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Vos pochettes d’albums préférées, cartographiées
URBANIA et Volkswagen s’unissent pour vous donner envie d’explorer les lieux cachés de l’histoire de la musique.
Beaucoup de facteurs peuvent influencer le succès d’un album et son potentiel de passer à l’histoire. Plus jeune, je consommais beaucoup de musique gratuitement via la bibliothèque municipale de mon petit coin de banlieue et j’avais rapidement fini par passer à travers les parutions disponibles de tous les groupes que je connaissais. Pour la suite, je me trouvais régulièrement à sélectionner mes emprunts selon les pochettes que je trouvais les plus attirantes et les plus intrigantes. Parce que ça peut en dire long sur la qualité d’un album, une pochette. Certains albums sont même devenus célèbres en partie grâce aux illustrations ou aux photographies qui les ornent. Et parlant de photos, vous êtes-vous déjà demandé où celles à l’avant-plan de vos microsillons favoris ont été prises?
On a sélectionné pour vous sept albums dont les pochettes sont passées à l’histoire, et ce, dans trois villes nord-américaines. Les deux premières sont à Montréal, des fois que vous vous chercheriez quelque chose à faire de votre heure de dîner. Les autres sont à New York, San Francisco et Los Angeles, au cas où vous vous chercheriez un nouveau prétexte pour vous lancer dans un road-trip à la Kirouac à travers les routes de l’Amérique!
Beau Dommage – Beau Dommage
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Rue St-Vallier, Montréal
L’appartement de Robert Léger, situé au 6760 St-Vallier, servait au début des années 70 de QG à ce qui deviendra bientôt le groupe Beau Dommage. L’adresse sera d’ailleurs immortalisée dans la chanson Tous les palmiers, qui ouvre le premier album de l’iconique formation montréalaise. Aujourd’hui, une reproduction de la pochette peut être vue dans la ruelle située derrière l’ancien domicile de Léger dans la Petite-Patrie.
À part de ça, j’me sens ben – Diane Dufresne
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Ruelle bordant l’avenue Christophe-Colomb, Montréal
Le deuxième album de la chanteuse montréalaise aura marqué le Québec lui aussi. Sa pochette, conçue et photographiée par René Derome, a été prise dans une ruelle bordant la rue Christophe-Colomb. Difficile d’identifier l’endroit exact, mais on peut estimer que l’attroupement représenté se trouvait alors dans la Petite-Patrie, vu les cabanons recouverts de panneaux métallisés, si caractéristiques du quartier.
The Freewhelin’ Bob Dylan – Bob Dylan
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Coin des rues Jones et West 4th, New York
Pour son second album, Robert Zimmerman (son vrai nom) décide de représenter le quartier où il habite, le Greenwich Village si cher à son mentor et idole Woodie Guthrie. On l’y voit donc marcher avec sa copine de l’époque, tout près du domicile qu’il occupait alors. 55 ans plus tard, seules les voitures ont changé, mais l’architecture new-yorkaise reste toujours aussi facilement reconnaissable, tout comme les hits de Dylan qui marqueront la musique américaine à jamais!
Morrison Hotel – The Doors
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1244 South Hope Street, Los Angeles
Prise sans l’autorisation de l’hôtel Morrison, choisi pour son nom identique à celui du célèbre chanteur du groupe, la photo ornant le cinquième album des Doors a été prise par le photographe et musicien Henry Diltz. Le groupe et lui ont dû attendre que le réceptionniste quitte son bureau pour répondre au téléphone, pour capturer la photo en deux temps trois mouvements. Sinon, outre l’avant du disque, l’arrière immortalise également le Hard Rock Café, situé au 300 Est 5 th Street non loin, qui inspirera plus tard les fondateurs de la chaîne du même nom.
Hotel California – The Eagles
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9641 Sunset Boulevard, Los Angeles
Eh oui, l’hôtel représenté sur la pochette est bel et bien situé en Californie! C’est le Beverly Hills Hotel que l’on aperçoit sur l’iconique, quoique floue, pochette du groupe américain. Encore une fois, le groupe n’a pas obtenu l’autorisation de l’établissement pour cette photo, prise d’une nacelle située non loin, à 60 pieds du sol, et a bien failli faire l’objet de poursuites judiciaires. L’intérieur du vinyle représentait quant à lui le lobby de l’hôtel Lido, situé à Hollywood au 6500 Yucca Street.
Warning – Green Day
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Place Waverly, San Francisco
Après les succès phénoménaux de Nimrod et Dookie, le sixième album de Green Day a été un certain échec commercial. 18 ans plus tard, on lui reconnait tout de même plusieurs qualités, notamment avec la présence des singles Warning et Minority, toujours jouées régulièrement par le groupe lors de ses spectacles. Ce témoin d’une époque où le band faisait encore de la bonne musique a comme pochette une photo du groupe marchant devant le 133 Waverly, dans le Chinatown de San Francisco, tout près d’un temple bouddhiste. Leur musique n’invite toutefois pas vraiment à la méditation.
Figure 8 – Elliott Smith
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Solutions Audio Visual Repair, 4334 W. Sunset Boulevard, Los Angeles
Pour son dernier album, le triste chanteur américain y est allé d’une douce ironie sur sa pochette, s’offrant de la couleur et du mouvement bien vivant sur le mur devant lequel il pose. Si Smith y est représenté en noir et blanc, le mur, lui, n’a pas été truqué et affiche une murale toujours existante aujourd’hui. La devanture du magasin de réparation de technologie audiovisuelle qu’elle orne sert depuis la mort tragique du musicien de lieu de commémoration.
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Pour partir à la recherche des ruelles, avenues et hôtels immortalisés par vos artistes préférés, il y a toujours l’option d’y aller en Jetta.