Est-ce que Montréal est aussi sale qu’on le pense?
Comme chaque année, Montréal est sale et nécessite un gros ménage du printemps. Notre journaliste Hugo Meunier a donc loué un pick-up pour nettoyer la ville pendant une journée. Combien de déchets a-t-il ramassés? Le résultat fait peur… 😵💫
Nettoyer Montréal en six heures : mission impossible ou succès surprise?
Ah, le printemps à Montréal. La neige fond, les terrasses rouvrent, et… les déchets réapparaissent. La ville se réveille de son long hiver, mais pas toujours du bon pied. Cette année, pour marquer la Journée de la Terre, Hugo Meunier a décidé de passer à l’action. Muni d’un pick-up et d’une détermination inébranlable, il a embarqué pour une mission simple : ramasser le plus de déchets possible en six heures à travers la ville.
« On prend la Terre pour une poubelle, maudit bordel ! » s’exclame Hugo en chantant, déterminé à en découdre avec les cochonneries de la ville. Départ des bureaux d’URBANIA, direction Hochelaga.
C’est pas compliqué, dès ses premiers pas, Hugo trouve son premier déchet. Le ton est donné : les rues sont pleines de détritus, et même les déchets recyclables sont trop souillés pour être récupérés.
Mais pas question de baisser les bras.
Avec des sacs biodégradables en main, Hugo et son équipe avancent d’un pas rapide. Ils font même des rencontres ! Un résident, inspiré par leur mission, décide de se joindre à eux : « Ah, ben, voilà ce que je cherchais. » Un vrai guerrier de la propreté est né. Armé d’un outil de ramassage, il s’attaque à la rue comme un preux chevalier des temps modernes.
Des trouvailles peu ragoûtantes
La collecte continue, et les découvertes surprenantes se multiplient. « Tu veux ma photo, banane ? » plaisante Hugo, en brandissant une paire de boxers trouvée sur le sol. Charmant. Le vent leur joue des tours et des morceaux de boue (ou pire?) s’écrasent sur les bras d’Hugo.
Les sacs de déchets s’accumulent à une vitesse impressionnante : en une heure, ils en ont déjà six de remplis.
Si on pensait être sortis de la pandémie, la rue nous rappelle qu’elle n’est jamais bien loin. Les masques jetés traînent encore un peu partout, souvenirs des dernières années. « La question à 100 $ : c’est-tu sale, Montréal, ou c’est pas si pire ? » se demande Hugo. Selon lui, ça dépend du secteur. Les parcs sont étonnamment propres, mais dès qu’on s’aventure hors des rues commerciales, c’est un autre monde. « C’est l’enfer, c’est très crotté. »
Le périple se poursuit au parc La Fontaine où les berges du lac pourraient vraiment utiliser un coup de main. Entre deux ramassages, Hugo s’autorise même un petit moment pour chantonner « À la pêche aux moules ». Mais l’humeur reste sérieuse, surtout quand il rencontre un citoyen qui, lui aussi, a pris les choses en main : « La semaine passée, j’ai rempli un sac complet en bas de la Place Dupuis. »
Le bilan : Montréal, t’es mieux quand t’es propre
Après six heures de dur labeur, le constat est clair : une quarantaine de sacs remplis à ras bord. Hugo est agréablement surpris par l’état des parcs et des rues commerçantes, où des brigades de propreté semblent faire leur boulot. Mais dès qu’on sort de ces zones, c’est une autre histoire. « Donc, faites attention, ramassez-vous, gang de cochons », conclut-il avec humour.
Le nettoyage de Montréal n’a peut-être pas été une tâche facile, mais c’est une mission accomplie pour Hugo et son équipe. Alors, prêts à sortir vos sacs biodégradables ?
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