Oussama El Idmini
Oussama El Idmini
Les femmes québécoises de région dominent le monde
À Notre-Dame du Stand-up, on accueille autant les vétérans que les p’tits nouveaux. Après son passage au Gong Show (bon, ça commence à être le cas pour 95 % des habitant.e.s de Montréal), Oussama El Idmini fait un détour par nos bureaux pour notre plus grand plaisir. Victime de la crise du logement (comme pour 95 % des habitant.e.s de Montréal), c’est sans surprise que l’humoriste nous apprend que c’est pas trop, trop évident, se trouver un appart, quand tu t’appelles Oussama. Une vidéo à envoyer subtilement à votre ami qui se plaint que son maudit chien qui pue est accepté nulle part.
Un prénom qui ferme des portes
Dès son entrée sur scène, Oussama met le ton avec une anecdote sur sa recherche d’appartement. Il essaie de rassurer une propriétaire en adoptant son meilleur accent « financièrement responsable », mais tout se complique quand vient le moment de donner son prénom :
« Je m’appelle Oussama.
Elle me regarde et fait : “Non!”
Je lui dis : “Oui, c’est mon nom!”
Elle me répond : “Ouais, pis moi je m’appelle Hitler, tabarnak!” »
Le public explose de rire.
La vraie communauté qui contrôle le monde
Les théories du complot vont bon train sur les élites secrètes, les reptiliens, les « certaines communautés »…
Mais selon Oussama, les vraies maîtres du monde sont les femmes québécoises de région.
« Vous pensez que les Illuminati dirigent le monde? Non! Ce sont les filles de Berthierville! »
Son argument massue? Sa blonde, une fille de région qui a littéralement gagné une guerre contre son propriétaire… juste avec sa voix et un peu de stratégie émotionnelle.
« On avait des coquerelles… Moi, mon nom est pas sur le bail, je peux pas parler au proprio. Je lui dis : “Chérie, c’est toi qui vas appeler!” »
D’abord, elle tente la menace légale :
« On a des preuves, on va vous poursuivre!
Propriétaire : “Non, vous aurez pas un sou!” »
Ensuite, elle lance l’argument des contacts :
« On connaît des avocats! »
Rien ne fonctionne. Oussama lui souffle alors LA stratégie ultime :
« Pleure. »
Et là… catastrophe :
« Je sais que tu t’en fous… parce que t’es un juif pis t’as une compagnie! »
Oussama panique, hurle un « NOOOOOON! », mais trop tard : son proprio leur donne un mois de loyer gratuit.
« Elle a dépassé toutes les limites… MAIS ÇA A MARCHÉ! »
Les signes de richesse… selon lui
L’humoriste rêve d’être riche, mais sans travailler.
« Je veux juste gagner à la loterie. »
Et comme tous les joueurs compulsifs, il ferait semblant de ne pas avoir gagné… mais laisserait quelques indices :
« Un jour, je vais avoir un pot de pistaches à 30 piastres sur ma table. »
« Ou pire… Je vais te prêter un Tupperware et je vais PAS te rappeler pour le récupérer. »
Signes subtils, mais efficaces.
Son quartier, avant et après la gentrification
Oussama termine sur un avant/après improbable de son quartier :
« Avant, il y avait un bar de danseuses qui s’appelait ‘Chez les [censuré]’… »
« Aujourd’hui, c’est devenu une garderie. Ça s’appelle ‘Chez les fils de [censuré]’! »
La salle est en délire.
Oussama El Idmini : un humoriste à surveiller
Avec son aisance naturelle et ses anecdotes délirantes, Oussama El Idmini s’impose comme une étoile montante de l’humour québécois. Une heure avec lui, et on a presque envie d’épouser une fille de Berthierville… juste pour voir.