Quand l’obsession mène au harcèlement
Quand l’obsession mène au harcèlement
« Cette fille-là c'était comme une drogue. »
Un témoignage franc sur une une relation menée par l’obsession. Quand l’amour tourne vers l’harcèlement, ça remet les choses en perspective.
L’amour, le sexe, la passion… tout ça peut être intense. Mais parfois, l’intensité vire à l’obsession. Parfois, ce qu’on pense être une connexion parfaite devient un piège dans lequel on s’enferme soi-même—et l’autre avec.
C’est l’histoire d’une relation qui a d’abord semblé être une fusion parfaite, mais qui s’est transformée en possession, puis en harcèlement.
Le feu qui consume
Dès le début, cette relation était basée sur une alchimie sexuelle hors du commun. « On devenait deux corps en un. » Tout était possible, tous les fantasmes, toutes les envies. C’était une liberté totale… jusqu’à ce que ça devienne une cage dorée.
Plus l’autre donnait, plus il en fallait. Plus elle se pliait aux désirs, plus l’illusion de contrôle grandissait. « Elle obéissait à toutes mes demandes. » Ce qui ressemblait à une passion partagée cachait en réalité une prise de pouvoir.
Et comme une drogue, la dépendance s’installait.
Une possession qui dépasse la rupture
Ce n’était pas juste une relation toxique. C’était une obsession. Une emprise invisible qui persistait même après la rupture.
Le signe le plus évident ? Un AirTag.
Sous prétexte d’aider l’autre à retrouver ses clés, il est devenu un outil de surveillance. Chaque jour, ouvrir l’application, vérifier la localisation, savoir. Même après que tout soit terminé.
« Pendant un an, j’ai continué à la suivre, jusqu’à ce que l’AirTag n’ait plus de batterie. »
Le contrôle, même indirect, restait une façon d’exister dans sa vie. D’être là, même sans y être invité.
Reconnaître l’inacceptable
Avec le recul, il est clair que ce comportement dépassait largement les limites du raisonnable.
« Mon obsession pour cette fille-là m’a menée carrément à du harcèlement. »
À force de vouloir posséder, on finit par piéger l’autre. Mais aussi soi-même. Parce qu’un jour, la réalité frappe : ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas du désir, c’est de la destruction.
Alors, il a fallu partir. Pas seulement pour mettre fin à une relation devenue insupportable, mais aussi pour éviter de sombrer plus loin dans cette spirale.
« Même si c’était une des choses les plus crève-cœur que j’ai faites, je pense que c’était nécessaire. »
Parce qu’aimer, ce n’est pas posséder. Et que parfois, la meilleure preuve d’amour qu’on puisse donner, c’est de lâcher prise.