On a passé une soirée funky avec Pier-Luc Funk
Imagine une soirée sur laquelle t’as zéro contrôle. Genre, tout ce qui arrive est dû au pur hasard, et t’as juste une consigne à respecter : te laisser aller. Eh ben, c’est un peu ce qui est arrivé à Pier-Luc Funk, un soir d’automne. URBANIA l’a kidnappé (bon, un kidnapping consentant) pour lui faire vivre une soirée complètement hors de son contrôle.
On a tous un p’tit faible pour Pier-Luc Funk – le gars avec un humour aiguisé, un talent fou pour l’impro, pis un charisme qui fait que t’as envie de le suivre dans n’importe quelle galère. Et là, il nous a prouvé qu’il était non seulement game de se prêter au jeu, mais en plus, il nous a livré une foule de confidences toutes plus croustillantes les unes que les autres. Spoiler : ça implique des secrets, des rêves de jeunesse, le tout sur fond de gros fun noir.
Premier acte : l’enlèvement
La scène s’ouvre avec le kidnapping de l’acteur qui, dès qu’il comprend ce qui se passe, se laisse embarquer dans notre délire. Premier arrêt? Une destination secrète, bien entendu. À ce moment-là, Pier-Luc n’a encore aucune idée de ce qui l’attend (et clairement, nous non plus).
C’est comme une version filmée en direct de Plan B, mais en mode soirée complètement déjantée. Arrivé au premier point de rencontre, Pier-Luc réalise que Clément l’a amené dans un genre de centre sportif. Avant même de comprendre ce qu’il fait là, le comédien est déjà armé d’un bâton de baseball et doit « donner un bec » à son équipement pour porter chance. Et il le fait ! Eh oui, il embrasse le bâton comme si c’était un rituel voué à lui apporter du succès. Clément se joindra même à cette célébration, le regrettant aussitôt.
Deuxième acte : questions en rafale et une surprise de taille
Entre les coups de bâton, les questions de notre journaliste fusent. On apprend entre autres que Pier-Luc serait le premier à financer la culture s’il devenait premier ministre (bonjour, les politiciens, si vous nous lisez). C’est ce genre de réponse qu’on attendait d’un comédien de sa trempe, bien sûr. Mais la suite est encore plus funky (jeu de mots obligé). Après quelques questions pas du tout subtiles sur ses préférences en sushis versus Tex-Mex, on passe aux choses sérieuses : un gender reveal, mais qui révélera plutôt la suite de la soirée. Oui, vous avez bien lu. Deux enveloppes cachent deux lieux secrets, et la couleur de la révélation détermine où ils iront. C’est comme un baby shower, version bar crawl.
Coup de théâtre! Les voilà partis pour l’Auberge du Dragon Rouge, une taverne médiévale où les anachronismes sont rois, et où tout le monde s’habille comme dans Game of Thrones… mais en moins sanglant.
Troisième acte : grand festin, secrets et nostalgie
Là-bas, Pier-Luc se fait habiller en chevalier et se fait offrir des festins d’une autre époque. Le gars est roi pour une nuit, et on s’en donne à cœur joie en lui posant de nouvelles questions encore plus folles. Parmi ses confessions : un truc d’impro un peu louche (malheureusement beepée pour les oreilles plus chastes… et pour éviter de compromettre l’avenir du comédien chouchou du Québec), ses modèles qui l’inspirent (Mohamed Ali, rien de moins), et son rêve de réaliser un film avec son grand chum Jean-Carl Boucher. S’ensuit une scène touchante : Clément et Pier-Luc sont rejoints par l’équipe de la LicUQAM, ceux-là mêmes qu’il a coachés… et menés à la victoire en impro. Le lien avec eux est fort, palpable même – et pour le public, ça ajoute une dose parfaite d’émotion dans cette soirée de niaiseries.
Dernier acte : un master class en préparation de sushis
Pour clore la soirée en beauté, comédien et journaliste quittent vers un resto japonais pour s’initier à la préparation de sushis avec un chef. On pourrait croire qu’à ce point de la soirée, Pier-Luc serait un peu tanné, mais non. Le gars a encore assez d’énergie pour apprendre à rouler le nigiri comme un pro. Parce que oui, même dans l’impro et dans la folie, il y a toujours une leçon à tirer, non?
Finalement, Pier-Luc Funk nous a prouvé qu’il était bien plus qu’un acteur et un humoriste. C’est un gars qui carbure aux défis, qui sait encore s’émerveiller, et qui est prêt à rire de lui-même. Une soirée sans lendemain? Peut-être. Mais pour nous, ça restera une grande première, un peu déjantée, sincère, et complètement inoubliable.