Les Darsigny : la famille la plus forte du Québec
Depuis près de 40 ans, la famille Darsigny fait partie du paysage mondial de l’haltérophilie. Suivant les traces de son père Yvan, ancien compétiteur olympique, à seulement 25 ans Tali est déjà une olympienne et championne du Commonwealth. 🏋️ Alors qu’elle prépare ce qu’elle appelle sa « semi-retraite », on s’est rendus à une de ses séances d’entraînement familial pour comprendre: c’est quoi le poids de faire partie de la famille la plus forte du Québec?
Derrière leurs barres et leurs poids, les Darsigny nous invite à plonger dans leur quotidien; une famille pour qui l’haltérophilie est un véritable mode de vie.
C’est quoi l’haltérophilie ?
À première vue, l’haltérophilie peut sembler se résumer à avoir des gros muscles et soulever des gros poids, mais c’est beaucoup plus complexe que ça.
Ce sport consiste à soulever des poids au-dessus de sa tête, en alliant force, vitesse, flexibilité et coordination. Contrairement aux apparences, ce n’est pas qu’une question de muscles. Le but est de lever le poids le plus lourd, en étant le plus petit possible. L’objectif est non seulement de soulever la charge la plus lourde, mais aussi de maîtriser des mouvements complexes avec précision. Il existe deux types de mouvement: l’arraché et l’épaulé-jeté.
Championne à 25 ans
Originaire de Saint-Hyacinthe et étudiante en chiropractie, Tali Darsigny ne porte pas seulement le poids de ses études. Depuis l’âge de huit ans, elle suit les traces de sa famille et soulève des poids à son tour.
En 2018, elle marque la scène internationale en remportant la médaille d’argent chez les 58 kilos aux Jeux du Commonwealth et la médaille de bronze aux Championnats du monde juniors de l’International Weightlifting Federation (IWF).
Pour ses premiers Jeux olympiques à Tokyo en 2020, Tali Darsigny a occupé la neuvième place dans la catégorie de poids de 59 kg.
Sur les traces de la famille Darsigny
Yvan Darsigny, le père de famille, est entraîneur. Il a représenté le Canada en haltérophilie aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984 et de Barcelone en 1992. La mère de Tali, Kim Barré a représenté le Canada à quatre Championnats du monde, de 1988 à 1991. Ses petits frères Matt et Shad pratiquent tous les deux l’haltérophilie de niveau national. Une passion qui réunit toute la famille depuis maintenant 40 ans.
Chez les Darsigny, l’haltérophilie est bien plus qu’un simple sport, c’est une tradition qui soude la famille à travers les générations. Chaque membre partage cet amour des poids, ce qui renforce non seulement leurs muscles, mais aussi les liens familiaux ! De la salle de gym à la maison, l’entraînement ne s’arrête jamais. Ça continue dans leur sommeil, leur alimentation et la récupération.
La semi-retraite pour Tali
Tali se considère en semi-retraite et hésite à mettre fin à sa carrière depuis deux ans et demi. Il faut dire que le milieu de l’haltérophilie est beaucoup axé sur le poids, ce qui pousse Tali à suivre des diètes drastiques avant ses compétitions pour faire partie de la catégorie des 59 kilos et moins. Par manque d’objectif, elle pense à arrêter d’être athlète, mais de rester tout de même dans le milieu. Va-t-elle prendre une retraite complète dans les prochaines années?
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