, c’est le contour… jette ton casse-tête.

Originaire du Saguenay, Sam admet qu’il aime pas ça lire. Il aurait même pu arrêter sa phrase à « J’aime pas ça lire mon horoscope. »

Mais être humoriste, c’est la job parfaite pour lui :

– Pas de boss

– Pas de cadre

– Pas de test de dépistage

Enfin… sauf quand il est sorti du cégep et qu’une entreprise l’a forcé à passer un test de drogue.

Il a eu le réflexe typique d’un étudiant fraîchement diplômé :

👉 « OK… Il va falloir boire du jus de canneberge. »

Verdict ? Il a réussi le test. Mais il est surtout inquiet pour le laboratoire qui a validé ses résultats.

Sam est cheap. Tellement cheap qu’au lieu d’aller voir un thérapeute, il a regardé les prix et s’est dit :

👉 « 120 piasses sur Groupon, je peux aller au Laser Tag avec quatre amis. »

C’est donc en courant après un enfant nommé Isaac, en lui criant « Bonne fête Isaac, ça va être ça la vie : des défaites ! », qu’il a trouvé sa forme de thérapie.

Un jour, Sam entre dans un Tim Hortons et réalise que l’âge moyen du personnel est 12 ans et demi.

Les sandwichs sont préparés par des prépubères, et les clients doivent maintenant accepter une réalité cruelle :

Tu demandes une roussette au miel ? « On en a plus. »

Un café glacé ? « On en a plus. »

Un gérant ? « On en a plus. »

Chez McDonald’s, c’est pas mieux. Ils ont installé des iPads géants pour passer les commandes, sauf que maintenant, on te met à jour sur ton nombre de calories en direct.

Sam est comme :

👉 « Je suis au McDonald’s… mes calories, c’est PAS ma priorité. »

Sam a quand même perdu 10 livres récemment.

Sa méthode ? Pas de gym, pas de régime.

Juste du mush.

Parce que quand des dragons te courent après, tu cours aussi. Et ça, ça brûle des calories.

Passé 30 ans, tout le monde est scrap.

Les options en amour ? C’est comme un bac de jouets dans Toy Story :

– Une tête de poupée sans corps

– Un vieux mécano rouillé

– Une tête de requin

C’est pas parfait.

Mais comme la calvitie, faut apprendre à l’assumer.