Courrier recommandé : Simon Boulerice et Vincent Bolduc
Quand Simon Boulerice, auteur et scénariste, et Vincent Bolduc, auteur et chroniqueur, se retrouvent pour jaser, c’est un mélange parfait de rigolade, de réflexion et de vulnérabilité assumée. Dans une entrevue improvisée et délicieusement éclatée, les deux comparses nous font voyager entre leurs mots préférés, leurs leçons de vie et des anecdotes hilarantes. Voici les meilleurs moments de leur discussion.
91 notes et des chemises assorties
Dès le départ, Simon et Vincent donnent le ton : « script éditeur », ça veut dire « docteur du scénario », et apparemment, ça implique de donner jusqu’à 91 commentaires sur un épisode de 30 minutes. Ça pique un peu, mais Vincent, en bon éditeur, le fait avec style, en chemise rouge, bien sûr, pour faire un rappel à la tenue de Simon. Oui, ils sont coquets, et ils l’assument.
Des mots qui swinguent
Les mots, chez Simon, c’est presque religieux. Quand il parle de son amour pour « guilleret », « vélocité » ou le grand gagnant, « ravigoter », on ressent tout le plaisir qu’il a à les prononcer. Ce dernier mot, une véritable fusion entre ravissement et chèvre (« parce que ça me fait rire »), résume son essence : léger, vif et toujours prêt à rire. Pour Vincent, son mot phare, c’est « famille ». Pas étonnant pour ce gars de gang fidèle, qui adore l’idée de la famille choisie.
Assumer qui on est
Les deux auteurs se dévoilent quand ils parlent de ce qu’ils ont appris trop tard. Vincent raconte qu’il a mis du temps à comprendre que ses besoins étaient valides. Il se rend compte maintenant que pour bien s’occuper des autres, il faut d’abord se choisir soi-même. Simon, lui, prend sa revanche sur le passé dans ses créations : à travers ses personnages, il exprime ce qu’il aurait voulu assumer plus jeune.
La vulnérabilité comme superpouvoir
Ah, la vulnérabilité. Ce mot revient souvent dans la conversation. Pour Simon, elle est hilarante et libératrice, surtout quand il se plante en parlant anglais (« Today, it’s a tombola! »). Vincent, de son côté, raconte une anecdote marquante : lors d’un tournoi d’impro en Suisse, il a réalisé que la vulnérabilité créative – monter sur scène sans savoir ce qui allait se passer – est une force incroyable.
Les leçons des jeunes
Les deux auteurs, très connectés à la jeunesse à travers leurs projets, sont fascinés par leur capacité à bousculer les normes. Simon se souvient d’un moment où il a confronté des élèves sur une remarque homophobe, transformant l’incident en une réflexion collective. Vincent, lui, admire ces jeunes qui repoussent toujours les limites, même si parfois, ça le déstabilise.
Vieillir et se libérer
Vieillir, pour Vincent, c’est une bénédiction : faire des choix, se respecter, et arrêter de ramasser des meubles gratuits qui ne serviront jamais à rien. Simon acquiesce : vieillir, c’est s’alléger, en objets et en préoccupations.
La conclusion ?
Avec leur humour, leur authenticité et leur complicité, Simon Boulerice et Vincent Bolduc nous rappellent que dans la vie, il faut savoir rire, pleurer et se ravigoter. Bref, la clé, c’est de rester guilleret.
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