Être queer, punk et acadien : Sami Landri révèle l’âme cachée de Moncton
Être queer, punk et acadien : Sami Landri révèle l’âme cachée de Moncton
Moncton, darling, c’est un peu comme la drag queen de l’Acadie : c’est loud, c’est proud, pis ça cache bien des surprises sous ses paillettes! Aujourd’hui, on suit Sami Landri, queen locale, dans une tournée de son hometown bien-aimé. Spoiler alert : entre café, poutine râpée et plage déserte, cette ville a tout pour charmer — même si on dirait parfois qu’elle porte une perruque un peu croche.
Première escale : le Laundromat. Beaucoup plus qu’un coffee shop, c’est genre l’équivalent d’une réunion de Drag Race : All Stars pour la scène punk de Moncton.
Sami, avec son café allongé (parce qu’un petit café, c’est pour les amateurs), nous raconte comment cet endroit était autrefois le QG des punks de la ville. Imaginez des soirées où les looks étaient plus déjantés que ceux de RuPaul’s Drag Race, mais avec des Doc Martens au lieu des talons de 6 pouces. Le Laundromat, c’est plus qu’un café : c’est une institution, un peu comme Mado Lamotte qui sort une punchline, mais en version acadienne et caféinée.
Ensuite, buckle up, parce qu’on se dirige vers Mémère pour goûter à la fameuse poutine râpée. Mais attention, cette poutine-là, c’est un autre level. Oubliez la version québécoise avec son fromage qui fait squick squick — on parle ici de la poutine acadienne. C’est gris, c’est gluant, pis ça ressemble à quelque chose sorti tout droit d’un épisode de Survivor, mais selon Sami, c’est le Saint-Graal de l’Acadie et elle affirme même la préférer à notre bonne vieille poutine québécoise. Imaginez : une boule de patate remplie de porc salé, un mélange sucré-salé qui vous surprendra autant qu’une queen qui perd sa perruque pendant qu’elle lip sync for her life.
Ensuite, on continue notre voyage direction Dieppe — ou comme Sami l’appelle, « le stage d’entraînement pour devenir fabulous ». Ce coin-là, sous ses airs bien ordinaires, c’est là que Sami et sa gang de queens faisaient la fête, loin des regards. Genre, c’était le lieu de rendez-vous pour tout ado acadien en quête de liberté. Imaginez des soirées sous les étoiles à échanger des potins, à faire des face reveals et à planifier son take over de la scène queer de Moncton.
Bref, c’était the place avant que la vie ne devienne trop adulte.
On finit notre périple en beauté avec une pause sur les plages du Sud-Est du Nouveau-Brunswick. Bon, c’est pas encore la saison touristique, donc c’est un peu comme arriver Chez Mado avant que tout le monde ait enfilé son costume — mais Sami adore le calme qui y règne. C’est là qu’elle vient pour se ressourcer, comme une queen qui retire enfin son corset après une longue soirée. Les vagues, le sable fin, la tranquillité… c’est presque zen. Presque. Mais avouons-le, ce qu’on retient surtout, c’est que Moncton est à l’image de cette drag queen acadienne : elle brille de l’intérieur, elle est un peu déjantée, et toujours prête à vous surprendre avec un comeback mémorable.
Avec Sami Landri comme guide, Moncton se dévoile comme jamais : funky, fabulous, et riche en diversité. À quand un drag brunch, où l’on sert de la poutine râpée et du homard?