Accès EXCLUSIF aux coulisses de Karkwa : Entrevue avec Louis-Jean Cormier et le groupe!

Ça faisait plus d’une décennie qu’on attendait des nouvelles de Karkwa. Puis, tout est arrivé en même temps, l’automne dernier : un nouvel album et une tournée québécoise qui ont donné beaucoup de frissons aux fidèles du groupe.

Louis-Jean et ses comparses nous ont invités dans les coulisses de leur retour sur scène à Montréal et on a documenté cette journée, des loges à la scène. Un accès à l’intimité du groupe qui, par ses mélodies, a toujours su accompagner la nôtre.

Et là, nous voilà, backstage, à jaser avec Louis-Jean Cormier, François Lafontaine, Stéphane Bergeron, Martin Lamontagne et Julien Sagot.

C’est un incendie qui a rallumé la flamme de Karkwa. Quand le Théâtre de Petite-Vallée a brûlé, l’appel du cousin de Louis-Jean, Alan Cormier, a tout déclenché. « Faites un show bénéfice », qu’il a dit. Et ils ont dit oui. Quelques mois plus tard, Philippe Brach les relance pour son festival La Noce. La scène leur manquait visiblement, parce qu’après ça, plus personne n’a pu les arrêter.

Le groupe s’est retrouvé avec une énergie qui n’avait rien perdu de sa fougue. « On a commencé à jouer ensemble, on avait 17-18 ans. Revenir à ça, c’est comme : crisse, ça y va, là », confie Louis-Jean.

Le show de Montréal avait une symbolique forte : leur dernier spectacle, en 2011, s’était aussi tenu au Métropolis. « C’est émotif, mais on fait attention de pas trop presser le citron », expliquent-ils, en rigolant. Ce soir-là, les gars étaient en feu, mais aussi connectés avec le public comme jamais. La salle, remplie à craquer, vibrait à l’unisson.

Les fans, certains fidèles depuis les débuts, étaient au rendez-vous. On est allé les rencontrer dehors avant le spectacle, et ils ont raconté leurs souvenirs liés aux chansons du groupe. Des soupers de Noël en famille aux road trips sous la poésie des paroles, Karkwa a marqué des vies. « Leur musique, c’est comme des petites bulles dans mon cerveau », lance une admiratrice, sourire aux lèvres.

En show, Karkwa, c’est une bête différente. Plus brute, plus puissante, mais tout aussi transportante. « Avec nous, ça pousse », dit Louis-Jean. Et ça se sentait : les vieilles chansons se mêlaient aux nouvelles, et le public répondait à chaque note, chaque mot.

Pour les membres du groupe, ce retour n’est pas une renaissance de carrière. « On n’est pas là pour ça. On est en vacances », disent-ils. Et pourtant, chaque spectacle devient une communion. Familial, intense, vrai.

En sortant de la salle ce soir-là, on savait qu’on venait de vivre quelque chose de spécial. Tellement spécial qu’on avait le goût de retourner les voir le lendemain. On a braillé, émus par la force de la musique et tout ce qu’elle fait remonter en nous.

Un souhait pour conclure : que les boys ne disparaissent pas pour un autre 10 ans. Parce qu’après une soirée comme ça, on en redemande encore.

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