Olivier Picard
Olivier Picard
« J'suis juste une version cheap de Freddie Mercury. »
Diplômé de l’École nationale de l’humour juste avant la pandémie, Olivier Picard s’est depuis fait remarquer au Gong Show où il a remporté le Gong D’or et en animant les micros ouverts du Bordel en 2024. Vous avez peut-être aussi aperçu l’humoriste moustachu sur les réseaux sociaux où il publie régulièrement des vidéos qui nous font sourire pendant notre heure de lunch.
Lors de son passage à Notre-Dame du Stand-up, celui-ci nous a partagé un numéro où il démontre son talent pour l’humour d’observation un tantinet absurde. Et, comme diraient les arbres : « AAAAAAH! »
Olivier Picard est un gars simple. Il aime marcher en forêt, se perdre dans ses pensées et, accessoirement, éviter de mourir en vidant son lave-vaisselle. Mais ce qui le définit vraiment, c’est qu’il est une version cheap de Freddie Mercury. C’est pas lui qui le dit… enfin si, c’est lui qui le dit.
La sagesse du coiffeur et autres désillusions
On a tous un traumatisme capillaire. Celui d’Olivier commence dans le fauteuil du coiffeur. Il entre, confiant, demande un petit coup de ciseaux. Mais à la fin, il ressort avec une coupe douteuse, 30 piasses en moins et un pincement au cœur en regardant ses cheveux morts sur le sol.
Alors, il fait ce que toute personne rationnelle ferait : il ramasse une petite motte, l’amène chez un autre coiffeur et demande si y’a pas moyen de recoller ça sur sa tête. Résultat ? Une moustache de vieux cheveux qui le transforme en imitation cheap de Freddie Mercury.
Un gars de ville perdu dans le bois
Olivier aime la nature. Enfin, il aime la regarder de loin et prétendre qu’il y comprend quelque chose. Il a d’ailleurs développé une méthode infaillible pour identifier la faune et la flore :
Si l’arbre a des feuilles, c’est un érable.
S’il a des épines, c’est un sapin.
Si le sapin bouge, c’est un porc-épic.
Si le porc-épic nage, c’est un castor.
Si le castor parle… c’est que t’as mal dosé les champignons.
Malgré son ignorance, Olivier apprécie la forêt. Mais pas les bébites. Ça sert à rien, les bébites. Ça te pique, ça te gosse. Si au moins elles pouvaient donner des infos médicales en retour :
— « J’ai checké, t’as pas le diabète, tout est correct. »
Là, ce serait utile. Mais non. Elles piquent juste pour le fun.
Survivre avec des petites barres Cliff
Olivier, en rando, survit grâce aux petites barres Cliff. D’ailleurs, personne n’appelle ça des « grosses barres Cliff ». Tout le monde met « petites » devant. Comme si la barre avait besoin qu’on la minimise. Par contre, on entend jamais parler de gros ChocoMax.
Le lien avec les Corvette ? Simple : grosse Corvette, petite barre Cliff. C’est bien connu chez les randonneurs.
Manger des insectes vs. des crevettes
Les bébites, c’est non. Mais certains en mangent. On en vend même en farine à l’épicerie. Ça goûte probablement la marde, mais Olivier n’a jamais essayé. Pourtant, les gens refusent les insectes alors qu’ils mangent des crevettes… qui sont, en fait, des bébites de l’eau.
D’ailleurs, à l’Insectarium, tu peux observer les insectes, puis les manger après. Heureusement qu’on fait pas ça au zoo.
Le micro-ondes, cet appareil démoniaque
Olivier n’aime pas le micro-ondes. Trop de boutons, pas assez de logique. Y’a un bouton « poulet », un bouton « pizza », un bouton « popcorn »… Mais si t’as une pizza au poulet popcorn, t’appuies sur quoi ?
Et ne parlons même pas du lave-vaisselle. Enfin, si, parlons-en. Parce qu’Olivier voit sa mort arriver à chaque fois qu’il le vide :
Une assiette qui glisse, un pied qui dérape sur une flaque d’eau… et BAM, dix coups de couteau dans le bide grâce aux ustensiles pointés vers le haut.
Fin abrupte. Comme sa coupe de cheveux.
— Merci, bonne soirée !