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Quand nous nous reparlerons, la poussière viendra tout juste de retomber sur cette campagne qui a pris des airs de décathlon olympique. Il nous reste par contre encore un peu de temps pour nous pencher sur un autre aspect assez peu touché jusqu’ici dans la campagne, mais qui prend une importance toute particulière pour la ville de Montréal: le transport.
Nous pourrions nous plaindre de l’état des chaussées sur l’Île, des « nids de poule » assez gros pour dissimuler le plateau complet de la poule aux oeufs d’or en leur sein, du pont Champlain qui tombe en ruine, etc. Nous allons plutôt y aller vers l’exploration de nouvelles avenues.
Il est clair que notre monde, notre système économique, notre édifice de valeurs, notre façon de produire des biens, notre façon de nous déplacer sont à un moment charnière, dans notre développement en tant que société, mais aussi en tant qu’espèce faisant partie d’un écosystème complexe (tsé la Terre… avec un grand T). Notre mode de vie actuel est basé en grande partie sur la consommation de combustibles fossiles non renouvelable, dont la combustion détruit l’environnement. Les transports en sont un exemple des plus éloquents (3e secteur de production de GES).
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En plus, nos gouvernements n’arrêtent pas de nous bassiner avec le concept du développement durable et toutes les belles choses que cela apportera à l’humanité, mais ils ne font que ça, en parler… Ils ne semblent pas prendre en compte le fait que le Québec est le paradis de l’énergie propre (assez propre…). Une de nos plus grandes forces en tant que société est le choix que nous avons fait il y a plus de 40 ans de développer la filière électrique. Un choix que nous avons matérialisé sous la forme d’une société d’État des plus performante qu’est Hydro-Québec. Mais le problème c’est que depuis 40 ans, nous n’avons pas vraiment modifié ce « véhicule ». Nous avons suivi la même recette (gagnante) en négligeant quelque peu le côté « innovation » d’une telle aventure.
C’est ici que la rencontre entre le contexte de crise esquissé précédemment et l’existence d’Hydro-Québec peut démontrer toute sa fécondité. Nous avons déjà mis sur pied une machine incroyablement puissante de savoir-faire de toute sorte concernant la filière électrique. Combien d’ingénieurs, de savants fous (le terme scientifique est beaucoup trop terre-à-terre), de techniciens, de gestionnaires, de spécialistes des marchés de l’énergie, etc., avons-nous à notre disposition dans cette société d’État croyez-vous? À la lumière de ces observations, il est légitime de se poser la question suivante : pourquoi ne développons-nous pas le secteur du transport électrique?
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Imaginez une filiale d’Hydro-Québec, chargée de mettre en place et de réfléchir à une nouvelle mobilité pour le Québec. Car, soyons réaliste, pour faire face à la crise environnementale qui nous guette, il faudra revoir tous les pans de notre mobilité (automobile individuelle, camions de livraison, transport en commun, déplacements sur courtes/longues distances, etc.). Il est souvent question ces jours-ci de mieux contrôler nos ressources naturelles, d’en recevoir leur juste valeur et de limiter l’impact sur l’environnement de leur exploitation. Pourquoi ne pas faire la même chose avec les moyens de transport? Maîtres chez nous, qu’ils disaient!
Finalement, il faut que le transport soit un enjeu important pour notre gouvernement parce qu’il est directement lié à la détérioration de notre environnement, qui, elle, est directement lié à notre mode de vie, qu’il faudra modifier sans attendre pour assurer la pérennité de la vie diversifiée sur notre planète.
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Adresses des sites web d’où proviennent les images:
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