Rau_Ze et Marie-Pierre Arthur

Quand deux artistes québécoises discutent musique, carrière, et rêves d’avenir, ça donne une conversation authentique remplie de rires et de réflexions. Retour sur un échange complice entre deux amies devenues inséparables : Marie-Pierre Arthur et Rose Perron, moitié du duo Rau_Ze.

Une rencontre tissée par la musique

Certaines amitiés naissent de simples hasards, et c’est exactement ce qui semble être arrivé entre les musiciennes Marie-Pierre Arthur et Rose Perron. Leur rencontre a pour origine une reprise touchante de la chanson Si tu savais interprétée par Rose et son bassiste. Cet arrangement, uniquement en basse et voix, a immédiatement captivé Marie-Pierre : « Je n’en revenais pas que quelqu’un ait pensé à cette approche », explique-t-elle. Depuis ce moment, une profonde complicité s’est installée entre les deux artistes.

Marie-Pierre ne tarit pas d’éloges sur Rose : « C’est une confidente maintenant ! On se parle tout le temps. » Leur amitié dépasse les frontières professionnelles de la musique, et leur passion commune pour l’art a renforcé ce lien précieux.

De la scène au quotidien : quelle vie après la musique ?

Quand vient la question presque existentielle de ce qu’elles feraient si leur carrière musicale s’arrêtait soudainement, les deux femmes se projettent dans des mondes bien différents. Rose, toujours aussi réfléchie, envisage de retourner aux études et explore des avenues comme le travail social ou l’enseignement : « C’est le genre de métier qui m’a toujours fascinée. Mais je ne sais pas, j’aime tellement la musique que ce serait difficile d’abandonner ce rêve. »

Marie-Pierre, quant à elle, pourrait se diriger vers un rôle thérapeutique : « Accompagner les gens dans leurs émotions et leurs réflexions, les aider à se réorganiser, ce serait magnifique. » Bien qu’elle admette que ce rêve ressemble davantage à un idéal qu’à une profession réelle, elle y voit un parallèle avec ce que l’art accomplit déjà dans sa vie.

Mais soyons honnêtes, quitter la musique n’est pas une perspective qu’elles envisagent sérieusement : « J’ai juste fait ça de ma vie, de la musique – et je ne peux pas imaginer autre chose complètement », raconte Marie-Pierre Arthur.

Sauts en bungee ou pédalos romantiques : l’art de dire non au vide

Sur une note plus légère, la discussion dérape dans le domaine des premières dates. La question : préféreraient-elles un saut en bungee ou une balade en pédalo en forme de cygne pour une première date ? Sans surprise, les deux amies choisissent le pédalo et éclatent de rire à l’idée d’un bungee, qui, avouons-le, semble bien loin de leur zone de confort : « Juste regarder des vidéos de sauts en bungee, ça me donne le vertige ! » plaisante Rose.

Le duo opte donc pour une vision plus paisible : un coucher de soleil, un pédalo et peut-être un verre de vino blanco en main. Parfois, il faut choisir les petites aventures simples et réconfortantes.

Une époque différente, une même passion

Le métier d’artiste a profondément changé au fil des décennies, et les deux femmes s’amusent à imaginer ce qu’aurait été leur carrière si elles avaient débuté dans une autre époque. Rose estime qu’elle aurait eu du mal à naviguer la scène musicale des années 2010, dominée par les maisons de disques.

Malgré tout, les deux artistes reconnaissent que chaque époque a ses propres défis, qu’il s’agisse des labels de disques omniprésents d’hier ou des plateformes comme Spotify exigeant une perpétuelle autopromotion aujourd’hui.

Complicité sincère et amour de la scène

Au-delà de tout cela, ce qui transparaît clairement dans cette discussion, c’est l’affection mutuelle et l’humour qui lient Marie-Pierre et Rose. Ce doux mélange de rires, de sincérité et d’anecdotes sur leur quotidien d’artistes nous rappelle que derrière chaque performance se cache une réalité humaine touchante, avec ses doutes, ses rêves et ses victoires.

En les écoutant, on se rend compte que, malgré les défis, leur amour pour la musique reste un moteur inébranlable. Une inspiration pour les artistes, mais aussi pour tous ceux qui croient en la puissance des connexions humaines.

Alors, Marie-Pierre et Rose, à quand la prochaine conversation devant public ?