Parler de ses défauts, c’est reconnaître qu’être parent ne rime pas avec perfection. C’est accepter sa vulnérabilité, ouvrir la porte au dialogue et à la bienveillance. En nommant ses failles, on apprend à mieux se comprendre, à évoluer, et à offrir à son enfant un modèle d’authenticité et d’humanité.
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Le plus gros défaut parental de Marilou Octeau
Ralentir, c’est souvent le plus beau cadeau qu’on puisse offrir à son enfant.
Parent Poche est une série de capsules vidéo de deux minutes dans laquelle un parent partage un de ses plus grands défauts ou un moment difficile lié à son rôle parental.
Chaque épisode met en lumière un apprentissage positif ou une prise de conscience née de cette situation. Le ton est sincère, humain et accessible, sans jugement ni idéalisation. L’objectif est de normaliser les défis de la parentalité et de créer un espace de réflexion et d’identification pour les parents.
Marilou : apprivoiser l’impatience
Marilou l’admet sans détour : son plus grand défaut parental, c’est l’impatience. Avant même de devenir mère, elle savait qu’elle avait tendance à vouloir que tout aille vite, que les choses se règlent maintenant. Mais depuis la naissance de sa fille, ce trait s’est retrouvé constamment mis à l’épreuve.
Devenir parent, c’est accepter que tout se déroule à un autre rythme. Un bébé découvre, apprend, se trompe, recommence. Pour quelqu’un d’impatient, c’est une école de lenteur imposée.
« Un enfant, ça apprend pas au même rythme que nous », dit-elle souvent.
Et ça, Marilou l’a compris à travers l’une de ses premières vraies épreuves de maman.
Vers l’âge de dix mois, sa fille a soudainement refusé de boire son lait. Marilou a insisté, tenté mille stratégies, presque jusqu’à la forcer. Mais plus elle insistait, plus la situation empirait. Jusqu’au jour où elle a simplement décidé de lâcher prise. Elle a fait confiance à son bébé. Et, comme par hasard, la petite s’est remise à boire d’elle-même. Une leçon toute simple, mais marquante : l’impatience n’aide jamais.
Depuis, Marilou apprend à se calmer, à respirer, à faire confiance — à son enfant, mais aussi à elle-même. Elle avoue que ce n’est pas toujours facile. Il y a des moments où la culpabilité s’installe, surtout quand elle réalise que sa fille peut subir les contrecoups de sa nervosité. Mais elle a la chance d’être bien entourée. Son conjoint, d’une patience exemplaire, l’aide à trouver son équilibre. Ensemble, ils ont même mis en place un système de « tap out » : quand l’un sent que l’autre est à bout, il prend le relais.
Aujourd’hui, Marilou ne prétend pas être une mère parfaite. Mais elle avance, plus douce avec elle-même, plus consciente de ses limites. Son mantra est simple : une chose à la fois. Parce qu’au fond, ralentir, c’est souvent le plus beau cadeau qu’on puisse offrir à son enfant — et à soi-même.
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Marilou partage du contenu sur la maternité, mais aussi sur la santé mentale.
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