Marie-Christine Chartier
Marie-Christine Chartier
Dater à 33 ans, c’est pas la fin du monde (mais un peu quand même).
La prolifique auteure, scénariste et joueuse de tennis (oui, oui) Marie-Christine Chartier était de passage à URBANIA dans le cadre d’une de nos mémorables soirées Notre-Dame du Stand-up.
Redevenue célibataire dans la trentaine, Marie-Christine propose un numéro sexu sur le monde du dating à l’aube des réseaux sociaux. On le sait, c’est la phrase la plus originale que vous avez lu aujourd’hui. Mais faites-nous confiance, c’est un excellent numéro sur les chevaux et les soirées Tupperware érotiques. Là, on vous surprend, hein?
Dater à 23 vs. Dater à 33
Première observation de Marie-Christine : à 23 ans, ton corps est ferme, mais ton jugement est mou. Traduction : t’acceptes des affaires qui, avec un peu plus de vécu, te donneraient juste envie d’appeler la police du red flag. Comme ce chum de l’époque qui lui a sorti, sans ciller : « Marie-Christine, quand tu me suces, je joue mieux au hockey. » Et elle l’a cru. Oui, oui.
À 33 ans, par contre, on est plus sharp. Enfin… en théorie. Parce que même avec toute la maturité du monde, y’a encore des gars sur les apps qui envoient « J’aimerais ça te flatter les cheveux… avec mon pénis. »
Les joies du dating en 2024
Être sur les applications de rencontre à 33 ans, c’est un peu comme magasiner chez Winners : tu cherches la perle rare, mais tu tombes surtout sur des affaires mal cousues. Marie-Christine y met pourtant du sien : sa bio est cute (« Je cherche quelqu’un pour me flatter les cheveux et me dire que je suis cute. Point bonus si tu fais des mots croisés. »). Mais en retour ? Du contenu digne d’un épisode de Who TF Did I Marry?.
Et puis, y’a cette fameuse question d’âge. Dans un élan d’optimisme (ou de désespoir, ça dépend du point de vue), elle a mis sa tranche d’âge de 25 à 45 ans. Résultat ? Elle a matché avec un p’tit jeune qui lui donnait plus envie de lui servir un Yop et un tube de Go-Gurt que de le frencher.
Le coup de grâce : la soirée Tupperware… de dildos
C’est un événement qui, selon ses amies, devait « mettre du piquant dans son couple ». Ce qui est arrivé, par contre, c’est que son chum de l’époque s’est retrouvé en pleine crise existentielle devant l’évolution technologique du vibromasseur. À force de voir des jouets capables à la fois de caresser le clitoris et de monter des blancs d’œufs en neige, il a fini par perdre toute envie de compétitionner.
De retour à la maison, dans un ultime geste de bravoure, il a montré son pénis… avec le même air qu’un enfant qui donne un bricolage en papier mâché à Noël. Et Marie-Christine, ben… elle a réagi comme une enfant qui s’attendait à un iPad et qui ouvre une paire de mitaines.
Morale de l’histoire ?
Dater à 33 ans, c’est un mélange de maturité, de résignation et de red flags bien assumés. Mais au moins, on peut en rire. Et si jamais ça va mal, y’a toujours les dildos de la NASA pour remonter le moral.