Le retour en force du speed dating
Quand le dating devient une enquête criminelle (sans les red flags meutriers)
Teresa Hernandez-Truesdell en a eu son voyage des applications de rencontre. Après des années à swiper compulsivement, à empiler les dates médiocres et à perdre toute étincelle à l’idée de rencontrer quelqu’un, elle a décidé de prendre les choses en main. Son constat : le dating en ligne, c’est devenu une job à temps plein, mais sans fonds de pension ni assurance dentaire.
« Chaque date foireuse est un papillon qui est mort dans mon estomac… et maintenant, j’en ai plus », lâche-t-elle, mi-blasée, mi-hilare.
Alors, plutôt que de rester enfermée dans le cycle sans fin du swipe et des conversations qui meurent après trois salut ça va?, elle a lancé ses propres événements pour célibataires.
Mais attention : pas question de rassembler une gang de mal à l’aise autour de tables numérotées sous un éclairage de cafétéria. Son concept? Un speed dating… fusionné avec un meurtre et mystère.
Qui a tué l’ambiance awkward des dates?
L’idée est simple, mais brillante : réunir des célibataires dans un cadre ludique où ils doivent, en plus de se séduire, résoudre un crime fictif.
Au menu de la soirée :
🔪 Un jeu grandeur nature où il faut interroger des suspects.
💘 Des rencontres rapides pour voir si la chimie opère.
✍️ Une feuille où chacun note les personnes avec qui il aimerait matcher.
Le but? Éliminer l’angoisse du rejet. Plus besoin de demander un numéro en tremblotant ou d’envoyer un message qui risque de rester en vu. Teresa se charge du matchmaking en coulisse et envoie les résultats le lendemain.
C’est comme un Tinder, mais avec une touche de Clue… et sans la déception du ghosting.
Le grand ras-le-bol du dating en ligne
Si ces soirées attirent de plus en plus de monde, c’est parce que les gens sont épuisés des applications. Teresa parle d’un phénomène bien connu : la dopamine éphémère. À chaque match, chaque notification, notre cerveau reçoit une mini-décharge de plaisir. Mais ça ne dure pas. Et on finit pris dans un cycle où on magasine des partenaires potentiels comme on scrolle un menu Uber Eats à minuit.
« Ça enlève toute la magie des rencontres! Il faut lâcher nos écrans et réapprendre à se connaître en personne », martèle Teresa.
Son alternative propose justement de ramener un peu de spontanéité dans le monde des célibataires. Une rencontre qui commence par une discussion sur un meurtre fictif, c’est quand même plus engageant qu’un « T’habites dans quel coin? » lancé dans un DM sans conviction.
Les petits meurtres entre célibataires, bientôt partout?
Teresa, qui se proclame wig en chef, a déjà une solide communauté de célibataires prêts à tenter l’expérience. Son rêve? Étendre le concept et multiplier les soirées à travers la ville.
Parce que soyons honnêtes : si le dating moderne est une jungle, autant qu’on ait du fun en y jouant aux détectives.