Anthony Vendrame
Anthony Vendrame
Le cofondateur de Poches & Fils nous parle de sa poche
Anthony Vendrame, c’est le gars qui te parle de ses insécurités avec la même aisance qu’il commande son café du matin. Dans ce numéro présenté lors de son passage à Notre-Dame du Stand-Up, il nous plonge sans retenue dans les petites vérités gênantes de la vie d’un gars — particulièrement avec la fameuse « Mission 6 pouces ».
Avec son style direct et ses observations fines, il rend hilarantes des préoccupations universelles pour la gent masculine. Parce que soyons honnêtes, messieurs : on a tous menti à un moment ou à un autre, même si c’est juste pour se convaincre qu’on n’a justement pas besoin de tricher quand on sort la règle à mesurer.
Mission impossible : atteindre les 6 pouces
Anthony nous embarque tout de suite dans son obsession de la fameuse « barre des 6 pouces », cette pseudo-norme virile qui a fait faire des acrobaties à plus d’un gars. Il raconte comment, à défaut de moyens, les gars redoublent d’inventivité, debout sur la pointe des pieds, la règle bien enfoncée dans le bassin. La « Mission 6 pouces » devient un moment épique où la créativité rivalise avec l’auto-illusion.
C’est là tout le génie d’Anthony : réussir à transformer une angoisse personnelle en un spectacle où chacun se reconnaît. Et comme il le dit si bien, y a rien de plus drôle (et un peu pathétique) qu’un gars debout, le matin, bandé de pisse, se persuadant que cette fois, ça va passer.
Les mensonges du quotidien, de la salle de bain au salon
Après la mission impossible des 6 pouces, Anthony enchaîne avec une autre grande spécialité humaine : le mensonge. Que ce soit pour gonfler un peu la réalité ou éviter de froisser quelqu’un, on ment tous, et Vendrame observe les pires menteurs avec un humour acide.
Il se moque notamment de son coiffeur, qui, au lieu de lui avouer qu’il a « le crâne chauve comme un genou », persiste à lui faire un shampoing et quelques coups de ciseaux dans le vide. Un mensonge délicat, mais qui tape pile là où ça fait mal : l’ego masculin.
P’tit yo de Varennes : un gars de la banlieue en mode gangsta
Anthony a aussi sa propre histoire de faux-semblants. Enfant, il aimait parader vêtu comme un p’tit gangster, vêtu de son t-shirt G-Unit et d’une chaîne à l’effigie de Tupac. Mais son plus gros struggle? Sa mère qui l’obligeait à pisser assis. Imaginez la scène : un petit Vendrame qui se prend pour un tough, en train d’essayer de jouer au bad boy devant sa mère, tout en respectant les règles strictes de la maison.
Avec cet exemple, Anthony démontre qu’il maîtrise l’art de l’autodérision, et qu’il n’hésite pas à rire de son propre passé un peu ridicule.
Sa blonde travaille pour Bellessa… et c’est dur pour l’orgueil
Poursuivant son numéro avec agilité, toujours quelque part entre le malaise et la provocation, Anthony termine avec une anecdote sur sa copine, qui travaille pour Bellessa, un site de porno et de jouets pour adultes. Une fois de plus, il démontre qu’il n’a aucune gêne à parler de ses insécurités, confrontant sa propre virilité aux sex toys vendus par sa blonde.
Il s’imagine face à ces jouets XXL comme un étudiant perdu devant une calculatrice scientifique : il a beau essayer, mais ça ne boxe pas dans la même catégorie.
Le rire comme thérapie collective
En 9 minutes, Vendrame décortique l’orgueil masculin, le mensonge, et la virilité, avec une dose d’humour bien crue mais terriblement rafraîchissante. Ce qui fait la force d’Anthony, c’est qu’il nous montre à quel point ces sujets, malgré leur air anecdotique, peuvent peser lourd dans l ’inconscient collectif.
En s’en moquant, il nous invite à rire avec lui de ces insécurités. Après tout, peut-être que la clé de la virilité, c’est pas tant les 6 pouces que la capacité à en rire.
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