Santé mentale
Le plus gros défaut parental d’Arthur Gaumond-Marchand
« C'était mon égo qui se mettait dans le chemin du bien-être de mon enfant. »
Parent Poche est une série de capsules vidéo de deux minutes dans laquelle un parent partage un de ses plus grands défauts ou un moment difficile lié à son rôle parental.
Chaque épisode met en lumière un apprentissage positif ou une prise de conscience née de cette situation. Le ton est sincère, humain et accessible, sans jugement ni idéalisation. L’objectif est de normaliser les défis de la parentalité et de créer un espace de réflexion et d’identification pour les parents.
Parler de ses défauts, c’est reconnaître qu’être parent ne rime pas avec perfection. C’est accepter sa vulnérabilité, ouvrir la porte au dialogue et à la bienveillance. En nommant ses failles, on apprend à mieux se comprendre, à évoluer, et à offrir à son enfant un modèle d’authenticité et d’humanité.
Arthur : mettre l’orgueil de côté
Dans la tête d’Arthur, un bon père devait être solide, présent, calme, toujours disponible pour les autres, peu importe ce qui se passe. Quand il est devenu père, il s’est convaincu que c’était ça, son rôle : être inébranlable. Ne jamais flancher. Ne jamais se plaindre. S’il ressentait de la fatigue ou de la tristesse, il se disait que ça devait passer après. Mais à force de vouloir être parfait, il s’est retrouvé à jouer un rôle — celui d’un père plus préoccupé par son image que par sa présence.
« Dans ma tête, le père parfait, c’était quelqu’un qui était toujours disponible, peu importe ce qui se passe, qui pouvait être disponible émotionnellement pour les autres sans avoir besoin que les autres le soient pour lui. Mais ce père-là, c’est quelqu’un qui refoule absolument tout ce qu’il vit, tout le temps. »
Cette réalisation, il l’a eue un jour tout simple, en allant chercher sa fille à la garderie. Il n’allait pas bien et, au lieu d’accepter cet état, il s’est mis à paniquer à l’idée de ne pas être à la hauteur. Il s’est vu se juger lui-même — comme s’il devait performer la paternité. C’est là qu’il a compris que son orgueil lui jouait des tours : il cherchait à être un père parfait pour se rassurer, pas pour être présent.
« C’était mon égo qui se mettait dans le chemin du bien-être de mon enfant. »
Depuis, Arthur apprend à demander de l’aide, à faire de la place à ses émotions, à ne plus tout porter seul. Il parle, il doute, il respire. Et surtout, il chante différemment : désormais en français, pour parler directement à sa fille. Parce qu’elle, plus que quiconque, lui a appris que la simplicité est une forme d’amour. Être un bon père, il le réalise maintenant, ce n’est pas être sans faille. C’est juste être vrai.
Découvrez les autres vidéos de la série Parent Poche
Suivez le projet musical d’Arthur : Robert Robert
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