Reportage
Gaffes, pancartes et poutine: les moments forts de la campagne
Gaffes, pancartes et poutine: les moments forts de la campagne
Ça y est : le jour J est enfin arrivé. Aujourd’hui, on passe aux urnes. Le moment est venu de décider qui guidera le pays dans les prochaines années.
Mais avant de passer au scrutin, petit retour sur les dernières semaines et cette une campagne électorale qui, disons-le franchement, n’a pas été des plus palpitantes, mais qui nous a tout de même offert quelques perles mémorables.
Elle aura été marquée par le design… novateur des pancartes électorales du Bloc québécois, les grands sourires de Pierre Poilievre, le français approximatif de Mark Carney et les « get-ready-with-me » de Jagmeet Singh.
Des (petits) scandales et la dégringolade de Poilievre
Au début de la campagne, Carney a confondu la tuerie de Polytechnique avec celle de Concordia, et du même coup, s’est trompé dans le nom de la candidate libérale Nathalie Provost.
Ça a mal passé dans la Belle Province. Blanchet l’a accusé « d’ignorer tout du Québec ». Mais le nouveau premier ministre s’est repris avec le bon vieux truc de… la poutine.
On a aussi appris que le chef libéral avait co-présidé des fonds d’investissement enregistrés dans des paradis fiscaux dans le cadre de ses fonctions chez Brookfield Asset Management. Légal, oui, mais ça a fait jaser.
Du côté des Verts, plusieurs ont trouvé que le co-chef Jonathan Pedneault s’est fait ridiculiser lors d’une entrevue à Radio-Canada.
Pour ce qui des conservateurs, la campagne de Poilievre a été marquée par une dégringolade dans les sondages. Grand favori depuis un bon moment avant l’arrivée de Carney, il a pris une méchante débarque et se trouve maintenant au deuxième rang de la course.
Tout un débat!
Pedneault a finalement été exclu du débat des chefs en Français, le matin même du débat. La raison : son parti ne remplissait pas les critères pour y participer. Le Parti vert conteste aujourd’hui son exclusion devant la Cour fédérale.
Le débat, lui, a été devancé pour s’assurer de ne pas empiéter sur le dernier match de la saison régulière des Canadiens de Montréal. Un match décisif qui s’annonçait un peu plus excitant que le débat des chefs. Et qu’on a gagné, en passant.
Pendant le débat, il y a eu beaucoup de papier déchiré, une joyeuse cacophonie, et Patrice Roy a été forcé de couper le micro de Jagmeet Singh, qui parlait par-dessus tout le monde.
voter avec son cœur ou sa tête, et Des pancartes plutôt créatives
Durant cette campagne, on nous a appris à voter stratégique. Puis, on nous a aussi dit de voter avec notre cœur.
On a aussi vu l’apparition de drôles de pancartes. Comme celle d’Ivan Demidov, jeune recrue/sauveur du Canadien de Montréal, qui arborait le slogan « Là pour les Canadiens ». Un coup de pub que Carney s’est empressé d’imiter.
Il y a même eu des « pan-chat-rtes ». S’y présentaient des candidats félins avec des slogans particulièrement évocateurs : « Le Chat-nada d’abord », « Un Canada félin », « Je choisis le miaou », et « Du ronron au ventre ». Ils représentaient leurs partis respectifs, soit le « Conserve à terre », l’« Animal », le « Chat québécois », et le « CatNIP ».
Il était tant qu’elle finisse, cette campagne-là!
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