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Ville de la semaine: La Petite-Patrie

Ma maison

Par
Sophie Morel
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Vous savez ce sentiment ressenti lorsque vous entrez dans la maison de vos parents? Votre maison, cet endroit qui vous a vu grandir, qui est encore là pour vous accueillir à bras ouverts et qui vous apporte autant de réconfort que de nostalgie. Je n’ai jamais eu la chance d’avoir une maison d’enfance et de pouvoir y retourner.

La Petite-Patrie, c’est devenu ma maison. Celle qui m’apporte autant de réconfort que de nostalgie.

J’y suis arrivée à 17 ans. Je vivais avec 2 colocataires sur la 8e Avenue au coin du boulevard Rosemont. C’est ici que j’ai vécu une pléiade de premières fois marquantes. C’est dans La Petite-Patrie que je suis devenue une adulte. J’y ai travaillé, fait le party, grandi, pleuré, aimé.

À 22 ans, je suis partie pour voler de mes propres ailes. À 29 ans, je suis revenue… un peu comme si je retournais vivre “chez mes parents”. Quatre ans plus tard, j’ai toujours ce sentiment d’appartenance et un profond réconfort qui m’envahissent lorsque je me promène dans mon quartier. Bizarrement, les trois quarts de mes amis de longue date habitent aussi dans La Petite-Patrie. Plusieurs sont nés dans la même ville que moi, Drummondville. Bien que je ne sois pas particulièrement fan de cette ville, force est d’admettre qu’il y a des airs de famille entre La Petite-Patrie et ma ville de naissance.

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“PETITE” HISTOIRE

La population de ces deux endroits s’est bâtie grâce au bassin d’ouvriers qui s’y sont installés au départ pour travailler dans les chantiers avoisinants. Ils ont aussi tous deux des airs de village, mais pas de façon péjorative. Un village c’est par définition “une agglomération possédant des services de première nécessité et offrant une forme de vie communautaire” et ceci les décrit bien!

Ce quartier est visiblement source de réconfort pour plusieurs “expats” des régions du Québec.

BIENVENUE AUX FAMILLES

La trame sonore y est toujours très familiale avec des cris d’enfants qui s’amusent, des bébés qui pleurent et des parents qui font leur possible. Ceux-là occupent les ruelles et les modules des parcs surtout. Depuis quelques années, on y retrouve aussi un bon nombre de “Milléniaux” vivant seuls, mais qui préfèrent se montrer en petits groupes sur les terrasses du quartier ou au parc autour d’un léger pique-nique et de quelques boissons fraîches.

D’ailleurs, voici le parfait plan pour un pique-nique au parc Molson :

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Situé au coin de la 2e avenue et de Beaubien, un banh-mi de chez Sue est définitivement le lunch idéal à manger sur une couverture au parc.

L’affaire est chocolat! Pour une “p’tite molle” à la vanille trempée dans l’une de leurs 6 sortes de chocolat!

La Tabagie Ranger au coin de Molson et Beaubien propose une intéressante sélection de cidres et de bières de microbrasseries locales!

Ou pour les amateurs de vins blancs frais, de bulles ou de cocktails : le mur de frigo de la nouvelle SAQ du quartier sera très utile pendant la saison chaude.

ADRESSES GOURMANDES ENCORE PLUS QUE TU POURRAIS EN VOULOIR

Finalement, je pourrais ne jamais sortir de mon village urbain, car j’y trouve tout ce dont j’ai besoin pour me rendre heureuse : adresses gourmandes, terrasses, restos, boutiques.

Atelier 111 : nouvelle petite boutique de meubles et accessoires vintage sur Beaubien.

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Chez Milo & Fine : la déco, les assiettes et autres petits accessoires qui parsèment l’endroit sont trop jolis. Des crêpes de sarrasin : c’est juste parfait pour le brunch!

Isle de garde : parfaite brasserie de quartier! Beaucoup de choix de qualité en plus d’un menu qui fait très bien la job! Mais comme c’est toujours plein à craquer, on opte souvent pour d’autres adresses tout aussi parfaites côté sélection de bières locales : MaBrasserie, Yïsst et Broue Pub Brouhaha!

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MON JARDIN COMMUNAUTAIRE

Je peux même aller me salir les mains pour faire pousser mes propres légumes au jardin communautaire du parc Père-Marquette où m’attend à chaque printemps mon petit lopin de terre. Mes comparses de jardin et moi, on s’y réunit quelques fois par semaine pour planter, désherber, arroser et récolter. Étant toutes les trois célibataires, disons qu’on n’y parle pas seulement des graines que nous avons à y planter!

BELLE PETITE-PATRIE

La Petite-Patrie me rend heureuse. Je la trouve belle, peu importe la saison. J’y trouve du beau, même quand je suis triste.

Il suffit de la regarder pour avoir envie de la prendre en photo :

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Pour voir toutes les images de La Petite Patrie, c’est ICI.

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Pour lire un autre reportage Ville de la semaine : La Petite Italie