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Il y a quelques années, la langue utilisée par le groupe de rap québécois les Dead Obies et par le cinéaste Xavier Dolan dans son film Mommy avait inquiété des chroniqueurs sur la situation du français au Québec.
Selon eux – le chroniqueur du Devoir basé à Paris Christian Rioux en tête -, le franglais, omniprésent dans la culture québécoise, démontrerait un appauvrissement considérable de notre identité francophone au profit de celle de notre gros voisin gossant, les États-Unis.
Puis, d’autres voix se sont élevées en vue de revendiquer le droit pour les artistes de créer avec les outils qu’ils veulent, tandis que certains expliquaient qu’il était normal que l’art reflète le langage parlé dans la rue, ce qui ne justifiait pas du tout de tirer la sonnette d’alarme devant la situation du français au Québec.
La genèse de cette crainte de l’engloutissement du français est ancrée dans notre histoire.
En relisant tous les textes de cette période culminant à l’été 2014, où tout un chacun s’accuse tantôt d’inculture, tantôt de bigoterie, nous nous sommes aperçus que le concept même de franglais n’était pas si clair pour plusieurs.
Nous avons compris que la genèse de cette crainte de l’engloutissement du français est ancrée dans notre histoire, un récit que plusieurs membres des plus jeunes générations ont oublié.
Nous avons donc décidé de commencer par le commencement en nous demandant: what’s up, le franglais?
Option 1 : «Le petit lexique du franglais».
Option 2 : «Cinq moments dans l’histoire où on a flirté avec l’anglais et le français».
Option 3 : «Trois endroits où l’anglais n’a fait qu’une bouchée de la langue d’origine».
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