Paul St-Pierre-Plamondon : sauveur du PQ ou saveur du mois?
C’est pas tous les jours qu’on a la chance de suivre un politicien dans ses activités quotidiennes. Mais aujourd’hui, on a eu le privilège de coller aux talons de Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), chef du Parti québécois (PQ), pour une journée qui s’annonce plus intense qu’une finale de la Coupe Stanley.
La raison derrière notre présence? Nous sommes son +1 au congrès de l’Union des municipalités du Québec.
Les maires et mairesses de la province sont réunis
Avec ses plus que nombreux interlocuteurs, Paul jongle avec les sujets les plus variés, du dénivelé des ruisseaux (ouf) à l’héritage de René Lévesque. « La quête de René Lévesque, c’était de donner une liberté au peuple québécois… », raconte Paul, entre deux poignées de main et trois selfies. Une vraie rock star politique.
La faim se fait sentir
Une fois l’heure du lunch arrivée, on se donne rendez-vous au casse-croûte Chez Simon, dans le comté de Camille-Laurin. Le contraste est frappant : de la formalité d’un congrès, on passe aux discussions intimes avec des citoyens autour d’un bon vieux « ognogne ring » (oui, vous avez bien lu). Et non, il n’aime pas tant que ça la poutine. Scandale, dites-vous? Pas question de s’inventer des goûts alimentaires pour plaire.
Philosophe malgré son jeune âge, Paul se rappelle les jours sombres où le PQ était constamment sur le respirateur artificiel. Aujourd’hui, le vent a tourné, mais il reste humble.
« Être populaire en politique, ça vaut pas grand-chose, l’espoir, c’est que t’aies un impact. »
Le temps d’une promenade dans son comté, les citoyens viennent à lui avec des questions précises auxquelles Paul répond avec une sincérité désarmante. Le cynisme envers la politique est un peu en baisse, croit-il, mais la désinformation reste un défi d’envergure. Il est toutefois prêt à l’affronter, smartphone en main, question de combattre le feu par le feu.
Une tournée qui se termine en beauté
Après une journée de rencontres et de discussions intenses, on termine au Triolet, un organisme communautaire du coin. On y parle immigration, violence conjugale, santé mentale. Les dossiers s’empilent, mais Paul reste imperturbable. C’est là qu’on réalise : être politicien, c’est un sport extrême. La passion pour changer les choses et aider les gens le maintient en forme.
En fin de compte, peu importe votre allégeance politique, il faut admettre que les politiciens travaillent fort. PSPP nous a montré un visage humain de la politique, et il faut admettre que c’est rassurant de voir qu’au-delà des débats et des désaccords, il reste encore des politiciens comme lui qui se battent pour leurs idéaux avec une sincérité désarmante.
Alors, à la prochaine, Paul! On est étourdis juste à te regarder aller, mais merci pour cette plongée dans le quotidien d’un chef de parti. Maintenant, excusez-nous, on va s’asseoir un moment avec une pina colada – promis, on va en trouver une cette fois!
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