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«We the people» : Du patriotisme positif dans la diversité

Par
Fabien Kerneis
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L’investiture de Donald Trump c’est ce vendredi, à Washington. Mais le prochain président ne sera pas seul, loin de là.

À l’inverse de son concert d’inauguration de jeudi, où il sera entouré des quelques bands de 14e zone que lui et son équipe ont réussi à avoir, vendredi et samedi, il Y AURA DU MONDE à Washington… Des milliers (millions?!) de personnes marcheront à travers Washington avec en tout 15 manifestations de prévues, afin d’accueillir la nouvelle classe présidentielle!

Parmi ces rassemblements, la majorité sont anti-Trump : «Communities Under Attack Fight Back», «Black lives matter», «Stand against Trump», «Festival of resistance» ou «Women’s march on Washington». On remarque tout de même le rassemblement de «Bikers for Trump» et l’habituelle manif anti-avortement, avec ses 55 participants.

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Ce n’est donc pas un scoop de dire que le contre-pouvoir citoyen est bien en place et motivé, face à l’arrivée d’un grabbeur de pussy à la Maison-Blanche.

«Nous avons besoin de nous rassembler sous de nouveaux symboles d’espoir». Shepard Fairey.

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Parmi ces citoyens engagés, Shepard Fairey, l’artiste derrière le poster «Hope» d’Obama en 2008 et le créateur de la marque vestimentaire Obey, a choisi d’utiliser l’art et le socio-financement, pour délivrer un «message d’amour et d’unité» plutôt qu’une charge directe contre Donald Trump, comme le précisait Ali Geiser, responsable de la campagne de crowdfunding, à USA Today.

Accompagné des artistes Jessica Sabogal and Ernesto Yerena, Shepard Fairey a lancé la série «We the people», une «campagne sur la diversité et l’inclusion. L’idée était de reprendre un langage patriotique d’une manière positive et progressiste, et ne pas laisser le patriotisme être détourné par des gens qui voudraient que le drapeau américain ne représente qu’une étroite partie de la population.»

«L’art peut aider les gens à se réveiller et leur faire ressentir des choses. Ensuite ils en parleront.» Shepard Fairey.

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Avec «We the people», ces artistes cherchent à représenter les États-Unis dans toute leur diversité, à travers un art diffusé au plus grand nombre. «We the people», ce sont également les premiers mots du préambule de la Constitution des États-Unis. «Nous avons besoin de nous rassembler sous de nouveaux symboles d’espoir. L’art peut aider les gens à se réveiller et leur faire ressentir des choses. Ensuite ils en parleront», déclare Shepard Fairey dans cette vidéo.

Ce vendredi, les prints seront disponibles gratuitement en téléchargement, des camionnettes distribueront dans les rues de Washington ainsi que dans le métro. Celles-ci seront également disponible dans le New-York Times!! En effet, l’une des missions principales du crowdfunding «We the people» était d’acheter un emplacement publicitaire dans le journal. L’objectif du socio-financement était de 60 000$. À l’heure où on écrit cet article, 1 329 121$ ont été amassés. Faque ça devrait le faire!

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