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Vinsh, blogueur français, est dévoué corps et âme à la culture pop et à ses figures de proue, soit les Beyoncé, Katy Perry et Robbie Williams de ce monde. Sur son blogue, le jeune dévôt analyse avec sarcasme les succès populaires des années 90 à 2010. Deux raisons particulières de visiter son blogue : 1) on aimerait ça savoir ce que les All Saints sont devenues (mais on ne le dira pas), 2) Vinsh est français mais trouve que Xavier Dolan est cute.
1. Ton surnom?
Vinsh. C’est aussi bête que cela : mon surnom est devenu mon pseudo sur le ouèbe.
2. Âge/Sexe/Lieu de résidence?
26 ans.
Masculin.
Paris.
3. À qui s’adresse ton blogue?
A ceux qui ont envie de le lire. Et qui aiment les grognasses qui chantent. Ou qui aiment les détester, c’est au choix. Par contre, il ne s’adresse pas à ceux qui aiment lire des articles clairs, concis et informatifs sur les dernières virées sans culotte de Britney Spears. Il y a des vrais sites people pour ça. Je n’ai pas vraiment de stratégie pour booster mon audience et gagner trois pauvres places au classement wikio : je ne fais pas de SEO, pas attention à mes mots-clés, ni à l’agencement de mes paragraphes, ni à mes titres de posts. J’écris aussi spontanément que possible, et pour mon plaisir en priorité. C’est un loisir égocentrique par nature, mais ouvert à ceux qui veulent partager leurs avis avec moi.
Pourtant je me promets toutes les semaines de créer une révolution esthétique pour que le blog devienne plus beau et plus agréable à lire, mais la révolution n’a jamais lieu. Bref, si tu me lis, c’est parce que tu le veux bien, et que tu as le courage de supporter mon style ampoulé et mon rythme de publication : tu es coriace, bravo.
4. Tes sujets de prédilection :
o Les chanteuses de pop bien putassière ;
o Les insomnies ;
o Les séries TV ;
o Les émissions de télé-réalité bien honteuses ;
o Le cinéma d’auteur serbo-croate ;
o La pop-culture au sens le plus mainstream du terme ;
o Et en gros tout ce qui peut représenter une révélation embarrassante sur mes goûts culturels.
5. La chose que tu méprises le plus chez un homme ?
L’incapacité à se remettre en question, à tenir compte de l’autre.
6. Chez une femme ?
La même chose (je trouve cette distinction très sexiste, sachez-le)… Ah, et qu’elle fasse mal la vaisselle, aussi.
7. L’époque durant laquelle tu aurais aimé vivre ?
Franchement, je ne sais pas si j’aurais aimé vivre à une époque où il n’y avait ni électricité, ni eau courante, ni sanitaires, ni Internet en haut débit, ni médecine moderne, ni espérance de vie supérieure à 50 ans, ni droits anti-discriminations pour les homosexuels, ni Kinder Bueno… Notre époque est loin d’être irréprochable, mais quand on vit dans une grande ville occidentale, qu’on a un job, quelques amis et qu’on arrive à payer le loyer, je vois peu de choses à envier aux époques précédentes.
Allez, pour jouer le jeu, disons que j’aurais été curieux d’être une grosse dinde fardée à la cour de Louis XVI (avant que tout ne parte en vrille, bien sûr) (car je suis moyennement curieux de tester la guillotine ou de me retrouver avec la tête au bout d’une baïonnette, en revanche).
8. Le son que tu aimes ?
Celui qui me donne envie de danser, et celui qui me donne envie de pleurer. Quand il y a les deux dans la même chanson, c’est encore mieux. Mais en fait ça n’existe pas. Ah si, peut-être si c’est Robyn qui chante.
9. Que tu détestes ?
Les trucs supposés décalés, fun et populaires, et qui finissent par devenir la chanson la plus vendue et la plus diffusée de l’année : la grosse mélodie qui tâche et qui reste en tête de gondole du supermarché pendant six mois, ça irrite mon côté élitiste.
10. Ton plus grand fantasme ?
C’est un peu cliché, mais… Marlon Brando dans Un tramway nommé désir. S’il était pompier en plus, avec l’uniforme par-dessus son marcel blanc, tout ça. Autant dire que c’est devenu un peu inaccessible.
11. Ton idéal féminin ?
Kristin Scott-Thomas. Je veux être elle quand j’aurai 50 ans. Ou Colin Firth, je sais pas encore.
12. Masculin ?
C’est bizarre mais je crois que je n’en ai pas. Il paraît qu’en matière d’hommes, je n’ai « aucune cohérence éditoriale ».
13. Le film d’horreur dans lequel tu aimerais le moins te retrouver ?
Parce que vous connaissez le film d’horreur dans lequel vous aimeriez le plus vous retrouver ? Pour répondre à cette question saugrenue, je dirais que je fais encore parfois des cauchemars relatifs au film Wolf Creek. Au point d’envisager de ne jamais mettre un pied en Australie. Ou alors, Des Serpents dans l’avion, mais pour cause de phobie personnelle, je ne l’ai même pas vu, donc je ne sais même pas de quoi je parle.
14. Cigale ou fourmi ?
Cigale. Et fauché, donc. Croqueurs de diamants, passez votre chemin.
15. Ton moment le plus honteux ?
Une fois, au collège, à la rentrée, à l’occasion du premier cours de sport, j’ai gueulé sur un petit blond à cheveux courts qui entrait dans le vestiaire des filles : « Hé mec ! Le vestiaire des garçons c’est par ici, là-bas c’est chez les filles ! ». Sauf que c’était une fille. De ma classe. Assise à côté de moi en cours de biologie.
16. Le juron que tu hurles en char ?
« Connasse ». Parce que ça fait toujours plaisir à dire.
17. Tu peux passer 5 minutes avec une célébrité de ton choix, laquelle est-elle et que lui dis-tu ?
Madonna, pour lui demander si elle se rendait compte de ce qu’elle faisait dans les années 80, si elle était sincère… et si elle l’est encore.
18. Ton 1er geste au réveil ?
En principe, un verre de jus de fruit. Ou de n’importe quoi qui soit froid et sucré (très important). Du coup, si je n’ai plus de jus de fruit, cela peut aussi bien être un coca. Ce qui est à la fois hardcore et passionnant, n’est-ce pas ?
19. Pourquoi bloguer ? Qu’en retires-tu ?
Je me le demande parfois. Je crois que je n’en retire rien de plus que le plaisir de me savoir lu, et de constater que quelqu’un s’est suffisamment intéressé à ma prose pour la commenter. L’échange (et parfois, la rencontre IRL) qui s’en suit, est malheureusement trop succinct, mais tout aussi appréciable.
20. La série ou le film honteux que tu regardes en secret ?
C’est très difficile comme question, parce que j’ai des goûts de chiottes et que j’assume. C’est un peu la (vague) ligne éditoriale de mon blog, d’ailleurs. Buffy contre les vampires, c’est la honte ?… Non, c’est 90’s, c’est pop-culture, c’est trop la classe. Absolument Fabuleux (le film français atrocement mauvais inspiré de la série Absolutely Fabulous), c’est la honte ?… Non, c’est tellement mauvais que c’est culte. La filmographie de Julia Roberts ?… Non, c’est même un devoir !
A la limite, je peux reconnaître un entichement contre-nature pour la série Greek, mais de là à dire que j’ai honte, il y a un fossé !
21. Tu es en face de Barack Obama, que lui demandes-tu ?
Si Beyoncé est sympa en vrai.
22. Quelle personnalité québécoise t’inspire le plus ?
Si je voulais frimer, je dirais Melissa Auf Der Maur. Mais comme je suis honnête et que X-Factor recommence bientôt en France je suis obligé de répondre Véronic DiCaire.
23. Un métier (autre que le tien) que tu aurais aimé faire ?
J’aurais sûrement été un super juge, si je n’avais pas eu la flemme d’étudier le droit. Trancher à la fin d’un procès, c’est sûrement beaucoup de pression, mais cela revient aussi à avoir toujours raison. Avoir toujours raison, ce doit être chouette.
24. Comment passeras-tu la dernière soirée du monde le 21 décembre 2012 ?
Je tremblerai de peur au fond de mon lit. Mais déguisé en Lady Gaga : comme ça, si la civilisation suivante me retrouve tel quel, enseveli sous des décombres ou pétrifié dans la lave, ils me mettront au musée des civilisations anciennes et incomprises.
25. Comment tu aimerais mourir ?
En dormant, pour ne pas le voir venir. Et parce que j’adore dormir, aussi. S’il advient quelque chose de l’âme après la mort (ce dont je doute) (c’est d’ailleurs pour ça que la mort, ça fait flipper, non ?), ce serait bien d’avoir l’illusion de ne plus jamais être qu’endormi, et de continuer à rêver sans fin. Elles sont vilaines, vos questions, je vais passer pour Jean-Claude Van Damme, avec vos conneries !
26. Si tu devais déclarer ton amour pour tes lecteurs en quelques mots…
Je ne vous connais pas, pour la plupart. Du coup, c’est peut-être un peu exagéré de prétendre vous aimer. Mais je ne demande qu’à vous rencontrer pour m’y mettre, hein. En attendant, si vous voulez un tuyau : continuer à aimer Sophie Ellis-Bextor en 2011, c’est déjà s’assurer mon affection.
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